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Info sur la qualité de l eau. Pays basque : ces rumeurs des plages qui font croire au pire 19 juillet 2013 08h26 | Par Patxi Berhouet Un baigneur qui aurait perdu un oeil, un autre une jambe, un troisième ses parties intimes : les rumeurs -infondées- vont bon train sur la qualité des eaux de baignade. Les acteurs locaux démentent « Actuellement, il n’y a pas de soucis particulier avec les eaux de baignades. » L’Agence régionale de santé rassure et confirme qu’aucun cas évoqué par les rumeurs n’a été confirmé. (Photo Jean-Daniel Chopin) "L’eau est dégueulasse", "J’ai attrapé un staphylocoque en me baignant", "Un type a perdu un œil après s’être baigné". La rumeur continue à enfler sur les réseaux sociaux et dans les villes de la Côte basque au sujet de la qualité des eaux de baignade. "Beaucoup de bruits courent, se désole Alain Bacalao Cassiède de l’Anglet Surf Club. Les gens sont totalement affolés, à tort. L’eau est bien plus propre qu’en juin. Souvent les cas d’infection datent du mois dernier. En tout cas, nous n’avons rien vu au niveau du club." "La rumeur a commencé par les Landes, précise un membre de l’Agence régionale de santé (ARS). Au niveau de Bordeaux, ils ont commencé à collecter des renseignements, nous avons interrogé l’institut de veille sanitaire, cela n’a rien donné. À ce jour, sur tout notre réseau, nous n’avons eu aucun signalement inhabituel." Même son de cloche pour Guillaume Barucq, médecin et bloguer du site web Surf Prévention : "Nous n’avons eu aucune confirmation médicale. Il y avait bien eu pas mal d’infections après le pic de pollution mais la situation s’est améliorée depuis." Surfrider Foundation n’a également rien pu vérifier. «Je n’ai pas vu de problème» «On a appelé tous les hôpitaux, précise Stéphan Laxague directeur Europe de la fondation. Nous avons trois niveaux de vérifications, et les trois n’ont rien donné. Tous nos protocoles nous assurent qu’il n’y a pas de risques majeurs, le niveau bactériologique de l’océan n’est pas très élevé.» Les figures de Biarritz n’ont rien à signaler non plus. «Oui, moi aussi j’ai entendu qu’un homme avait fini avec un œil en moins à cause d’un staphylocoque, explique Robert Rabagny, surfeur et mascotte du Biarritz Olympique. Mais personnellement je n’ai jamais rien pu constater». «Je revis ce que j’ai vécu lors du naufrage du “Prestige”, se rappelle Stéphan Laxague. À l’époque déjà on avait entendu l’histoire du type qui avait perdu un œil à cause de la pollution. Les accidents les plus graves racontés par les gens ne sont pas avérés. Bien sûr le risque zéro n’existe pas mais les maladies sont souvent bénignes.» «On a tout eu, s’exaspère l’ARS. L’histoire de celui qui a perdu un œil, un autre qui a perdu une jambe et aujourd’hui on a entendu qu’un qui aurait perdu ses testicules. C’est délirant! » Les bactéries et le soleil «Mes enfants ont passé quatre, cinq jours dans l’eau, précise Alain Bacalao Cassiède. Je n’ai pas vu de problèmes depuis qu’ils ont rouvert les plages. L’eau commence à devenir propre, et il faut savoir que sur Anglet ils n’analysent que la plage de la Barre qui est la moins propre de toutes» Et dès que les analyses dépassent le seuil autorisé, la baignade est interdite. C’est ce qui est arrivé mercredi car les analyses ont détecté une pollution bactériologique ponctuelle. Depuis, elle a rouvert. «Je suis le premier à revendiquer la prudence par nature, assure Stéphan Laxague. Il est toujours mieux de surveiller les affichages avant de se jeter à l’eau. Il est aussi recommandé d’éviter de ne pas se baigner les jours de pluie ou le lendemain. Il faut savoir que les facteurs dispersants principaux sont la courantologie et la lumière. Donc plus il y a de jours de beau temps, plus la bactériologie de l’eau baisse.» «Actuellement il n’y a pas de soucis particulier avec les eaux de baignades, assure l’ARS. Tous les résultats sont affichés sur les plages et sur Internet. Et bien sûr ,dès qu’il y a un risque on ferme les zones de baignades.» Une question de directive Une autre raison pourrait expliquer le nombre plus élevé des fermetures de plages cette saison. Jusqu’à cette année, les plages de la Côte basque appliquaient la directive européenne datant de 1973 qui prévoit la fermeture de la plage à partir d’un seuil de 2000 escherichia coli pour 100 ml. «Depuis cet été, les municipalités locales ont décidé d’appliquer la directive votée en 2006», se satisfait Bernard Marti, adjoint à la mairie d’Anglet. Nationalement elle devra être appliquée au plus tard pour fin 2014. «Cette directive est déjà appliqué ici, elle durcit le règlement, précise Bernard Marti. Elle prévoit la fermeture des plages à partir de 1.000 unités pour 100ml.» Malgré tout, même sans problème exceptionnel apparent, Surfrider Foundation lance un appel à témoins et demande à tout médecin ayant trouvé un cas suspect de la contacter.
Posted on: Fri, 19 Jul 2013 18:40:06 +0000

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