Où en sommes-nous avec les enquêtes ouvertes concernant les actes de la Séléka Le Ministre de la justice, garde des sceaux a ordonné l’ouverture des enquêtes concernant les ancien dignitaires du régime Bozizé et également concernant les assassinats et autres actes barbares posés par les éléments de la Séléka. Il a été imité par son procureur général. Mais le Centrafricain lambda se demande où est-ce qu’on en est avec ses enquêtes ? Lors de sa rencontre avec les professionnels des médias, le Président Djotodia a fait mention de sa volonté de voir la justice centrafricaine traquer, arrêter et traduire les auteurs des actes crapuleux posés depuis le 24 mars 2013. Mais quand la parole a été donné au ministre de la justice, ce dernier s’est mis à balbutier au lieu d’édifier l’assistance. Aussi, les Centrafricains sont prêts à pardonné à la Séléka, mais à la seule condition que les auteurs de ces exactions et autres tueries soient traduits en justice. Ainsi, il y aura un pardon véritable. Un sorte de reflet de ce qui se passe au Rwanda avec les tribunaux populaires dit Gachacha. Autre temps de la rencontre d’hier, le chef de l’Etat a annoncé le toilettage du gouvernement actuel pour l’adapter à l’esprit des Accords de Libreville. Le Centrafricain lambda pense que c’est l’occasion d’épurer le gouvernement de tous ces ministres qui se tournent le pouce, à l’instar de celui de la justice qui s’est mis à balbutier devant le chef de l’Etat au lieu d’être clair dans ses propos. Quant aux anciens dignitaires du régime Bozizé qui ont rapidement changé de veste, le Centrafricain lambda pense qu’il faudrait que le Président Djotodia se méfie d’eux, car ils lui mettent sournoisement les bâtons dans les roues sans qu’ils s’en aperçoivent. Le président de la République aurait dû attendre l’issue des enquêtes à leur encontre, avec de penser à utiliser ces barons du régime Bozizé dont beaucoup ont causé tant de torts aux Centrafricains. Mais si l’on comprend l’idée d’apaisement qui a animé le président Djotodia en nommant ces gens et sa politique de main tendue, on ne comprend pas que ces bourreaux d’hier puissent mettre les bâtons dans les roues du chef de l’Etat et de la transition et se pavaner dans la Cité en bombant le torse devant leurs victimes d’hier. Sans cet esprit d’apaisement nombreux sont les collaborateurs de Djotodia et ceux qui trônent au gouvernement et au Conseil national de transition qui seraient présentement devant les barreaux En les ayant donc responsabilisé à la Présidence de la République, au gouvernement et au CNT, alors que d’autres sont entendus par la justice, à l’instar des Zingas, Bizot et autres, cela s’apparente à une politique de deux poids, deux mesures. Heureusement que le Ministre Bizot a été innocenter par la justice. Mais est-ce que Feindiro, Binoua et autres pourraient l’être ? Le pays
Posted on: Mon, 29 Jul 2013 09:29:43 +0000
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