La RDC dénonce la mobilisation de l’armée rwandaise à la - TopicsExpress



          

La RDC dénonce la mobilisation de l’armée rwandaise à la frontière entre Goma et Gisenyi. Kinshasa, 16/09/2013 / Politique Un incident s’est produit dimanche 15 septembre à la frontière entre la RDC et le Rwanda. Le gouvernement Rwandais dit avoir arrêté un soldat qui était lourdement armé et présent sur son territoire à Gisenyi. Pour la RDC, l’homme était kidnappé alors qu’il circulait sur une zone neutre. En tout cas, l’incident s’est produit dans un contexte de relations déjà tendues entre les deux pays alors que le Rwanda a déployé des troupes à la frontière avec son voisin ; déploiement qui inquiète la SADC. C’est ce qu’a déclaré la SADC ce week-end ; déclaration saluée par les autorités de la RDC qui, de leur côté voient ce déploiement comme la preuve d’une collusion entre le Rwanda et le M23. Réagissant sur cette situation, Lambert Mende, porte-parole du gouvernement congolais a fait savoir au micro de RFI : « nous sommes très inquiets et nous l’avions dit aux Nations unies, à la SADC et à l’Union africaine. Nous avions demandé des explications à nos voisins rwandais sur les raisons réelles de ce déploiement parce que la RDC n’est pas en guerre contre le Rwanda. Pourquoi lorsque la RDC appuyée par la communauté internationale est occupée à neutraliser les forces négatives, le Rwanda se sentirait tellement concerné au point de sonner la mobilisation générale. Nous contestons évidemment avec fermeté contre cet appui manifeste du Rwanda aux forces négatives du M23 que constitue le déploiement des éléments rwandais. Il n’ y a pas meilleure démonstration de cette collusion que nous n’avions cessé de dénoncer. Ce que le Rwanda a toujours nié ». Le militaire congolais enlevé par des policiers rwandais sera libéré mardi Des responsables des Forces armées de la RDC (Fardc) au Nord-Kivu indiquent que le militaire congolais kidnappé par des policiers rwandais le dimanche dans la zone neutre à la frontière entre les deux pays sera libéré ce mardi 17 septembre. Le lundi, une équipe du mécanisme conjoint de vérification de la frontière de la CIRGL s’est rendue à Gisenyi, la ville rwandaise frontalière de Goma, où est détenu le sous-officier congolais. Des sources sur place indiquent que les délégués du mécanisme conjoint de vérification de la frontière se sont rendus dans la ville rwandaise pour recueillir des informations sur l’incident qui a conduit à l’arrestation du sergent major Munanga Lusakana. Les services de sécurité rwandais ont accusé le militaire congolais d’avoir traversé la frontière « lourdement armé, habillé en tenue de combat, transportant toutes sortes d’engins militaires ». De leur côté, les responsables militaires congolais soutiennent que le sergent Munanga Kusakana revenait d’une visite de famille lorsqu’il a été intercepté dans la zone neutre par trois policiers rwandais qui l’auraient ensuite tiré du côté du Rwanda. Le porte-parole des Fardc au Nord-Kivu, lieutenant-colonel Olivier Hamuli, cité par l’AFP, a précisé que la zone neutre est une « rue de 5 à 7 mètres de longueur qui marque la frontière entre la RDC et le Rwanda ». La SADC a prévenu le Rwanda C’est avec raison que la Communauté de développement de l’Afrique Australe (SADC), à l’issue d’un sommet en Namibie la semaine dernière, « s’inquiète du déploiement des troupes rwandaises à la frontière et exprime son espoir que le Rwanda n’envisage pas d’envahir la RDC ». Ce sont les mots utilisés par l’organisation régionale, indique Rfi. Ils sont forts et traduisent la réelle inquiétude de la SADC qui craint qu’une déstabilisation du Congo ne se propage plus au sud. Dans son communiqué, l’organisation appelle également les voisins de la Rdc « à contribuer à la paix de la RDC », et se félicite de « la pression militaire exercée sur les rebelles du M23 et les autres forces négatives ». Selon