L’ABSURDITÉ DE LA REFORME DE LA RETRAITE! Voilà les - TopicsExpress



          

L’ABSURDITÉ DE LA REFORME DE LA RETRAITE! Voilà les socialistes au pouvoir et ils sapprêtent à mener la même politique que le gouvernement précédent, salignant dailleurs sur le modèle allemand, reculant sans cesse lâge de départ à la retraite... En fait, il semble bien que les gouvernements ne gouvernent plus mais quils suivent aveuglément les directives européennes... Il est vraisemblable que cette ènième réforme des retraites en entraînera une autre, puis une autre, jusquà ce que lâge de départ à la retraite soit fixé aux alentours de 67 ou 70 ans ou reculé, de fait, par lallongement des durées de cotisation : dès lors, le problème sera effectivement résolu, les salariés épuisés, pour la plupart, natteindront plus lâge de la retraite : plus besoin de payer des retraites à un grand nombre de travailleurs. Lobjectif sera atteint : tuer les peuples à la tâche, les réduire à néant... La réforme de la retraite engagé par un gouvernement de gauche au vue dun contexte de chômage de masse impute forcément, et de façon importante, les recettes de nos caisses de retraites. Il nest certes pas anormal de faire des réformes tous les cinq à dix ans, car un système de retraite par répartition séquilibre toujours à court terme. En revanche, il nest pas normal quune réforme dun gouvernement de gauche soit la résultante dun compromis avec la Commission Européenne en échange de délais supplémentaires pour réduire nos déficits. Cette réforme a été posée est inquiétante : comme la réforme de 2010, elle est présentée comme anticipée du fait de la crise et pour répondre aux attentes des marchés financiers en matière dorthodoxie budgétaire. Concernant le contenu du texte, plusieurs éléments ont soulevé de nombreuses interrogations. Il faut savoir apprécier les avancées quand il y en a, parmi elles, la possibilité dacquérir un trimestre de cotisations avec 150 heures SMIC ou encore la prise en compte de la pénibilité constituent des points très positifs de la réforme. Sur la question de la pénibilité voici ce quil en dit Ces points permettraient soit dobtenir des trimestres pour partir plus tôt à la retraite, soit deffectuer une formation pour se réorienter, soit enfin de travailler à temps partiel en fin de carrière. Comment peut-on imaginer de prendre congé pour entreprendre une formation alors que lon a 60 ans proche de la retraite? Ceci est complètement absurde!... Par exemple, 10 trimestres dexposition déclencheraient le droit à un trimestre de congé formation, 20 trimestres correspondraient à un trimestre de temps partiel avec maintien de la rémunération. Et il faudrait 30 trimestres dexposition pour racheter Cependant, de nouveaux droits ne peuvent cacher dautres inquiétudes. Lallongement de la durée de cotisation constitue à notre sens, un recul majeur pour les travailleurs précaires dont les tâches de travail pénible ne sont que principalement connus par les ouvriers. Nous ne pouvons cautionner le principe dautomaticité qui régit aujourdhui les règles de calcul de la durée de cotisation. Celles-ci doivent avant tout intégrer la conjoncture économique (précarité, maladie, formation). Notre sommes sensible à toutes ses réserves quant à la question de la justice générationnelle. Si la réforme annonce la prise en compte du temps de travail des jeunes apprentis ou en contrats aidés dans le calcul des retraites, nous regrettons que sur lensemble de la jeunesse, la réforme naille pas plus loin. Le dispositif de rachat des trimestres détudes ou de stages est une fausse bonne idée lorsque lon sait quentre 20 et 25 ans, lépargne des jeunes est nulle, voire négative. Racheter ses trimestres détude et de stages reste le privilège des mieux lotis. Nous espérions que sur ce point que les années détude et dinsertion soient prises en compte dans le calcul des cotisations. Nous pouvons que regretter que la question du retour de 67 à 65 ans dun départ à la retraite à taux plein, particulièrement pénalisant pour les femmes, nait pas été évoquée, voire évacuée. Concernant les petites pensions, le report de six mois de leur revalorisation annuelle aura pour conséquence de pénaliser le pouvoir dachat de 15 millions de retraités. Enfin, et cest peut-être notre principal regret. Cette réforme ne remet en aucune façon en cause lexistant. Les reculs que nous avons combattus lors de la mise en place de la loi Fillon sont toujours bien présents. Sur tous ces points, nous avons toujours fait le choix dune démarche constructive. Sur lallongement de la durée de cotisation. Celui-ci na malheureusement pas été respecté dans le projet de loi. Au Parlement, de nombreux amendements ont été déposés par quelques députés notamment un amendement demandant la mise en place dune clause de revoyure sur la question du calcul de la durée de cotisation. Ces amendements ont pour un certain nombre été refusés et nous le regrettons. On voit bien là toute labsurdité dun système qui conduit à nier la fatigue, le stress générés par le travail... Les gens vivent plus longtemps, nous dit-on mais si la période dactivité se prolonge, il est inéluctable que de nouvelles pathologies vont voir le jour et saggraver. Dans quel monde inhumain vivons-nous si on en vient à nier la fatigue liée au travail ? Reculer sans cesse lâge de la retraite alors que le chômage est galopant, alors que le travail se raréfie dans un monde de mécanisation et de machines, nest ce pas absurde ? Qui peut envisager sereinement de travailler jusquà 67 ans ? Tout salarié est soumis à de multiples contraintes physiques ou intellectuelles : un ouvrier sera usé par ce travail de longue haleine, un enseignant soumis au stress aura les plus grandes difficultés à gérer des classes dadolescents surchargées. Nos sociétés ne se soucient plus que du rendement, et négligent la qualité de vie, les notions de liberté, dépanouissement : lhomme ne semble plus avoir quune seule fonction : être rentable, efficace... Lhomme devient un produit, un chiffre, une production, un rendement... Mais comment peut-on en arriver à de telles régressions ? Où est le progrès humain ? Quel avenir offrons nous aux enfants, aux jeunes ? Les travaux forcés à perpétuité ou presque ? Quelle brillante perspective ! Ce vote sest décidé par atavisme et par incohérence avec les idées des partenaires sociaux. « Qui veut noyer son chien l’accuse de la rage. » Et voilà qu’on nous ressort un prétendu déficit des retraites pour avancer une nouvelle contre-réforme. Ils vous parlent d’un déficit hypothétique à l’horizon 2020 de 20 milliards d’euros par an. Mais concrètement, aujourd’hui, les exonérations de cotisations patronales, ce sont 30 milliards d’euros par an offerts à la classe capitaliste et libéraliste sur la base du pillage du salaire différé. La vraie raison de la réforme des retraites annoncée, c’est la détermination du gouvernement Hollande- Ayrault à tenir les engagements qu’il a pris auprès de l’Union européenne de faire des « réformes structurelles ». A peine le commissaire européen Olli Rehn avait-il exigé du gouvernement français qu’il aille plus loin dans les réformes « sur le marché du travail, le système de retraites et l’ouverture à la concurrence », que le 5 mai, Jean-Marc Ayrault annonçait une nouvelle « réforme » des retraites. Depuis, les propositions déferlent : allongement de la durée de cotisations à 44 annuités, recul de l’âge légal, augmentation de la CSG pour les retraités et désindexation des pensions, suppression des régimes particuliers, augmentation des cotisations salariales, réforme systémique des régimes du public et du privé qui remettrait en cause le système de la Sécurité sociale de 1945 fondé sur la répartition !
Posted on: Mon, 21 Oct 2013 23:41:54 +0000

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