La face cachée de Mohamed Raouraoua, le président de la FAF : - TopicsExpress



          

La face cachée de Mohamed Raouraoua, le président de la FAF : Fric, influences et trafic de devises (3ème partie) Pour son 3ème mandat à la tête de la Fédération Algérienne de Football, quel programme propose Mohamed Raouraoua en dehors de l’objectif d’une qualification à la phase finale de la Coupe du monde de football 2014 ? Une qualification qui sera l’œuvre d’un entraîneur étranger, de joueurs nés et formés à l’étranger et, tout compte fait, la qualification ne sera guère le fruit d’une politique de développement comme le furent celles de 1982 et de 1986. Et la question qui continuera de revenir en boucle chez tous ceux qui connaissent Raouraoua est de savoir si ce dernier persistera-t-il dans sa politique chaotique qui a plongé le football algérien dans un abîme d’où il lui sera difficile d’en sortir à moins qu’une révolution vienne tout bousculer. Et ce n’est pas l’actuel locataire de Dely Brahim qui la fera cette révolution. Ayant instauré le professionnalisme à la va-vite sous peine de se voir sanctionné par la FIFA, comme il le prétend, Mohamed Raouraoua a fait du football algérien le champ par excellence de toutes les malversations où la politique de la «chkara» et du cabas a plongé le football algérien dans les bas-fonds où sévissent les trabendistes et les baggara, imposant à ce qu’il y a de plus honnêtes comme dirigeants de suivre la même voie ou c’est l’asphyxie. En un mot comme en mille, Raouraoua a mis le football algérien hors-la-loi. Le football algérien et le président de la fédération sont hors-la-loi Oui, le football algérien est hors-la-loi. Sinon, comment expliquer que les primes de signature qui se chiffrent à des centaines de millions de dinars se font payer en liquide sans que le bénéficiaire ne paye ni impôt ni cotisation sociale. Tout comme le club employeur qui paye un joueur à 2 millions de dinars (200 millions de centimes) ne verse aucun centime au titre des charges patronales. Autre cas en matière d’actes illégaux en matière de gestion, le règlement des salaires des entraîneurs et joueurs étrangers. Ces derniers sont payés en devises sonnantes et trébuchantes. Les salaires sont versés dans des comptes bancaires à l’étranger. Mais ces entraîneurs sont-ils assurés ? Payent-ils leurs impôts en Algérie ? Dans la plupart des cas, pour ne pas dire dans tous les cas, tout se fait dans l’informel, et je ne pense pas qu’un seul entraîneur étranger paye ses impôts et ses cotisations sociales. Et ce n’est nullement de leur faute. Souvent, eux aussi, ils sont victimes de la filouterie de certains présidents de clubs. Ils sont nombreux à saisir la FIFA pour se faire régulariser. Nouzaret, Bracci et tant d’autres joueurs et entraîneurs ont dû recourir à la plus haute instance dirigeante du football dans le monde. Un cas m’a interpellé, il n’y a pas longtemps, et personne au sein des pouvoirs publics n’a bougé le petit doigt. Un quotidien sportif rapportait le plus normalement du monde que M. Roger Lemerre, avant de signer au CSC, avait exigé le versement intégral de son salaire qui s’élève à 20 000 euros par mois, soit 480 000 euros. Le président du CSC, pour préserver les intérêts de son club, a jugé utile de ne lui verser que le salaire d’une année. Celui de la deuxième année, il a préféré le placer dans une banque du Luxembourg pour éviter les frais bancaires qu’aurait à payer le club si l’argent avait été placé en France, justifie le journaliste qui rapporte l’information. Le hic dans cette histoire est que personne ne s’est interrogé à propos de la régularité de l’opération. Quelle est l’origine des fonds à placer au Luxemburg ? Comment seront-ils comptabilisés dans la gestion du club ? Est-ce que Mr. Lemerre a payé ses impôts en Algérie pour les 240 000 euros encaissés au titre de la première année du contrat ? Autant de questions qui semblent échapper complètement aux dirigeants du