PART1 : LE REGNE DE LA TERREUR Les prédateurs du pouvoir (la société civile, BBY etc.)d’hier qui ont pris les devants de la scène politique pour une seconde alternance, sont devenus des″ bénis-oui″ ou plutôt des agneaux au service des tenants du pouvoir actuel. Comment pourrait-il en être autrement, après tant d’espoirs déçus et tant de problèmes restés sans solution ? Après dix sept mois de MACKYISME, est-il permis de se demander où nous en sommes et si nous avons fait quelques progrès. Certains partisans de la mouvance présidentielle sont montés au front pour redire leur foi persistante dans les principes et idéaux de la Charte de la bonne gouvernance, d’une rupture vertueuse dans la gestion des affaires de la cité auxquels notre cher Monsieur le président en a fait son sacerdoce. Ces alliés de BBY ont magnifié la sérénité et le courage de ces décisions collégiales en d’autres termes « GAGNER ENSEMBLE, GOUVERNER ENSEMBLE » . Enfin ″MACKY 2012″ s’est livré à leur réquisitoire habituel en d’autres termes : LE PARTI AVANT LA PATRIE, LA TRAQUE DES BIENS MAL ACQUIS Au même moment, la majorité des sénégalais se posent les questions suivantes : − Le programme YONNU YOKKUTE est –il en phase avec le vécu quotidien des sénégalais ? − La traque des biens mal –acquis n’est elle pas une justice des vainqueurs mackillée ? − Ou sont passées les promesses de campagne électorale ? − Vivons-nous dans un régime de terreur au vue que l’effectif gouvernemental est en majorité d’obédience stalinienne ? Si, à ces questions, je devais apporter une réponse : je dirais qu’il me semble, hélas, le sentiment dominant est qu’il règne une atmosphère d’incompréhension, d’anxiété, de trahison, de promesses non tenues qui, de plus en plus, divise les gouvernants et les gouvernés, ce fossé n’a fait que grandir, n’a fait que s’approfondir. Et je n’hésiterai pas à le dire : il n’y a peut-être pas de conséquence plus pénible et de réaction plus grave que de se sentir trahi par les politiques, car la stabilité et la réussite d’un pays comme le notre se trouvent non seulement dans la tolérance, la matérialisation des promesses de campagne ,mais aussi ; de la part de chacun, la possibilité de comprendre le point de vue d’autrui et d’admettre les critiques sans sévir de manière despotique. Il me semble que le parti au pouvoir dont la genèse provient d’une injustice démocratique, au sens classique de leur intellection, n’ont rien à se reprocher devant l’arbitraire justifiée par l’emprisonnement sans preuve des anciens tenants du pouvoir.
Posted on: Sat, 07 Sep 2013 12:16:27 +0000
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