Jackie Cilliers, spécialiste de la SADC à l’Institut d’Etudes de Sécurité de Pretoria cité par notre source, c’est un communiqué relativement ferme. Jackie Cilliers souligne que, sur le dossier RDC, tous les pays de la SADC sont unis. Les pays de la région sont réellement inquiets qu’une déstabilisation du Congo ne s’entende plus au sud. Selon le directeur de l‘ISS, la région a beaucoup investi en RDC par l’envoi de troupes - l’Afrique du Sud et le Malawi contribuent à la Brigade d’intervention actuellement déployée dans l’Est de la RDC-, et par de la formation et de l’aide aux élections. Lors du dernier scrutin en RDC, des troupes sud-africaines avaient été envoyées en renfort pour distribuer du matériel électoral. Le directeur de l’ISS ajoute que les pays de la région et notamment l’Afrique du Sud sont de fervents partisans d’une solution africaine aux problèmes africains. Une réunion noire à Rumangabo Entre-temps, nous apprenons qu’une « messe noire » s’est tenue, toujours hier dimanche, à Rumangabo entre une délégation de l’armée rwandaise et leurs vassaux du M23. Cette réunion visait à faire une évaluation de la situation catastrophique vécue par le M23 aux alentours de Goma lors des derniers affrontements avec les FARDC, mais aussi à planifier des nouveaux massacres en Rdc. Le Gouvernement de la République qui est conscient de cette menace grave a pris des mesures qui s’imposent, en redoublant la vigilance des FARDC. Quant à la guerre qui s’est déroulée sept jours durant entre les FARDC et la coalition RDF-M23, retenons que ce mouvement rebelle a enregistré un bilan macabre de 517 blessés graves, 292 morts dont 5 lieutenants-colonels, 13 majors et 4 commandants bataillon. Du côté rwandais, le bilan est de 183 blessés graves, 76 morts, un lieutenant colonel du nom de Ngudiyoukouri Kaberuka et 6 capitaines. L’Avenir Les Ougandais envahissent progressivement Mahagi, selon les chefs locaux. Radio Okapi, le 16 septembre 2013 Les autorités coutumières locales et la société civile ont alerté Kinshasa sur le danger qui pèse sur le territoire frontalier de Mahagi (Province Orientale). En plusieurs endroits, ce territoire congolais est envahi progressivement par les Ougandais, notamment à Rodo et Djupu Chama, ont-elles affirmé samedi 14 septembre. Le chef du groupement Palara, Ucoun Anyolito, a également accusé les Ougandais de construire progressivement au-delà des bornes héritées de la colonisation: «Il y a des bornes qui existent depuis bien longtemps. Les premières bornes sont sur les monts Acu et Assina. Il y a encore un béton qui existe bel et bien jusqu’à présent. Les Ougandais disent que la grande partie vers le milieu fait partie de leur territoire. C’est faux et archifaux!» Plus de trois cents militaires ougandais avaient assiégé la localité de Sisi Rodo dans le territoire de Mahagi pendant deux semaines en août dernier. Bien qu’elles se soient retirées, elles rôdent toujours aux alentours, selon de sources locales. La tension est en effet montée depuis trois mois à la frontière entre la RDC et l’Ouganda à Mahagi. En juin dernier, les autorités congolaises avaient déplacé la barrière douanière congolaise d’Assina de 400 mètres, la rapprochant de la frontière. Elles affirmaient vouloir ainsi lutter contre la fraude douanière. Accusant la RDC d’avoir violé la frontière, l’armée ougandaise avait déployé des militaires dans le secteur. «L’invasion du territoire de Mahagi par les troupes ougandaises est une humiliation du peuple congolais!», a déclaré samedi 14 septembre l’évêque du diocèse catholique de Mahagi Nioka, Mgr Sosthène Ayikuli. Il a appelé le gouvernement congolais à prendre au sérieux cette affaire qu’il a qualifiée de «menace permanente» dans la partie septentrionale de la RDC. L’invasion d’un État souverain par un autre en plein 21e siècle «est très grave [et] inacceptable », a affirmé Mgr Ayikuli: «On est choqué en tout