Le quotidien des populations est rythmé par des bruits - TopicsExpress



          

Le quotidien des populations est rythmé par des bruits d’origines diverses. En cela, il y a un seuil acceptable dont la violation a des effets nocifs sur les êtres (hommes et animaux). Seulement, dans la majeure partie de nos grandes villes africaines, les bruits excessifs constituent le lot « normal » de notre quotidien. Les industries, source de bruits assourdissants, cohabitent dans une symbiose que l’on dirait parfaite avec les locaux à usage domestique. Plus grave les hommes qui font fonctionner les engins générant de tels bruits ne se prémunissent d’aucune protection, exposant leurs tympans à la merci d’éventuels détériorations et, pis encore, offrant leur cerveau en pâture à de possibles dégénérescences sources de dysfonctionnements. On se demande bien pourquoi un vendeur de tomates ou de beignets haricots (recette par ailleurs très prisée) doit absolument émettre de la musique à longueur de journée à volume élevé. Pourtant ce ne sont pas les textes pour endiguer et réguler cet état de choses qui manquent. En effet, en R.D.DCOngo à Butembo par exemple, les seuils maximum de bruits à ne pas dépasser sont de cinquante cinq à soixante (55 à 60) décibels le jour et de quarante (40) décibels la nuit. Le problème majeur réside dans l’application des textes, le non respect des dispositions en la matière. Réellement, il y a à la base une carence ronflante d’éducation des populations. Elles ne sont ni enseignées, encore moins renseignées sur les conséquences de l’impact des bruits. On a souvent comme l’impression que les auteurs de tels actes ignorent tout de la gêne, du trouble, du désagrément qu’ils causent à autrui et à eux aussi. En sus, notre temps est marqué par des trouvailles qui malheureusement viennent déteindre sur notre génie créatif ; au rang de celles-ci les églises dites nouvelles. Elles foisonnent dans tous les coins et recoins de nos cités. Au-delà de la qualité du message que l’on ne manque pas de remettre en cause, il y a aussi et surtout le médium de transmission de « la parole » qui cause une gêne excessive pour le voisinage du fait des haut-parleurs installés à dessein à l’extérieur des lieux de « culte ». Les dits haut-parleurs portent les voix du « célébrant » et de ses interprètes à longueur de journée, mais aussi à longueur de nuit empêchant ainsi aux riverains d’avoir, non seulement le repos, mais aussi le sommeil du fait du tapage excessif qui y règne. Tout ceci accompagné d’un tintamarre hautement discordant tenant lieu d’orchestre. Cependant, personne n’ose lever le petit doigt. Pourtant, les inconvénients pour le voisinage sont avérés et sont suffisamment probants pour déclencher la prise des mesures fortes à travers des sanctions dissuasives. La pollution sonore, puisque c’est ce dont il est question ici, est un symbole criard et avéré de désordre. En parler constitue un appel du pied à l’endroit de tous et de chacun. Il est encore temps de nous ressaisir pour que la paix sociale soit mieux préservée et que force revienne à la loi. Bon week end
Posted on: Sat, 07 Sep 2013 13:25:35 +0000

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