Offensive diplomatique MIAKA OURETO INVITE PAR LE CONGRES - TopicsExpress



          

Offensive diplomatique MIAKA OURETO INVITE PAR LE CONGRES AMERICAIN ----------- Miaka Oureto, président par intérim du front populaire ivoirien (FPI) est attendu d’ici la fin du mois de juillet 2013, aux Etats Unis où il sera reçu par le Congrès Américain. C’est bien le signe que les choses bougent sur le plan diplomatique comme nous l’écrivions récemment dans ces mêmes colonnes, pour le parti de Laurent GBAGBO. L’administration Obama veut-elle se rattraper après avoir contribué à la mise en place du régime liberticide d’Abidjan ? Une chose est certaine, la vision américaine sur la crise ivoirienne a profondément changé. C’est sans doute ce qui explique l’invitation envoyée par la puissante branche législative du gouvernement fédéral des États-Unis d’Amérique au Front Populaire Ivoirien (FPI). Pour ce faire, le président Miaka est attendu selon nos sources, aux Etats-Unis d’ici la fin du mois de juillet 2013. Quel sera l’enjeu et les retombés de cette invitation pour un parti politique dont le leader naturel est toujours détenu à la Haye par la faute des américains ? Décryptant la situation, des sources dignes de foi avancent que les parlementaires américains souhaitent écouter l’opposition significative de Côte d’Ivoire avant de proposer une nouvelle ligne directrice au président Obama dans la conduite de ses futurs rapports avec le régime d’Alassane Ouattara empêtré dans des violations flagrantes et massives des droits de l’homme en Côte d’Ivoire. Engagé depuis quelque temps dans une offensive diplomatique de bon aloi à travers les grandes capitales occidentales, le président Miaka Oureto aura ainsi l’occasion d’expliquer aux représentants des deux chambres du Congrès Américain, l’état de décrépitude actuelle de la Côte d’Ivoire. Notamment en matière des droits de l’homme, des libertés publiques, en fait tout simplement des droits les plus élémentaires de l’opposition. LA RECREATION EST FINIE Depuis quelques mois en effet, les relations entre les Etats-Unis et le régime d’Abidjan ont pris du plomb dans l’aile au point où le président Alassane Dramane Ouattara est devenu presqu’indésirable à Washington. Comment en est-on arrivé à cette situation inimaginable qui tranche avec la lune de miel d’avril 2011 entre l’administration américaine et les nouvelles autorités ivoiriennes ? Tout serait parti du premier coup de semonce donné par Suzanne Rice. Comme touchée par un esprit divin, l’ex-ambassadrice des Etats Unis à l’ONU avait surpris son monde en déclarant sur le plateau d’une chaîne de télévision aux Etats-Unis que : "Dans le cas de la Côte d’Ivoire, le peuple avait élu un leader mais l’ONU s’est impliquée car les votes étaient manipulés. Il fallait la personne appropriée et cela à été accompli à l’aide de moyens militaires…" Pour inattendue qu’elle fut, la déclaration de la diplomate américaine qui vient d’être nommée au poste stratégique et important de Conseillère à la Sécurité nationale des Etats-Unis qui lui donne désormais accès 24 h sur 24 au président Obama et aux agences du pouvoir fédéral, a fait des ravages considérables sur les relations d’Abidjan et Washington. Pour enfoncer le clou, l’ex-ambassadeur des Etats-Unis en Côte d’Ivoire, le très corrompu - n’ayons pas peur des mots - Philip Carter III, avait fait siennes les conclusions de la très estimée et écoutée organisation américaine de défense des droits de l’homme, Human Rigths Watch, (HRW) qui a critiqué sévèrement dans un rapport de 82 pages publié au début du mois d’avril 2013, le pouvoir d’Alassane Ouattara pour atteintes graves à la dignité humaine, en adressant le 12 mai avant publication dans la presse le 15 mai, un courrier au vitriole au régime d’Abidjan afin que le calvaire des populations cesse. Le gouvernement ivoirien a répliqué en réclamant selon des sources proches du palais d’Abidjan, sur instruction d’Alassane Ouattara lui-même, le départ du diplomate américain qui laisse ainsi sa place à un dur à cuire, Terence Patrick Mc Culley. Barack Obama n’a pas apprécié qu’Abidjan ait insisté pour se séparer de son représentant. Il vient de terminer une tournée africaine en ignorant royalement l’étape « Côte d’Ivoire » qui aurait sauté au dernier moment de l’agenda en guise de punition alors que des lobbyistes proches du régime d’Abidjan ont tenté par tous les moyens en vain, de changer le planning de la tournée du dirigeant américain. A l’évidence donc, le président Miaka Oureto ira dans quelques jours aux Etats-Unis enfoncer une porte déjà ouverte. Le monde entier, américains en tête est désormais conscient que la situation de la démocratie en Côte d’Ivoire est définitivement critique et qu’un changement de régime s’impose. De Diomandé Sekouba eventnewstv eventnewstv.tv/articlesEdition/articoli/article_1372813949/machetta.php
Posted on: Wed, 03 Jul 2013 10:58:10 +0000

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