Info Sila 2013. Détail des rencontres littéraires. Thématiques - TopicsExpress



          

Info Sila 2013. Détail des rencontres littéraires. Thématiques des rencontres littéraires au 18e SILA JEUDI 31 OCTOBRE 17 H. Rencontre : « Afrique-Caraïbes : Littératures des Îles, littératures du Continent » Les auteurs Yahia Belaskri (Algérie), Louis-Philippe Dalembert (Haïti) et Anna Moï (Viet Nam) auront à nous entretenir de ce qu’ils créent et de ce qui, à leurs sens, permet aujourd´hui d’affirmer l’enracinement d’une œuvre dans un terroir -qu’il ait la vastitude de l’Afrique où l’échelle d’Haïti-, de s’en revendiquer ou non… Les langues d’expression, leurs genèses, statuts et rôles passeront ici par l’usage du Créole. Métissage donc, et l’Île, très certainement, nous rappellera l’Afrique, celle d’une part des origines, celle des maux contemporains et, dans la stratification actuelle du monde dit globalisé, nous visiterons peut être d’autres insularités… Mod : Maya Zerrouki VENDREDI 1ER NOVEMBRE 15 H. Rencontre : « Hommage à Yamina Mechakra » Yamina Mechakra (1949 – 2013) a marqué son passage dans la littérature algérienne par la brièveté même de son œuvre romanesque : deux romans « La grotte éclatée » (1979) et « Arris » (1999) que vingt années séparent. A-t-elle arrêté d’écrire durant toute cette période pourtant prolifique en productions romanesques ? Ses interventions publiques sont rares ; elle est peu référencée dans les anthologies et ses contributions à la presse (El Moudjahid, Algérie-Actualité) restent méconnues. Le programme - La poésie pour dire la guerre, une lecture de La Grotte éclatée par Aïcha Bouabaci, écrivain. - « Le personnage de La femme-imam narratrice de La grotte éclatée par Rachid Mokhtari, écrivain - « Yamina Mechakra : ses contributions au quotidien El Moudjahid » par Rachid Hammoudi, journaliste. - « Recherches universitaires sur l’œuvre de Yamina Mechakra. Etat des lieux » par Hocine Azeddine Rachid, bibliothécaire. 17 H. Rencontre : « Nouvelles voix d’auteurs, nouvelles voies littéraires ? » Sarah Haïder (Algérie) et Hadjer Kouidri (Algérie) sont ce qu’il est convenu d’appeler de « jeunes écrivains ». Chacun à sa manière, ils défraient la chronique, déconstruisent, détournent et polémiquent… Jusqu’où vont-ils ? Mod : Noureddine Azzouz SAMEDI 2 NOVEMBRE 15 H. Rencontre : « Être Arabe et survivre au 21eme siècle » Sous cet intitulé délibérément provocateur, les auteurs Waciny Laredj (Algérie) et Inam Bioud (Algérie) sont invités à réfléchir à haute voix sur le cursus identitaire qui les pose au monde en tant qu’écrivains « arabes ». Qu’est-ce que cela recouvre ? découvre ? configure ? Et présage ? Il sera donc aussi question de libertés et libération, de géopolitique, de cosmogonie, de romantisme, de drames et coups tordus… Mod : Nacer Djabi 17H. Rencontre : « Archéologie du Moi en souffrance : écrire pour le théâtre ? » Mustapha Benfodil, Aziz Chouaki, Habib Tengour (Algérie) et Kagni Alem (Togo) écrivent pour le théâtre. Est-ce exhibition, cette superbe du créateur se dévoilant face aux autres pour mieux se camper sur la scène de la vie ? Est-ce aussi humilité d’une œuvre devenant presque collective, rétroactive ? puisqu’elle embarque dans le propos et les temps non seulement le tempérament de ceux qui le montent, l’interprètent mais aussi les réactions du public. Certes, les frontières entre genres littéraires ont volé en éclats et les règles classiques du théâtre n’ont plus court. Ils furent et sont romanciers, ils écrivent pour le théâtre, et alors ? Justement, nous attendons qu’ils nous disent pourquoi, avec pourtant cet à priori qui nous fait penser qu’il ne peut s’agir d’un