CSC, qui ne sont pas les seuls à faire dans ce genre de pratiques et pour lesquelles ils ne sont nullement blâmables, tant l’illégal est entré dans les pratiques et les mœurs du football algérien tel que conçu par Mohamed Raouraoua. Le président de la FAF n’a jamais tenu compte des lois de la République. C’est lui-même qui encourage le trafic de devises dont il est un fervent pratiquant. Dernière action en date à mettre à son actif en la matière, et comme le rapporte le quotidien «El-Bilad» dans son édition d’hier (10 mars 2013), Mr. Raouraoua a rassuré le président de l’Entente de Sétif, Hacène Hammar, qu’il règlera le problème du joueur franco-algérien, Karoui, arrêté en 2011 à l’aéroport Houari Boumediene d’Alger en flagrant délit. Traduit en justice, son passeport lui a été retiré et il doit comparaître prochainement pour délit de fuite de capitaux et trafic de devises. Mr. Raouraoua, en superman qui vole au-dessus des lois de la République, a promis de faire le nécessaire pour que force restera à l’impunité et à l’illégalité. Oui, «l’homme fort» du football algérien est bel et bien au-dessus des lois. Parler de cotisations salariales et sociales ou de charges patronales au président de la FAF, c’est tout simplement du chinois. Sinon, à combien reviendraient les charges des membres du staff des équipes nationales ? Le passeport français, un critère de compétence ? La question du paiement des cotisations sociales, des charges patronales et des impôts concerne aussi l’entraîneur national Hallilodzic et les membres du staff technique payés en devises. Car, faut-il dire que la quasi-totalité des membres du staff technique se considèrent comme coopérants, bien que certains d’entre eux sont d’origine algérienne. Dans leur majorité porteurs de passeports français comme si ce dernier était un critère de compétence. D’ailleurs, cette mode du passeport français, qui est passée des joueurs pour se transmettre au staff technique, a fini par toucher même le bureau fédéral. Dans celui qui vient d’être désigné, pas élu, par Raouraoua, on dénombre pas moins de trois membres. Il ne fait pas bon d’être algérien dans les hautes sphères du football algérien. Le président de la FAF n’a-t-il pas déclaré qu’il n’y a pas de compétences en Algérie ? Il oublie que tous les titres remportés jusqu’ici par le football algérien sont l’œuvre d’entraîneurs algériens, que ce soit au niveau des équipes nationales ou des clubs. C’est normal qu’il ignore cette vérité, du moment qu’il ne faisait pas partie du monde du football à cette époque. Les médailles d’or des jeux méditerranéens (1975) et africains (1978) sont l’œuvre de Rachid Mekhloufi, la coupe d’Afrique des nations remportée en 1990 a pour maître d’œuvre Abdelhamid Kermali et ses assistants Fergani, Saâdi et Abdelwahab, la première coupe d’Afrique des clubs champions remportée par le Mouloudia d’Alger l’a été sous la conduite d’Abdelhamid Zouba. Les coupes d’Afrique remportées par la JSK et l’ESS l’ont été avec Mahieddine Khalef et le défunt Mokhtar Arribi. Raouraoua humilie le peuple algérien et le Président de la République par le salaire de Hallilodzic Ces entraîneurs qui ont fait la gloire du football algérien ne touchaient pas le 1/10ème du salaire que perçoit, aujourd’hui, le franco-bosniaque Vahid Hallilodzic. Un salaire qui dépasse les 60 000 euros par mois, soit 600 millions de centimes, selon le taux de change officiel ou 1 milliard, selon le taux au marché parallèle. Ce salaire est une véritable insulte aux Algériens, y compris le président de la République. L’homme, pour rappel, travaille à temps partiel. Il ne vient en Algérie qu’à l’approche des matchs. Il est arrivé même qu’on a déplacé les staffs médical et administratif pour un stage en France de 2 joueurs, oui, 2 (deux) pour lesquels il a été loué un centre d’entraînement. Parce que M. Hallilodzic ne pouvait pas se déplacer en Algérie pour des raisons personnelles. Ces deux joueurs ne jouaient même pas