NE TRICHEZ PAS, OU VOUS EN PAYEREZ LES CONSEQUENCES ! Décidée par le Haut Commandement de lARC et la direction politique du M23, la stratégie du repli entamée par les forces du Mouvement à partir du 25 octobre et jusquà la déclaration de cessation des hostilités, signée le 5 novembre, a été la riposte à la stratégie de lextermination et du chaos que les forces de la coalition (France, Afrique du Sud, Tanzanie, FARDC, FDLR, MONUSCO) voulaient appliquer face à la résistance du M23. Les signes avant coureurs de cette stratégie sétaient manifestés avec les bombes lancées contre les populations de Goma, Rubavu (au Rwanda) et Rumangabo. Puis, avec lépisode de Kiwanja, un pas était en train dêtre franchi avec lorganisation de groupes de provocateurs habillés en civil pour susciter une réaction violente de la part du M23. Une escalade suite à laquelle on aurait essayé de mettre à feu et à sang toutes les agglomérations tenues par les militaires et ladministration civile du M23: Kiwanja, Rutshuru, Bunagana... Cest la mise en pratique de la doctrine française de la guerre révolutionnaire, déjà appliquée en Algérie, en Argentine et au Rwanda. Au Kivu, le cerveau de cette opération, qui a été étouffée dans loeuf, est le général français Bailloud, quon a vu en uniforme parmi les protagonistes des pourparlers de Kampala qui se sont déroulés entre le 16 et le 21 octobre. Le M23 navait pas de choix et -face aussi à la faiblesse diplomatique des Etats de la région favorables à une solution équitable- a opté pour la démobilisation avec lengagement de la médiation à faire respecter au gouvernement de Kinshasa sa partie du contrat avec la signature de lAccord de Paix, prévue pour lundi 11 novembre. Nous soulignons que jusquà lordre de retrait donné à ses propres troupes, ARC a systématiquement repoussé les attaques de la coalition, comme cela a été le cas pendant les affrontements du 1er au 4 novembre, pendant lesquels le soldats de Makenga avaient repris Jomba et Bunagana. Cest un avertissement à Kinshasa qui célèbre une victoire fictive sur le plan diplomatique et médiatique. Sans la signature de laccord et sans le retour des réfugiés et la traque des FDLR, les choses pourraient revenir à la case départ. Une partie des militaires de lARC sont restés dans les collines du Nord Kivu, où les dépôts du matériel ne seront jamais à la portée des FARDC et des autres forces de la coalition. SONGA MBELE
Posted on: Sat, 09 Nov 2013 09:41:02 +0000
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