choix banal mais peut être d’un élan existentiel, d’une introspection dans la souffrance du Moi, ou d’un signe du Moi en souffrance, en instance, en attente… Mod : Noureddine Azzouz DIMANCHE 3 NOVEMBRE 15H. Rencontre : « Récits de vie, itinéraires fictionnels » Mohamed Magani, Badr’Eddine Mili et Salah Guemriche (Algérie) se livreront à un va et vient entre ce qu’ils ont vécu et ce qu’ils couchent sur papier ; entre mémoire et, si non- par pure fiction, passage par l’alambic de l’écriture et du « moi écrivant » de faits, rencontres, souvenirs dont ils veulent… témoigner ou convaincre ? Mod : Karim Amiti 17H. Rencontre : « Le voyage dans l’Histoire, l’amour. L’épopée ? » Des auteurs Anouar Benmalek, Abdelkader Djemaï et Mourad Djebel (Algérie), nous avons retenu trois œuvres pour leur demander de s’exprimer sur le voyage dans l’Histoire, l’amour et en mixture finale de cette combinaison, l’épopée. « L’Amour Loup » du premier ; « La dernière nuit de l’Emir » du second, et « Les sens interdits » du troisième, leur puîné, intègrent, en acteurs ou toile de fond prégnante, trois grands moments de l’histoire nationale. Nous intéressent tant ce choix des auteurs, leur travail d’appropriation, de transfiguration … que ce qu’ils ont acquis : ce que ces voyages ont fait d’eux. Mod : Maya Zerrouki LUNDI 4 NOVEMBRE 15H. Rencontre : « Littérature de l’intime, graphie du corps » Les auteurs : Nouredine Saadi et Amin Zaoui) nous parleront de profondeurs charnelles de la littérature, de l’écriture comme pulsion… Et aussi « d’esthétique de vérité », de complétude du texte quand intervient le corps, le désir, la sensualité… Mod : Rachida Moncef MARDI 5 NOVEMBRE 15H Rencontre : « Émigrés, réfugiés, exilés : la reconnaissance par la littérature » Les auteurs Saud Al Sanoussi (Koweit), Suzanne El Kenz (Palestine/Algérie) ont pour protagonistes des êtres particuliers, en mouvement, en attente, en projet… Nouveaux esclaves, ainsi que le conceptualise la sociologue Saskia Sassen ; dommages humains collatéraux d’occupations et guerres ; Ulysse de nouvelles Odyssées ; sel et levain de nouvelles sociétés et citoyennetés… On peut tout dire des émigrés, réfugiés, exilés. Une chose et son contraire d’ailleurs. Les victimiser, les culpabiliser ou les sublimer. On doit surtout leur rendre ce qu’ils sont : pas des statistiques mais des êtres de chair et de cœur ; pas des identités essentialistes mais des individus particuliers, des itinéraires, des ratages, des succès… De bons sujets de roman et récits. Mod : Hamid Abdelkader 17H. Rencontre : « De l’autre côté du miroir » Les auteurs Kamel Daoud et Salim Bachi (Algérie) : Un romancier devient pour deux écrivains algériens personnage de roman. Il fallait oser ! Mais quel costume taillent-ils à ce maestro des Lettres ? Mod : Omar Zelig MERCREDI 6 NOVEMBRE 15H. Rencontre : « Vraisemblance et Véracité : l’imbroglio du polar » Les auteurs Barouk Salamé (France/ Algérie) et Adlène Meddi (Algérie) écrivent des « Romans Noirs » et nous font douter de la dimension fictionnelle de leurs œuvres. On y apprend. On s’y reconnait. On y croit, un peu, beaucoup, passionnément… Chercheur au sens académique du terme ; investigateur comme un certain journalisme, une sociologie participante ou une intelligence curieuse ; témoin engagé, guide des profondeurs et tréfonds… Ils sont, un peu, beaucoup, de tous ces registres et passionnément romanciers ! Entre ces strates, sur quoi emphatisent-ils ? Et d’ailleurs, le feront-ils ou nous inviteront-ils à nous débrouiller, à suivre à notre tour les indices et les pistes ? Mod : Malika Abdelaziz 17 H. Entretien : « Écrire, même dans la langue de l’exil » Rencontre avec