La notion de contradiction performative, peu familière à la - TopicsExpress



          

La notion de contradiction performative, peu familière à la plupart d’entre nous, est issue des théories « pragmatiques » du langage, développées en particulier par le philosophe anglais John Austin (1911-1060). La notion de contradiction performative, peu familière à la plupart d’entre nous, est issue des théories « pragmatiques » du langage, développées en particulier par le philosophe anglais John Austin (1911-1060). La notion de contradiction performative, peu familière à la plupart d’entre nous, est issue des théories « pragmatiques » du langage, développées en particulier par le philosophe anglais John Austin (1911-1060 Ce philosophe analytique, auteur notamment de l’ouvrage intitulé significativement Quand dire, c’est faire (1962), a consacré une partie de ses réflexions à mettre en évidence qu’il existe une dimension « pragmatique » ou, dit-il aussi, « performative » du langage : entendre par là que certains de nos énoncés ont des effets ou constituent, en ce sens, des « performances », et non pas seulement des constatations. En clair : certaines expressions font ce qu’elles énoncent. Quand je dis : j’écris ce billet, je me borne à dire ce que je fais à cet instant précis. En revanche, quand le maire dit aux deux protagonistes d’un mariage : je vous déclare mari et femme, son énoncé « fait » quelque chose, puisqu’il a pour effet que des liens juridiquement définis s’ajoutent dès la prononciation de cette phrase aux liens affectifs et personnels qui existaient déjà entre ceux qui sont maintenant des époux. Beaucoup d’autres énoncés ont ainsi une portée pragmatique ou constituent des « performatifs » : c’est le cas, autre exemple, de l’énoncé par lequel le président d’un jury déclare le prévenu coupable ou innocent, de même que lorsque le président d’un jury de thèse déclare le candidat docteur de l’université devant laquelle il a soutenu son doctorat. Ces énoncés sont des actes, ou mieux : des actions qui s’accomplissent verbalement, et ici, dire, c’est donc bel et bien « faire ». De là cette notion d’actes de langage, aujourd’hui si courante dans le sillage de la philosophie analytique pour désigner tout l’ensemble des actions humaines qui sont effectuées au moyen de simples énoncés. Cest donc dire que les mots ontu puvoir/Ils nont une véritable force, unvéitble sens que lorsquils font AGIR.Voilà ce que vet dire : QUAND DIRE, CEST FAIRE (agir)/
Posted on: Tue, 03 Dec 2013 22:17:48 +0000

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