LES LEÇONS DU MALI QUE LE FPI N’ASSIMILERA JAMAIS Voilà un pays qui est en train de solder en moins de 3 ans sous nos yeux une crise beaucoup plus grave que la nôtre (la crise Ivoirienne). Après le Coup d’Etat contre le président ATT, le Mali s’est trouvé en train d’être dirigé par des autorités illégitimes, à qui le monde entier a tout de suite tourné le dos. En face de ces autorités des opposants attirés par l’appât du pouvoir, une armée très divisée et affaiblie, et surtout 4 mouvements armés dont un démembrement d’ALKAÏDA qui n’est plus à présenter. Les Maliens et leurs autorités n’ont jamais cherché à accuser un voisin, nonobstant le fait que 60% du territoire était occupé par des armes venues de pays voisins, des hommes venus de pays voisins, et des pays voisins qui s’opposaient à une intervention militaire pour libérer leurs territoires. Des territoires voisins ont servi et servent encore d’ailleurs de zones de repli pour ces Jihadistes. Les autorités maliennes et les Maliens ont assumé leur faiblesse, ont fait profil bas et ont courageusement appelé à l’aide sans défier qui que ce soit. Ils n’ont pas lancé d’attaque unilatérale pour essayer de reconquérir leurs territoires perdus. Finalement ce sont les plus forts dans cette crise (les mouvements armés) qui ont perdu patience et ont commis l’évidente erreur de poursuivre leur conquête. Un autre défi était celui du retour du pays sur la scène internationale en démontrant au monde entier l’attachement du Mali aux valeurs démocratiques. Pour cela les dirigeants et la classe politique malienne de devraient montrer que le Mali et la vie des Maliens est supérieur aux intérêts des individus, des partis et des égaux. Ils viennent brillamment de réussir cette autre étape. LEÇONS : Il est possible de battre un ennemis ou adversaire sans former un coup de point soi-même. Le Garçon comme on dit ici, ce n’est pas celui qui le proclame partout, c’est celui qui l’est vraiment parce que quand il y a palabre il gagne toujours. Ce n’est pas celui qui n’arrête jamais de faire palabre alors qu’il est toujours battu. La vraie force, la plus sûre, est l’intelligence ; les muscles tout le monde en possède. La politique est un jeu de séduction perpétuellement orienté vers ceux qui ne sont pas avec nous aujourd’hui et fondé sur le capital CREDIBILITE du politicien. La pire erreur à commettre quand on gouverne est de croire que la politique n’est que de l’enfarinage ou de la boulangerie, d’autant plus que l’enfarineur ou le boulanger n’échappe jamais lui-même à sa farine. OUSSOU YAO FRANK
Posted on: Tue, 13 Aug 2013 12:00:54 +0000
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