cas. C’est une incursion parce que [les militaires ougandais sont entrés] vraiment dans notre territoire. Nous nous demandons comment ceci peut être possible: un pays souverain qui voit ce genre des choses, c’est trop!» Pour rappel... parce que la mémoire est une faculté qui oublie! Ituri : la borne frontière avec l’Ouganda ramenée à plus ou moins 9 kilomètres, à l’intérieur de la RDC, selon l’ADG de l’Ofida Radio Okapi, le 29 mai 29 A l’issue d’une visite de travail qu’il a effectuée mercredi à Mahagi, en Ituri, l’administrateur délégué général de l’Office des douanes et accises (Ofida), Deo Rugwiza, a exprimé ses inquiétudes sur l’emplacement actuel de la barrière douanière dans ce territoire. Il a constaté que celle-ci est très éloignée de la frontière naturelle entre la RDC et l’Ouganda, rapporte radiookapi.net Le numéro un de l’Ofida voudrait, donc, rapprocher cette barrière de la frontière réelle qui sépare les deux pays. Cependant selon lui, son initiative est butée à un obstacle. Il l’a expliqué : « Aujourd’hui, le bureau de la douane se trouve à pratiquement plus ou moins 9 kilomètres de la frontières avec l’Ouganda. L’idéal, c’est de rapprocher ce bureau de la frontière. Mais j’aimerais au passage signaler qu’il m’a été rapporté que la borne qui fait frontière entre nos deux pays, l’Ouganda et la RDC, a été déplacée de la frontière naturelle qui est d’ailleurs un ruisseau qui sépare nos deux pays, vers l’intérieur de notre pays. Je le dis pour que les autorités qui vont m’entendre puissent vérifier ce cas. Parce que, sinon, ce serait accepter le fait accompli, de dire, voilà, là où se trouve le bureau de l’Ofida, c’est là la réelle frontière, alors que je viens de vous le dire, la borne a été déplacée. L’idéal serait de résoudre cette question très rapidement, avant que nous ne puissions construire nos bureaux à la frontière, réelle et effective. » Mahagi : des policiers ougandais font une incursion à Panzudu, en terre congolaise Radio Okapoi, le 2 juin, 2009 Les faits se passés samedi dernier. Un groupe de policiers ougandais armés, a fait une incursion à Panzudu, village congolais situé à 13 kilomètres de Mahagi centre. Selon l’administrateur du territoire de Mahagi et des responsables de la société civile locale, les assaillants étaient accompagnés par le commissaire de district ougandais de Nebbi, frontalier avec la RDC, et ont interdit la poursuite des travaux de construction des bâtiments qui vont abriter la police spéciale des frontières dans cette localité, rapporte radiookapi.net Ces faits ont été confirmés par un officier FARDC qui a requis l’anonymat. D’après cette source, c’est à bord d’un véhicule que les policiers ougandais sont entrés sur le territoire congolais. Ils ont effectivement ordonné aux conducteurs des travaux de construction des bâtiments de la police spéciale congolaise des frontières de tout arrêter, sous prétexte que ces travaux étaient effectués sur le territoire ougandais. L’autorité administrative ougandaise (le commissaire de district de Nebbi) qui les accompagnait a soutenu cette thèse, précisant que la zone faisait l’objet d’un litige frontalier entre la RDC et l’Ouganda, et qu’il fallait, pour cela, a-t-elle expliqué, ouvrir un dialogue avec son homologue congolais (l’administrateur du territoire de Mahagi) pour régler le conflit. De son côté, l’administrateur assistant de Mahagi a déclaré que la commission mixte de vérification des limites frontalières RDC Ouganda, avait confirmé que la zone en question se trouve bel et bien sur le sol congolais. Aux dernières nouvelles, le comité de sécurité de Mahagi a ordonné ce lundi la poursuite des travaux de construction des bâtiments à Panzalu qui devront s’effectuer sous la surveillance des éléments des FARDC. Distribué par: Mwalimu Kadari M. Mwene-Kabyana, Ph.D.
Posted on: Tue, 17 Sep 2013 20:03:41 +0000

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