Justice- Affaire Bibi Ngota 2 Amougou Belinga et Bosco Tchoubet - TopicsExpress



          

Justice- Affaire Bibi Ngota 2 Amougou Belinga et Bosco Tchoubet cités au tribunal Dans le cadre de leurs dépositions à la barre ,certains témoins de la défense ont indiqué que c’est le Pdg du groupe l’anecdote ainsi que le promoteur de la chaîne urbaine Tbc radio qui étaient les véritables commanditaires des lettres d’excuses adressées par les accusés à l’ancien ministre d’Etat Sgpr. Par conséquent, le procès a été renvoyé au lundi 11 novembre prochain pour les réquisitions du ministère public. Près de neuf heures d’horloge, c’est le temps qu’aura mis l’audience d’hier au Tgi du Mfoundi. Au sujet de l’affaire opposant le ministère public au Dg du port autonome de Douala (Pad) à propos de la complicité présumée de falsification du sceau et des poinçons de l’Etat. Lors de la précédente séance, les avocats d’Etoundi Oyono s’étaient évertué à démontrer que la pièce remise par le parquet au tribunal, comme étant les allégations de Simon-Hervé Nko’o était fausse et truffée d’incohérences. Après des débats houleux qui s’en étaient suivis, le président de la collégialité Gilbert Schlick avait au final, après concertation avec ses pairs, admis ledit document au dossier. Toutefois, il revenait aux avocats d’Etoundi Oyono d’apporter des arguments qui contrarieraient les thèses développées dans la fameuse soi-disant déposition. Au cours du témoignage du garde-corps du Dg du Pad, M. Aloys Etoundi, répondant aux questions des uns et des autres concernant le coup de fil, qu’il aurait passé à Bibi Ngota pour solliciter le document à la demande de son patron, l’ancien Dg de la Maetur (la fausse lettre de Laurent Esso à Adolphe Moudiki). Celui-ci a maintes fois révélé n’avoir à aucun moment connu les quatre journalistes : « Je ne connaissais pas Bibi Ngota, ni aucun d’entre eux… c’est par la presse et lorsqu’ils ont été arrêtés que j’ai été au courant de l’histoire du faux document». A-t-il insisté. Dans la foulée, il a avoué qu’eu égard à son statut d’officier de police judiciaire (depuis 2006), l’enquête avait volontairement été biaisée et bâclée, alors même que les bandes vidéographiques auraient pu être exploitées pour savoir, si oui ou non Hervé Nko’o avait été reçu par l’ex Dg. Relativement à la position de son ancien bureau à la Maetur , Aloys Etoundi a allégué, que l’édifice qui abrite les services de la Maetur est constitué de cinq niveaux. Son bureau a-t-il dit, se trouvait au 3ème étage de l’immeuble, à proximité de celui d’Etoundi Oyono. Ce qui a une fois de plus, permis de contrarier les dires contenues dans la prétendue déposition de Nko’o. Déjà, dans une longue interview parue avant-hier, dans les colonnes du journal Indices Economiques, Simon-Hervé Nko’o nie formellement être l’auteur des allégations qui lui sont imputées. Or, en même temps, il reconnaît avoir été bel et bien été reçu par Etoundi Oyono, pendant que l’ex Dg nie l’avoir rencontré. En fait, excepté le long témoignage de Serges Sabouang Yen, Dp du journal La nation d’Afrique qui a été constant comparativement à sa première déposition. Quelques confusions ont été relevées par le parquet, au sujet du fait, qu’il aurait affirmé devant le juge d’instruction, que c’est après s’être rendu compte que le document (la lettre de l’ex Sgpr Laurent Esso) était faux qu’il s’était abstenu de publier l’insertion… établissant ainsi une causalité entre l’insertion et la publication du faux document. Cependant, Jean-Marie Nouga a précisé qu’une abondante activité épistolaire a meublé le séjour de Serges Sabouang à la prison de Kondengui, d’où le journaliste aurait commis en tout cinq lettres : la première (datée du 1er Avril 2010) adressée à l’ancien vice premier ministre chargé de la justice Amadou Ali. La seconde écrite le 12 Avril 2010 qu’il a qualifié de lettre d’excuses ayant été adressée à l’ex Sgpr Laurent Esso. La troisième rédigée le 25 Août 2010 ainsi que la quatrième (du 30 septembre 2010) et la cinquième du 22 octobre 2010 ayant été adressées au président Paul Biya. Détail important, le Dp de la nation d’Afrique a clairement prétexté avoir écrite la deuxième lettre destinée à Laurent Esso sous l’instigation d’ Amougou Belinga et de Bosco Tchoubet qui leur promettaient de solliciter l’indulgence de Laurent Esso. Pire encore, Harris Mintya a enfoncé le clou en assurant que le Pdg du groupe l’anecdote avait envoyé son directeur des rédactions M. Nestor Djiatou et un autre responsable de son entreprise pour lui remettre cinq millions de francs contre collaboration. Si à aucun moment, il n’a précisément donné les tenants et les aboutissants de ladite transaction. Le troisième témoin de la défense a avoué au tribunal avoir été libéré par les bons soins de Paul Biya lui-même. Lors de sa déposition, il a également indiqué avoir rencontré le ministre Alain Edgar Mebe Ngo’o par le biais de son proche, un certain commissaire principal Ateba ; lors de leur rencontre et après inspection de la fausse lettre, l’actuel Mindef lui aurait dit que la signature sur le document n’était pas celle de Laurent Esso. Globalement et comparativement aux audiences antérieures, l’on a assisté à un véritable déploiement des avocats d’Etoundi Oyono et plus principalement, celui de Me Christian Ndongo qui a fait admettre plusieurs nouvelles pièces à décharge dans le dossier. Par conséquent, les discours aux élans tribalistes ainsi que les allusions faites par Jean-Marie Nouga à Laurent Esso ont quelque peu perturbé le cours normal de l’audience. Au gré des contrevérités, il a argué que l’actuel garde des sceaux, avait confié l’enquête à ses frères « Sawa » : commissaire Ngolle de regretté mémoire, le divisionnaire Djom Beaulys et surtout à l’officier de police, en service à la sous direction des affaires criminelles Bedjedi Lobé. Au moment où l’on entame la phase cruciale des réquisitions du parquet, il est important pour toutes les parties de relativiser les propos de Simon-Hervé Nko’o pour la manifestation de la vérité. Quant on se souvient qu’il y’a quelques mois, le faussaire avait sollicité des millions à Etoundi Oyono pour le défendre, il va sans dire qu’on ne saurait à aucun moment lui accorder la présomption de bonne foi. En même temps, la parution dans le journal Indices Economiques de sa photo, de l’interview ainsi que des fac-similés de sa fameuse lettre pourrait s’apparenter à une campagne de manipulation au profit d’Etoundi Oyono et rien de plus. De ce postulat, admettons tout simplement que ce fameux journal, n’apportera rien de nouveau au tribunal pour éclairer sa lanterne, dans cette scabreuse affaire. Pire, il l’embrouillera encore davantage, dans le seul but d’éloigner la vérité, au besoin même de l’assassiner. Yves Junior Ngangue
Posted on: Fri, 08 Nov 2013 20:50:30 +0000

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