LES CAUSES DU KYSTE OVARIEN Chez une vache normale, à la fin - TopicsExpress



          

LES CAUSES DU KYSTE OVARIEN Chez une vache normale, à la fin d’un cycle, la libération de l’hormone gonadolibérine (GnRH) par l’hypothalamus au niveau du cerveau entraîne la libération des hormones FSH et LH par l’hypophyse et permet d’amorcer un nouveau cycle. La production d’œstrogène par le follicule dominant agit sur l’hypothalamus et influence également la libération de FSH et LH. Le déséquilibre hormonal responsable du kyste ovarien peut survenir à plusieurs niveaux. Une des causes fréquemment retenue est une libération insuffisante de LH pour induire l’ovulation. Une autre cause possible est que le follicule soit insensible à la LH produite à cause d’un manque de récepteurs au niveau de sa paroi. L’hérédité pourrait prédisposer les vaches au développement d’un kyste ovarien bien que le gène responsable ne soit pas connu. Une production laitière élevée ne semble pas être un facteur de développement du kyste ovarien. Par contre, le stress est souvent associé à ce problème de reproduction. Les hormones libérées en réponse au stress empêcheraient la libération de la LH, l’hormone nécessaire à l’ovulation. Quelques facteurs nutritionnels tels que le déficit énergétique, le bêta-carotène, le sélénium et les intoxications par les œstrogènes présents dans les fourrages sont souvent mentionnés pour expliquer la présence du kyste ovarien chez la vache laitière. TRAITEMENT Le premier objectif du traitement du kyste ovarien est de déclencher le cycle œstral de la vache dans les plus brefs délais. La première phase du traitement est une injection de GnRH ou d’un analogue qui transforme le kyste folliculaire en kyste lutéal. Ce traitement permet un taux de guérison de 75 % à 80 % et l’apparition d’un œstrus normal de 21 à 27 jours suivant la première injection. La deuxième phase consiste à utiliser une autre hormone, la prostaglandine, entre le 9e et le 14e jour après l’injection de GnRH afin de faire régresser le kyste lutéal et d’induire des chaleurs normales dans les plus brefs délais. Après le traitement, le taux de conception est normal, soit de 37 % à 55 % avec un intervalle moyen entre le traitement et la conception de 80-90 jours et un taux de guérison global de 92 %. Malgré un taux de guérison spontanée assez élevé durant les premiers mois de lactation, il est reconnu que les animaux traités dès les premiers mois de lactation ont de meilleurs indices de reproduction.
Posted on: Wed, 17 Jul 2013 02:41:31 +0000

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