Le projet de « train à voile » a des ratés au démarrage. Le - TopicsExpress



          

Le projet de « train à voile » a des ratés au démarrage. Le Soir Les travaux devraient débuter début 2009. Pour autant qu’elle soit portée par des vents favorables, la mise en service du parc est programmée pour 2010.» C’était en 2008, quand Infrabel dévoilait sa participation dans un projet d’Electrabel pour implanter, ensemble à travers une cosociété dénommée Greensky, un parc d’éoliennes le long de l’autoroute E40 et de la ligne à grande vitesse (LGV) entre Louvain et Liège. L’objectif est d’alimenter directement une petite partie des besoins (2 %) du chemin de fer en électricité. Pour rappel, le Groupe SNCB est le plus gros consommateur d’électricité de Belgique. Cinq ans plus tard, force est de constater qu’aucun pylône d’éolienne n’a montré le bout de ses pales le long de la LGV et de la E40. Dès le départ, espérant diminuer d’autant les recours potentiels, le projet, qualifié de « train à voile» par Infrabel, était localisé loin des habitations, dans des zones agricoles réparties dans six communes différentes, autour d’une zone géographique permettant d’injecter l’électricité verte directement dans le réseau via la centrale d’Infrabel à Avernas (commune de Hannut). Trop logique, trop simple ? En cinq ans, le budget du projet est passé de 68 à 83 millions d’euros. Mais le « hic » n’est pas là. Les 25 éoliennes qui doivent composer Les travaux devraient débuter début 2009. Pour autant qu’elle soit portée par des vents favorables, la mise en ser- vice du parc est programmée pour 2010.» C’était en 2008, quand Infrabel dévoilait sa participation dans un projet d’Electrabel pour implanter, ensemble à travers une cosociété dénommée Greensky, un parc d’éoliennes le long de l’autoroute E40 et de la ligne à grande vitesse (LGV) entre Louvain et Liège. Cinq ans plus tard, force est de constater qu’aucun pylône d’éolienne n’a montré le bout de ses pales le long de la LGV et de la E40. Dès le départ, espérant diminuer d’autant les recours potentiels, le projet, qualifié de « train à voile» par Infrabel, était localisé loin des habitations, dans des zones agricoles réparties dans six communes différentes, autour d’une zone géographique permettant d’injecter l’électricité verte directe- ment dans le réseau via la cen- trale d’Infrabel à Avernas (com- mune de Hannut). Trop logique, trop simple ? En cinq ans, le budget du projet est passé de 68 à 83 millions d’euros. Mais le « hic » n’est pas là. Les 25 éoliennes qui doivent composer le parc définitivement adopté (certaines options ont été abandonnées) sont réparties entre Flandre (16) et Wallonie (9). Côté flamand (communes de Gingelom, Landen et Saint- Trond), les autorisations ont été délivrées mi-2011. Côté wallon (Hannut, Lincent), 4 éoliennes ont été refusées à Hélécine tandis que le permis unique a été délivré pour 9 autres en janvier 2012. Mais... Le « train à voile » a trouvé plus à voile que lui: un club d’ULM, implanté au milieu des campagnes hesbignonnes d’Avernas depuis 30 ans que l’arrivée de certains pylônes contraindrait au déménagement (un autre terrain a été envisagé mais, là, ce sont les riverains du nouveau terrain qui s’y sont opposés). Depuis, entre les promoteurs de l’énergie éolienne et le club aérien, une véritable bataille de recours sévit, avec extension vers les provinces et les Régions. Dans le genre, on est quasi au niveau olympique avec retournement de situation en cours de plaidoirie au Conseil d’État (la ministre flamande re- tire le permis controversé pour en accorder un autre identique à la place), etc. « Aujourd’hui, concernant les 9 éoliennes du côté wallon, on attend une décision du Conseil d’État sur le permis unique octroyé par le ministre, détaille-t- on chez Electrabel. Côté flamand, les permis d’urbanisme et d’environnement sont accordés ( jusqu’au début 2014) pour les 7 éoliennes situées sur la commune de Gingelom tandis qu’un arrêt du Conseil d’État vient d’annuler le permis donné par la commune de Landen. Nous étudions donc actuellement la manière de continuer le projet qui nous tient toujours à cœur. » Un moment de réflexion est visiblement souhaité par les différents protagonistes afin d’arriver à s’y retrouver dans une situation devenue d’une énorme complexité juridique, en fonction des réalités devenues notoirement différentes d’un côté et de l’autre de la frontière linguistique, ce dont le vent, jusqu’à preuve du contraire, ne tient généralement pas compte. Le « train à voile » attend donc toujours un vent favorable mais bilingue, cette fois, avant de rouler un peu plus vert. Le Soir
Posted on: Sat, 03 Aug 2013 19:39:50 +0000

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