Lors d’une interview accordée le 21 octobre 2013 à la chaîne - TopicsExpress



          

Lors d’une interview accordée le 21 octobre 2013 à la chaîne al-Mayadeen, le président de la République arabe syrienne, Bachar al-Assad, répond aux questions de son directeur Ghassan Ben Jedo. Voici une partie de l’interview, qui concerne l’Irak, les Etats-Unis, la France et la Syrie entre 2003 et 2004, avec des répercussions jusqu’à aujourd’hui. Les Etats-Unis ont essayé de faire participer la Syrie à la guerre contre l’Irak. Du moins, ils souhaitaient que la Syrie se taise. Ainsi, Bachar al-Assad révèle les motifs de la visite de Colin Powell en Syrie 3 semaines après l’invasion de l’Irak (20/03/03). A l’époque, le monde entier s’était prosterné devant la « victoire américaine » en Irak. Colin Powell avait alors demandé à la Syrie : ‣ L’expulsion des factions de résistance palestiniennes (Hamas, Djihad islamique et Front populaire) ainsi que leurs chefs. ‣ L’interdiction d’accueillir tous les dirigeants irakiens recherchés par l’armée américaine. ‣ Stopper toute relation avec la Résistance libanaise, le Hezbollah. ‣ Refuser l’entrée en Syrie de tous les savants et professeurs d’université irakiens, ce qui explique les assassinats, par la suite, de centaines de scientifiques irakiens, dont la finalité était de plonger le pays dans l’ignorance et le détruire ! Après l’entrée des Etats-Unis à Bagdad, la France s’est rapprochée des Etats-Unis à qui Jacques Chirac a proposé sa feuille de route. Celle-ci traitait de la politique syrienne, et au mois d’octobre 2003 Jacques Chirac a envoyé une personne prévenir Bachar al-Assad des risques qu’encourrait la Syrie, qu’il fallait « protéger ». Comment la protéger ? En reconnaissant la légitimité d’Israël ! Sans jamais parler du processus de paix, Jacques Chirac voulait que la Syrie reconnaisse deux Etats : l’un palestinien et l’autre israélien. Le gouvernement de Bachar al-Assad a refusé de s’ingérer dans ce qui ne concernait que la Palestine. Suite à l’échec de cette visite, la politique française à l’égard de la Syrie a commencé à changer. Jacques Chirac va, en 2004, signer un accord avec George Bush pour faire pression sur la Syrie afin que ses troupes quittent le Liban (Résolution onusienne 1559), s’imaginant que l’Etat syrien s’effondrerait suite à ce retrait ! URL : partiantisioniste/articles/actualites/1738
Posted on: Sat, 16 Nov 2013 17:48:09 +0000

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