LE SYNDROME DE LACCOMPLISSEMENT TOTAL: Voici ce que lon disait - TopicsExpress



          

LE SYNDROME DE LACCOMPLISSEMENT TOTAL: Voici ce que lon disait des trois astronautes dAPOLLO. Il y a de cela quelques annees. Cetait bien avant la mort de Neil Armstrong. Neil A. Armstrong, le premier homme à marcher sur la Lune, sans doute l’explorateur le plus important depuis Christophe Colomb, s’est retiré de la vie publique dans son Ohio natale. Il ne donne aucune entrevue. Après un long passage à l’université de Cincinnati (Ohio), il s’est lancé dans les affaires et présida une société de systems électroniques, AIL Systems. Certains prétendent qu’il ne s’est jamais remis de son «pas de géant» accompli au nom de l’humanité. La rumeur américaine affirme que, depuis qu’il est revenu de la Lune, il n’est plus tout à fait le même. Il souffre, dit-on, d’une maladie rare : le syndrome de l’accomplissement total. Ayant concrétisé le plus suprême de ses rêves, il aurait perdu le goût de tout. Edwin « Buzz » Aldrin a raconté dans son autobiographie Retour à la Terre (1974) la difficile transition entre le pinnacle de l’exploration de l’espace et une retraite d’une profession qu’il ne pouvait plus exercée étant donné l’abandon des vols humains après le programme Apollo. Il fit l’expérience d’abord d’un malaise, puis d’une insatisfaction, une grosse mélancolie, qui débouchèrent sur la dépression, les traitements psychiatriques, et l’alcoolisme. Il avoua les ravages de l’alcoolisme qui provoquèrent en partie son divorce. Il a subi une difficile cure de désintoxication et un séjour en hospital psychiatrique dans les mois qui ont suivi sa mission. L’astronaute a bel et bien craqué. Le fardeau avait été trop lourd. De plus, il y avait ce regret, jamais entièrement exprimé, de n’avoir été que le second à poser son pied sur la Lune; une frustration constante, un sentiment de gâchis. Aujourd’hui, Aldrin, le plus médiatique des trois astronautes de la mission Apollo 11, donne de nombreuses conferences autour du globe sur son expérience de la conquête de la Lune, écrit des livres, et agit comme consultant auprès de companies informatiques. Michael Collins, resté en orbite lunaire dans le module de commande et n’ayant jamais mis les pieds sur la Lune, n’a eu de cesse que de retrouver l’anonymat. Après la mission Apollo 11, il devint porte-parole du department d’Etat, puis directeur du Musée de l’air et de l’espace de Washington avant d’être sous-directeur de la Smithsonian Institution. Aujourd’hui à la retraite, il écrit et pêche en Caroline du Nord.
Posted on: Fri, 18 Oct 2013 10:42:30 +0000

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