Par ses origines métissées, le « Rital » Claude Barzotti peut - TopicsExpress



          

Par ses origines métissées, le « Rital » Claude Barzotti peut être considéré comme lun des visages de la mouvance antiraciste de la décennie 1980. Cest cependant oublier un peu vite que cet auteur-compositeur-interprète belge dorigine italienne sest imposé avant tout comme une voix majeure de la variété francophone. Après une passe plus difficile, Claude Barzotti effectue un retour progressif dans les années 2000 avec les albums Ancora (2003) et Chante Noël (2012). Cest en tant que citoyen belge que le futur « Rital » naît, le 23 juillet 1953, à Châtelineau, dans la province wallonne du Hainaut, au sein dun foyer dimmigrés italiens, sous le nom de Francesco Barzotti. Le jeune homme connaît tout au long de son enfance lexpérience de déracinements multiples, qui nourriront sans doute la soif de revendication présente dans sa chanson la plus célèbre : après avoir passé plusieurs années en Italie (et plus précisément en Sicile, à Villarosa), où il est élevé par son grand-père, Francesco rejoint ses parents en Belgique, avant de les suivre en Suisse, puis au Luxembourg, puis enfin, de nouveau en Belgique, où il se fixe définitivement dans le Brabant wallon. Chanteur migrateur Ce parcours quelque peu chaotique et le fait davoir été élevé en grande partie dans la langue italienne naident pas à suivre une scolarité francophone particulièrement stable et le jeune Barzotti ne trouve guère dintérêt quaux cours de musique. Il choisit très tôt de prendre cette voie et, encouragé par ses parents, suit des cours de guitare classique et de solfège durant huit ans. A lâge de dix-sept ans, sous le nom de Franco Angeli, il enregistre un premier disque, « Vous mes amis ». En 1973, le jeune chanteur est pris sous contrat chez Vogue Belgique et prend de manière définitive le nom de scène de Claude Barzotti. Il sort son premier 45 tours sous ce nom, « Ce grand amour », qui ne bouleverse pas les hit-parades. Les disques senchaînent pendant plusieurs années pour le chanteur, qui rame, à létroit dans le marché belge : « Madame » (1975), « Je ne veux pas mourir damour », « Et je tattends », etc. ne permettent pas au belgo-sicilien de franchir le stade du succès destime.
Posted on: Thu, 17 Oct 2013 19:30:51 +0000

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