MAUVAISE QUALITE DE SERVICE DES COMMUNICATIONS ELECTRONIQUES - TopicsExpress



          

MAUVAISE QUALITE DE SERVICE DES COMMUNICATIONS ELECTRONIQUES L’ARCEP comprend le ras-le-bol des populations Le président de l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (ARCEP), Mathurin Bako, a animé, le jeudi 7 novembre 2013 à Ouagadougou, une conférence de presse dont l’objectif était d’apporter des éléments d’information sur la qualité de service des communications électroniques et sur les actions qu’elle a entreprises pour son amélioration. Porter à la connaissance des journalistes, et partant de l’opinion publique, des informations relatives aux procédures de fonctionnement de l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (ARCEP), et plus particulièrement, sur le traitement réservé aux manquements des opérateurs de réseaux téléphoniques comme la mauvaise qualité de service. C’est l’objectif poursuivi par l’ARCEP en organisant le 7 novembre dernier à Ouagadougou, une conférence de presse. En effet, selon Mathurin Bako, président de l’Autorité de régulation, l’opinion nationale, à travers la presse, s’est abondamment exprimée ces derniers jours sur la qualité de service des communications électroniques. Il était donc opportun, pour l’Autorité, d’apporter des éléments d’information sur la situation qui prévaut. En février 2012, l’ARCEP, on se rappelle, avait infligé des sanctions pécuniaires aux opérateurs de téléphonie mobile à hauteur de trois milliards de F CFA, après une mise en demeure qui leur avait été notifiée, selon M. Bako, en juillet 2011. Cette décision était assortie d’un délai de trois mois pour leur permettre de remédier à leurs manquements. Et M. Bako de rappeler également quelques dispositions de la loi portant réglementation générale des réseaux et services de communications électroniques au Burkina Faso. Cette loi prévoit, en son article 189, que lorsque le manquement est grave ou répété et que les mesures prises en vertu de l’article 187, n’ont pas permis d’y remédier, l’autorité de régulation peut, après que la personne mise en cause a reçu notification des griefs qui lui sont reprochés notamment, proposer ou prononcer, conformément aux dispositions de l’article 23 de la loi, soit la suspension de la licence individuelle ou de l’autorisation générale pour une durée d’un mois au maximum ; soit la réduction de la durée de la licence individuelle d’un an au maximum ; soit le non- renouvellement de la licence individuelle ; soit le retrait de la licence individuelle ou de l’autorisation générale. Et de préciser que l’Autorité ne peut proposer ou prononcer le retrait de la licence ou de l’autorisation que si le titulaire a été sanctionné par au moins une amende suivie d’une suspension ou d’une réduction de la durée de la licence ou de l’autorisation. Un nouveau consultant pour une nouvelle campagne de mesures Mathurin Bako a relevé qu’après le rappel des dispositions de la loi, l’ARCEP a entrepris une nouvelle campagne de mesures des indicateurs de qualité de service, pour s’assurer que les opérateurs ont remédié aux manquements constatés pour lesquels ils ont été sanctionnés. Les résultats de cette campagne ont été présentés aux opérateurs, a-t-il souligné, et un rapport d’audit et de vérification de la qualité de service a été envoyé à chaque opérateur, afin de recueillir ses observations. Et le premier responsable de l’ARCEP de poursuivre : « Etant conscients que les résultats de la campagne de mesures serviront de base pour une nouvelle sanction des éventuels manquements, les opérateurs ont fait des observations montrant certaines divergences, notamment sur la procédure convenue ensemble et la définition des indicateurs de qualité de service figurant dans leurs cahiers des charges. Afin de nous entourer de toutes les précautions avant la décision qui doit être prise, il nous est apparu utile d’entreprendre une autre campagne de mesures, conformément à la procédure convenue avec les opérateurs. Cette dernière campagne sera entièrement financée par les opérateurs ». Pour cette campagne de mesures, un autre consultant a été recherché et vient de commencer, selon M. Bako, la campagne de mesures cette semaine. Les opérateurs de téléphonie mobile ont donc été invités à suivre les équipes de l’ARCEP qui vont parcourir le territoire national pendant au moins un mois. Mathurin Bako dit comprendre le ras-le-bol et l’impatience de la population et de la presse quant à la mauvaise qualité de service des réseaux. Mais l’ARCEP, dira-t-il, doit respecter toutes les étapes de la procédure et éviter toute précipitation dans la prise de décision. Répondant aux questions des journalistes, il a signifié que l’Autorité peut demander aux opérateurs de proposer des réparations pour les consommateurs. A son avis, la mauvaise qualité du réseau n’est pas seulement due aux bonus, même si ceux-ci empirent souvent la situation. « Nous n’avons pas supprimé les bonus et nous savons que la population aime cela ; seulement, le réseau n’est pas suffisamment dimensionné pour écouler tout ce trafic », a souligné M. Bako. Il a noté que le marché de la régulation est d’environ 320 milliards de F CFA. Et d’ajouter que ce marché est appelé à se développer. Quant à la clientèle, elle est estimée à plus de 10 millions d’abonnés dont 18% ont plusieurs numéros. Il a par ailleurs déclaré que, techniquement, il est possible d’atteindre la perfection dans la qualité de réseau pour peu que l’opérateur y mette du sien.
Posted on: Sat, 09 Nov 2013 11:44:38 +0000

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