dans leurs clubs respectifs. Avec 60 000 euros par mois, sans compter les primes, Raouraoua a fait de Hallilodzic l’homme le mieux payé de l’histoire de l’Algérie. Et pour quel résultat ? Une honteuse dernière place à la CAN 2013, avec un pauvre petit point que Raouraoua et certains de ses larbins ont voulu transformer en triomphe. Hallilodzic, ivre mort avec ses joueurs après le match contre la Côte d’Ivoire D’ailleurs, personne n’arrive à comprendre la soumission du président de la FAF à son employé, le sélectionneur national qui adopte le même comportement que lui sauf que, cette fois-ci, c’est Raouraoua qui subit l’arrogance et le dédain. Convocation de joueurs manquant de compétition. Des choix tactiques complètement débiles (contre la Tunisie et contre le Togo (CAN 2013) et, surtout, une inexplicable volonté de briser le meilleur joueur algérien à l’étranger, le jeune Ryad Boudebouz, qui a porté son choix sur son pays d’origine à 19 ans alors qu’il était le seul joueur à pouvoir prétendre à une sélection en équipe de France. Boudebouz est écarté de l’EN depuis belle lurette. Pas seulement depuis la CAN. Car le motif disciplinaire retenu contre lui est ce qu’il y a de plus farfelu. Il lui est reproché d’avoir fumé du narguilé dans sa chambre. Tel est le motif selon certains envoyés spéciaux de la presse nationale sportive. Or, selon ces mêmes journalistes, après le match ayant opposé l’Algérie à la Côte d’Ivoire et qui était le dernier pour les Algériens, Hallilodzic et un bon nombre de ses joueurs se sont rendus dans un casino où l’alcool a coulé à flots. Il était ivre mort comme beaucoup de ses joueurs. Mesbah, le défenseur de Parme, était à terre. Personne n’a rapporté publiquement cette information. C’est normal ! Hadj Raouraoua, qui a manipulé avec main de maître beaucoup de journalistes, sait se montrer généreux et beaucoup d’envoyés spéciaux à la CAN se sont érigés en défenseurs acharnés du Bosniaque. Et personne ne dira que Boudebouz est victime d’une hogra. Cette hogra honnie des Algériens. Ce n’est pas l’argent du contribuable ? De qui se moque-t-il ? Pour justifier l’insulte faite aux Algériens, le président Raouraoua prétend qu’il ne puise pas de l’argent du contribuable. Selon sa logique, c’est avec l’argent des sponsors qu’il paye ses entraîneurs, les primes de ses joueurs et autres extravagances comme ces 4 hélicoptères, loués en Suisse à 5 000 euros l’appareil, pour ne les utiliser qu’un quart d’heure. Soit le temps de faire descendre les joueurs de Crans-Montana au village voisin. Pour que les gens comprennent bien que l’argent des sponsors est bel et bien l’argent des contribuables, il suffit de rappeler que les sponsors déduisent de leurs impôts l’argent qu’ils donnent à l’Equipe nationale. Comme partout dans le monde, une entreprise a le droit de sponsoriser des manifestations de quelque genre que ce soit et parrainer des associations en déduisant les frais des impôts dont elles sont redevables au trésor public. Si Mr. Raouraoua ignore cette autre vérité comme celles des compétences algériennes, cela s’inscrit dans l’ordre des choses, puisqu’il est connu pour ne pas posséder de bagages intellectuels lui permettant de saisir certaines règles économiques des plus élémentaires. Donc, les salaires des entraîneurs et les dépenses de la FAF proviennent du trésor public de manière indirecte. A lui de prouver le contraire ! 