Le Mulhouse Basket Euro, les 20, 21 et 22 septembre au Palais des sports, regroupera quatre équipes engagées en Euroligue. Le FCM organisateur espère remplir les tribunes, histoire de prouver que le basket a toujours les faveurs du public dans la cité du Bollwerk et qu’il a eu raison de se lancer dans ce pari osé. « Certains ont eu la chance d’assister aux matches européens disputés par le MBC au début des années 90. D’autres, en revanche, n’ont pas connu cette époque. Si nous avons lancé ce projet, c’est pour eux tous. C’est un cadeau pour l’ensemble du public » , estime Frédéric Halbwachs, coordinateur du premier Mulhouse Basket Euro («L’Alsace » du 7 août) organisé par le FCM les vendredi 20, samedi 21 et dimanche 22 septembre au Palais des sports. À l’affiche, quatre équipes engagées en Euroligue, celles des Français de la JSF Nanterre, des Allemands du Bayern de Munich, des Polonais de Stelmet Zielona Gora et des Serbes de l’Étoile Rouge de Belgrade, « qui se déplacent toutes sans demander la moindre indemnité ». « Cette organisation est très importante pour nous. Elle va nous permettre de voir si les gens aiment, n’aiment pas ou plus, ou sont prêts à aimer à nouveau le basket » , renchérit Roland André, président du FCM - sous la tutelle de Francis Wilhelm, président du FCM omnisports. « Nous partons dans l’inconnu, nous envisageons donc toutes les éventualités. Un échec constituerait une énorme déception, dont nous aurions sans doute du mal à nous remettre. Un succès prouverait au contraire que nous avons eu raison de nous jeter à l’eau » , poursuit le dirigeant, convaincu que ce tournoi pourrait devenir un rendez-vous incontournable du début de saison. « Nous aurions d’ores et déjà des pistes pour l’édition 2014 avec des équipes, comme celle des Espagnols de Valence, prêtes à participer au ‘‘MBE’’ » , se réjouit-il. « Nous avons été très pros » Dans l’immédiat, l’optimisme est de mise dans le club mulhousien, qui considère avoir relevé une partie du défi qu’il s’est lancé en mettant sur pied en deux temps trois mouvements un événement sur lequel il planche depuis le mois de juin seulement. Un laps de temps réduit, qui ne lui a pas permis d’avoir les coudées franches. Beaucoup d’équipes ayant déjà calé leur préparation et bouclé leur planning lorsqu’elles ont été contactées, il a dû s’adapter tant au niveau des dates (qui coïncident avec la reprise des championnats de France, d’Alsace et du Haut-Rhin, et avec les demi-finales et finale de l’Euro) que du plateau (sans la SIG, elle aussi engagée en Euroligue mais indisponible car inscrite au tournoi d’Alfortville). « Nous n’avons pas eu la partie facile mais nous avons négocié au mieux tous les obstacles » , résume Frédéric Halbwachs, en soulignant l’investissement à tous les niveaux des membres du club concernés, « indispensable pour aller de l’avant » , l’engouement de certaines équipes « comnne celle de Nanterre qui s’est fait remplacer à Alfortville » , ou encore la solidarité des arbitres, « qui par le bouche-à-oreille ont réussi à trouver six volontaires ». « Pour des amateurs, nous avons été très pros » , soulignent les frères Mirko et Slavenko Vasiljevic, fortement impliqués dans l’organisation du « MBE ». « Nous ne savons pas encore quelle sera la composition exacte des équipes en lice, surtout celles ayant des internationaux dans leurs rangs, le Bayern de Munich - Robin Benzing, Heiko Schaffartzik et Lucca Staiger pour l’Allemagne, Nihad Djedovic pour la Bosnie-Herzégovine - et dans une moindre mesure l’Étoile Rouge de Belgrade - Rasko Katic pour la Serbie – puisque cela dépendra des résultats de l’Euro, mais elles proposeront quoi qu’il en soit du haut niveau, du jamais vu à Mulhouse à ma connaissance. » Les organisateurs tablent sur « 800 à 1000 spectateurs payants par jour » , histoire de boucler, avec les subventions des collectivités et le soutien de quelques sponsors, un budget estimé à 40 000 €. « Nous devrions rentrer dans nos frais et même dégager un bénéfice » , estime Frédéric Halbwachs. « Ce tournoi ne coûtera quoi qu’il arrive pas un cent au club » , précise de son côté Roland André, qui serait prêt, avec d’autres, à mettre la main à la poche si cela s’avérait nécessaire.
Posted on: Sat, 07 Sep 2013 11:30:08 +0000
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