Je considère donc l’extension d’encolure comme une - TopicsExpress



          

Je considère donc l’extension d’encolure comme une préparation nécessaire au relèvement. Mais au relèvement de quoi ? La difficulté dans nos discussions, comme d’ailleurs en général dans notre métier d’enseignant, est de trouver des termes justes dont la signification soit acceptée par le plus grand nombre. Parler de relèvement d’encolure n’est pas à mon sens assez précis car de la même façon qu’il faut distinguer l’extension d’encolure naturelle ou de travail, il faut aussi distinguer le relèvement d’une encolure arrondie ou renversée. Le relèvement de l’encolure n’entraine le relèvement de sa base que si le cheval décontracte sa mâchoire et avance sa nuque. Dans ces conditions le cheval monte son dos et peut abaisser ses hanches. Mais si le cheval recule sa nuque et renverse son encolure en la relevant, la base de l’encolure s’affaisse au contraire en creusant le dos et en désengageant les postérieurs. Le terme n’est donc pas assez précis puisque selon la manière par laquelle ce relèvement se fait, il peut entrainer quelque chose ou son contraire. C’est pourquoi je préfère parler de relèvement de la base de l’encolure, ou du bout de devant, car c’est l’ensemble de l’avant-main, du garrot à la nuque qui doit se relever, et pas seulement l’encolure. L’action nécessaire est bien sûr le demi-arrêt tel qu’il a été décrit par beaucoup d’auteurs, à commencer par La Guérinière ; une résistance très brève de bas à haut sur la commissure des lèvres, suivie immédiatement d’une descente de main. La résistance provoque un reflux de la masse vers l’arrière-main et la descente de main amène le cheval à remonter sa base d’encolure pour se porter de lui-même. Il est important de comprendre que c’est la descente de main qui fait l’efficacité de l’action globale. Une action prolongée, et surtout dirigée d’avant en arrière, provoquerait un appui et diminuerait l’effet escompté. Pour clore cette série consacrée à l’extension et au relèvement, il faut insister, comme cela a été dit par de nombreux commentateurs, sur le fait que c’est la capacité de passer d’une attitude à l’autre, sans perdre l’équilibre et la cadence, qui est la marque du cheval juste et non le maintien prolongé dans une attitude quelconque.
Posted on: Thu, 31 Oct 2013 05:13:31 +0000

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