l’écrivain : Kader Abdolah (Iran/ Pays Bas). Voici un homme qui décida de ne pas abdiquer et d’empêcher que l’exil ne l’annihile en s’outillant pour s’exprimer et être lu, sans l’intermédiation d’une traduction d’autant plus aléatoire qu’est longue la distance entre le monde, les référents d’origine et la terre d’accueil. En cela, il fait un peu penser à cet illustre prédécesseur que fut Milos Kundera… Avec Kader Abdolah, il sera donc question de l’usage du Néerlandais ; de son acharnement à quoi dire ? Et bien sûr, de cette grande inconnue que nous est en général la littérature en Iran. Mod : Malika Abdelaziz JEUDI 7 NOVEMBRE 15H. Rencontre : « Dires d’écrivaines à bâtons rompus » Aux écrivaines Rabéa Djelti, Maïssa Bey (Algérie), Ken Bugul (Sénégal), Anna Moï (Viet Nam), il est à la limite obsolète de demander si, pour une femme, écrire demeure un acte de bravoure ou s’il existe une écriture féminine. Cela semble être devenu des clichés. Mais entre ce qui paraît et est, il y a souvent une marge. En quels termes se manifeste-t-elle aujourd’hui ? Que représente pour ces femmes le fait d’écrire, celui d’être lues ? Ce ne serait là que l’Istikhbar, le prélude à ce qu’elles choisiraient d’exposer, d’échanger, de contraster… Mod : Rachida Moncef 17H. Entretien « La nouvelle littérature latino-américaine après le réalisme magique » Rencontre avec l’écrivaine Elsa Osorio (Argentine) Il y a souvent chez les écrivains des générations post-soixante dix une sorte d’agacement lorsque est évoqué le « Réalisme Magique » comme marque distinctive de la littérature sud-américaine. Il a ouvert à cette dernière l’horizon international mais paraît depuis lors l’oblitérer et frustrer les écrivains ultérieurs, dans la connaissance et reconnaissance de ce qu’ils sont et font. Le « best seller » international de Elsa Osario est, à ce jour, « Luz ou le temps sauvage », paru d’abord en espagnol et à Madrid en 1998. Les années de la dictature en Argentine en sont le thème et s’il y a une magie dans son œuvre, c’est celle des refus de l’oppression, du silence et de l’oubli. Ce qu’elle est, ce qu’elle fait, les influences dont elle se réclame seront part de cet entretien où lui sera également demandé de nous parler de la nouvelle littérature latino-américaine, en faisant un détour par l’Argentine, à elle seule une sorte de Continent intellectuel et littéraire. Mod : Malika Abdelaziz VENDREDI 8 NOVEMBRE 15H. Rencontre /hommage : « Mouloud Feraoun : sa vie, son œuvre » Rachid Feraoun et Rachid Mokhtari (Algérie). Un spécialiste de la littérature maghrébine de langue française, le fils de l’auteur disparu et un romancier nous parleront de cette grande figure de la littérature, dont nous célébrons cette année le centenaire de sa naissance, assassinée en mars 1962, à quelques jours du cessez-le-feu… Mod : Rachida Moncef 17H. Rencontre : « Littératures au Maghreb, littératures du Maghreb ? » Les auteurs Zineb Laouedj (Algérie), Habib Selmi (Tunisie), MBarek Ould Beyrouk (Mauritanie), Kamal Ben Hameda (Libye) s’appuieront sur leurs œuvres respectives pour nous les donner à connaître et brosser ce faisant une sorte de panoramique littéraire du Maghreb d’aujourd’hui. Par delà la particularité de leurs œuvres et personnalité, retrouvent-ils chez leurs pairs des préoccupations, thématiques, genres, modes et formes d’expression communs? Que partagent-ils, en quoi divergent-ils ? Peut-on légitimement parler de littératures du Maghreb ? Et d’ailleurs, ces auteurs souhaitent-ils que cette appellation s’applique à ce qu’ils font ? Mod : Hamid Abdelkader
Posted on: Tue, 29 Oct 2013 18:55:08 +0000

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