Lamamra réagit aux attaques marocaines : «C’est inadmissible et irresponsable» La toute dernière campagne médiatique marocaine à l’encontre de l’Algérie, orchestrée à travers l’agence MAP, a soulevé une vive réaction à Alger. Le ministre algérien des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, l’a qualifiée, hier, d’irresponsable et d’inadmissible. Sofiane Aït Iflis - Alger (Le Soir) Le ministre des Affaires étrangères, qui a animé un point de presse conjoint avec son homologue colombienne, Mme Maria Angela Holguin, a déploré cette récidive marocaine, après qu’il eut appelé le 8 octobre dernier à de la retenue. «Le 8 octobre dernier, j’ai appelé à la retenue, que de notre côté nous observons. Depuis lors, nous n’avons pas eu beaucoup de démonstration de retenue. Il y a eu auparavant la déclaration d’un responsable de parti politique que nous jugeons outrancièrement expansionniste», a-t-il noté, avant d’asséner que «ces deux incidents sont absolument inadmissibles et irresponsables». Ramtane Lamamra a conclu sa réaction par un avertissement : «J’espère que les conclusions seront tirées et que ces deux positions inadmissibles et irresponsables sont les dernières du genre que nous entendrons.» Les Marocains, pour rappel, s’en sont pris à l’Algérie, à travers une campagne médiatique orchestrée à travers l’agence officielle de presse M.A.P. Ceci est intervenu après l’appel de l’Algérie à la conférence d’Abuja (Nigeria) à la surveillance des droits de l’Homme au Sahara occidental à travers l’extension des prérogatives de la Minurso. Dans l’appel, lu au nom de Bouteflika, par le ministre de la Justice, garde des Sceaux, Tayeb Louh, l’Algérie a souligné que «la nécessité de mettre en place un mécanisme international de suivi et de surveillance des droits de l’Homme au Sahara occidental est plus que d’actualité». Le ministre des Affaires étrangères a rappelé, à l’occasion de sa conférence de presse, que le discours prononcé par Louh à Abuja est un rappel de la position bien connue de l’Algérie sur l’exigence des droits de l’Homme au Sahara occidental à travers un mécanisme international de suivi et de surveillance. Interrogé sur la position de son pays par rapport à la question du Sahara occidental, la ministre des Relations extérieures de la Colombie, Maria Angela Holguin a affirmé : «Nous soutenons l’ONU pour une solution équitable, juste et durable.» S. A. I.
Posted on: Wed, 30 Oct 2013 13:32:56 +0000
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