2 entraîneurs pour 3 gardiens de but Le président de la FAF n’a pas pour habitude de rendre des comptes ni de faire des comptes. Il a une manne et il sert qui il veut et comme il veut. A titre d’exemple, les salaires des techniciens de la FAF se distinguent par des disparités criardes. La plus importante est celle qui existe entre Hallilodzic, qui perçoit plus de 60 000 euros en plus d’une prise en charge totale lors de ses passages à Alger où on a mis à sa disposition une villa dont le loyer serait de 1 million de dinars par mois, et son adjoint Noureddine Korichi, qui touche 1 500 euros. Soit le même salaire que celui de l’agronome converti en expert du football alors qu’il n’a jamais tapé dans un ballon. Autre entraîneur grassement payé, celui de la sélection des juniors, Mr. Nobello, dont l’équipe a perdu tous ses matchs amicaux et de préparation à la coupe d’Afrique de sa catégorie. Il perçoit 20 000 euros. Quant à son adjoint, Bengana, il se contente de l’équivalent de 400 euros touchés en monnaie locale. Mais ce n’est rien quand on compare le salaire des adjoints et des entraîneurs en chef avec celui du directeur technique national, Mr. Laroum, qui touche à peine 1 000 euros en monnaie locale (on est obligé de compter en euros puisque les salaires sont fixés sur cette base). Et dire que le DTN est le patron de tous les entraîneurs. Cela en théorie. Mais, en pratique, Mr. Laroum n’a aucun droit de regard sur ce que font Nobello et, surtout, Hallilodzic. Un simple exemple sur le DTN qui n’a pas de droit de regard sur ce qui se passe dans les équipes nationales A et U20. La sélection nationale, version Hallilodzic, est la seule au monde à compter dans son staff technique 2 entraîneurs de gardiens de but. Ce sont Abdennour Kaoua, l’ex-international et célèbre keeper du Mouloudia d’Alger, qui a fait ses preuves en Arabie Saoudite où il a exercé en qualité d’entraîneur de gardiens de but de la sélection nationale saoudienne, et Belhadji, ancien goal remplaçant à l’ASO Chlef. Deux entraîneurs pour 3 gardiens de but dont un évolue à l’étranger. Résultat des courses, 5 buts encaissés en 3 matchs par un gardien qui n’avait pas de club depuis belle lurette mais reste titulaire en Equipe nationale. Alors que Chaouchi a été écarté de l’EN pour une seule bourde, son successeur, qui encaisse régulièrement un minimum par match sous les couleurs d’Ajaccio qui vient de l’engager après la CAN 2013, est inamovible quelles que soient ses performances. L’énigmatique Si El Bachir, le gargotier de Paris Le maintien de deux entraîneurs de gardiens de but a ses raisons. Raouraoua ne donne rien pour rien. Sa politique basée sur le relationnel a laissé beaucoup de gens s’interroger sur la présence dans l’entourage de l’EN d’une personne qui répond au prénom de Si El Bachir et qui tient une gargote à Paris. Ce Monsieur est de tous les stages de l’EN et de tous ses déplacements. Il a droit à sa dotation (cabas et équipement complet) comme tous les joueurs. Sa présence est une véritable énigme. A moins que cela relève du simple copinage. Son propre fils qu’il a placé à l’agence Air Algérie, à Nice, comme adjoint du chef d’escale alors qu’il a le niveau de 3ème année moyenne, ne bénéficie pas d’autant de générosité. Pour conclure, nous tenons à rappeler que les informations contenues dans cette enquête sont connues de beaucoup de journalistes, notamment ceux qui couvrent les activités de la FAF et de l’EN. Il y a ceux qui n’ont pas osé les publier par crainte de représailles et d’autres parce qu’ils ont tout simplement mangé dans la main de hadj Raouraoua. Nous comprenons parfaitement les craintes des uns et la reconnaissance du ventre des autres. Et comme nous ne craignons personne et nous n’avons jamais mangé chez personne, nous nous sommes permis de publier cette enquête en prenant le soin de solliciter le président de la FAF par courrier officiel afin de lui donner l’occasion de confirmer ou d’infirmer les informations publiées. Même s’il a tardé à répondre, nous restons à sa disposition pour la publication de son droit de réponse et, éventuellement, d’un complément d’informations s’il nous parvient d’autres sources. D’autre part, Mohamed Raouraoua sait mieux que quiconque que nous n’avons jamais entretenu la moindre relation et, par conséquent, il n’y a aucun règlement de compte derrière cette enquête. Une enquête qui sera suivie d’autres concernant d’autres personnages publics.
Posted on: Mon, 24 Jun 2013 20:24:16 +0000

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