Mouvement et choc tectoniques dans et au cœur du pouvoir. A six - TopicsExpress



          

Mouvement et choc tectoniques dans et au cœur du pouvoir. A six mois de l’élection présidentielle, les événements se précipitent, prennent une tournure rocambolesque, preuve d’un basculement des rapports de force et d’un compromis in extremis entre «décideurs». Un compromis – qui ne dit pas son nom – et dont les visées, conjoncturelles, ne vont pas au-delà des impératifs de la reproduction du système en place et de la prise en main des minutes de la succession. Des directions, et pas des moindres, relevant jusque-là des omnipotents services de renseignement changent ainsi de chapelle. De tutelle. Il s’agirait, d’après des sources recoupées, de la Direction de la documentation et de la diffusion (anciennement dirigée par le colonel Fawzi), de la Direction centrale de la sécurité de l’armée (dirigée par le général-major Méhena Djebar) et du très «problématique» Service central de la police judiciaire de l’armée (SCPJ-DRS). Auteur des «grosses» enquêtes pour corruption (affaire de l’autoroute Est-Ouest, Sonatrach I et II, etc.) incriminant, entre autres, les «hommes» du clan présidentiel, le SCPJ, créé par décret (présidentiel) le 9 février 2008, aurait été «dissous», selon des sources, «rattaché» à l’état-major de l’ANP, selon d’autres. Ces «services», dirigés depuis plus de vingt ans par l’indéboulonnable général de corps d’armée Mohamed Mediène dit Toufik, passeront sous le contrôle (effectif ?) de l’état-major de l’ANP coiffé par le généralissime corps d’armée Ahmed Gaïd Salah, un proche du président Bouteflika et néanmoins plus «vieux» soldat de la planète Terre.
Posted on: Sun, 15 Sep 2013 08:15:12 +0000

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