NON à l’enfermement des enfants dans les centres de - TopicsExpress



          

NON à l’enfermement des enfants dans les centres de rétention Une fois encore, et une fois de trop, des enfants sont enfermés au Centre de Rétention de Rennes. En dépit des condamnations répétées de la Cour Européenne des Droits de l’Homme, et des courriers de protestation de nos députés d’Ille et Vilaine, François ANDRé, Nathalie APPéRé, Marie-Anne CHAPDELAINE, René MARSAC et Marcel ROGEMONT, en date du 21 février 2013, une famille tchétchène avec ses deux enfants de 3 et à peine 4 ans est retenue au Centre de Rétention de Rennes depuis le dimanche 21 juillet 2013 après s’être opposée à son expulsion vers la Pologne, pays par lequel elle avait transité et où le droit d’asile n’est pas respecté. Après avoir été interpellée à son hôtel à Nantes à 5 heures du matin le dimanche 21 juillet, la famille MEJIDOV a été conduite au Centre de Rétention de Rennes. Le lundi 22 juillet, la famille a été réveillée dès 4 heures du matin pour être conduite à Nantes où un vol leur était réservé pour être expulsée vers la Pologne. Après son refus d’embarquement vers l’aéroport de Nantes, la famille est restée placée en rétention. Auprès du Tribunal Administratif de Rennes, elle a demandé l’annulation de la décision du préfet de la placer en rétention. Les enfants sont particulièrement choqués par la succession d’interpellations brutales et par leur séjour au Centre de Rétention dans un environnement particulièrement stressant, (enfermement derrière des grilles, présence des détenus eux mêmes en situation de stress, etc…), conduisant à une perte de 2 à 3 kg, et une perte de sommeil. Les parents, qui ont déjà deux membres de leur famille en France bénéficiant de la nationalité française, s’opposent à leur expulsion vers la Pologne où les conditions d’accueil des réfugiés, en particulier tchétchènes, (voir le rapport de Jenia Waschewko « La situation des réfugiés tchétchènes en Pologne » publié par la Society for Threatened People en 2011. cot81/plugins/fckeditor/userfiles/file/Tchetchenie/RAPPORT%20situation%20tchetchenes%20en%20pologne.pdf) et la prise en charge médicale sont sévèrement condamnées par les organisations internationales. De plus, en tant que réfugiés tchétchènes en Pologne, leur sécurité ne peut être garantie, et plus de la moitié des demandeurs d’asile est réacheminée de la Pologne vers la Tchétchénie. Lors de l’audience, l’ensemble des justifications présentées par la famille n’a pas suffi à convaincre le juge du Tribunal Administratif. Après avoir demandé à la famille pourquoi elle n’avait pas confié ses enfants à des tierces personnes avant d’être amenée au CRA, et « s’ils avaient fait l’objet de traitements inhumains au CRA », le juge a renvoyé la famille au CRA. Une fois encore, devant cette situation affligeante permise par l’application de la circulaire du 6 juillet 2012, nous demandons la refonte de cette circulaire afin que plus aucun enfant ne puisse être incarcéré, et que cette circulaire ne puisse continuer à être utilisée comme un leurre pour habiller une situation inchangée depuis le changement de majorité, en dépit de l’engagement de François HOLLANDE pendant sa campagne électorale. L’audience devant le Juge des Libertés et des Droits aura lieu vendredi (l’heure reste à confirmer). Á Rennes le 25 juillet 2013 Communiqué de la Section de Rennes de la Ligue des Droits de l’Homme
Posted on: Thu, 25 Jul 2013 15:00:44 +0000

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