Prologue « Je m’étais prévenue mais pourtant je suis rentrée dans ce piège, je l’aimais. Mais qu’est ce j’en savais ? J’étais une gamine ! Une enfant ! » J’ai grandi, il n’est plus là. Je l’aimais pourtant, mais je n’ai pas su prendre de ses nouvelles. Trop timide ? Trop de honte ? Peur des réactions des autres ? Oui ça a été le cas. Ma mère me disait que j’étais une « grande gueule » avec elle et mon père mais face aux personnes étrangères je suis la fille timide. Je possède deux facettes, une plus sombre et l’autre plus claire. Un parcourt, mon parcourt ? Je l’ai détesté après son départ. Fille complexée, je n’arrive pas à avoir confiance en moi, je ne cesse à penser à ces complexes qui me « gâchaient » la vie. Je le connaissais je ne faisais attention à rien, il est partit, je suis partie, débuts de mes années collège, j’enchaînais perte de confiance, les amis là-bas ? Un mot les qualifieraient, hypocrite ! Critique était le mot d’ordre, racisme était présent, la fille au teint basané, avec une main de Fatma autour du cou était sois une « racaille » ou « fille de cité »! Cela est désolant les clichés ne sont que mensonges dans de nombreux cas mais la c’est une injustice pour mon point de vu, mettre tout le monde dans le même sac je trouvais ça pathétique et d’un niveau de maturité et d’un logique assez bas. Entendre des blagues sur les « arabes » était mon quotidien. Là-bas je n’ai pas trouvé une fille digne du mot « meilleure amie », d’ailleurs je n’en ai jamais eu, je n’accorde pas aussi facilement ma confiance… Je me rappelle de lui, il était tout mignon, timide comme moi, mais ensemble nous étions une équipe de choque. Il était si gentil avec moi. Mais notre rencontre c’est arrêté quand il est partit… Mon identité, nom, prénom, âge ? Je suis Nedjma, fille d’une mère algérienne/kabyle(Yasmina), et d’un père immigré marocain (Abdel). Mes parents sont divorcés, mon père lui a refait sa vie avec une femme bien sûr plus jeune que lui, c’est le fameux cliché de l’homme divorcé qui trouve une jolie jeune femme. Avec elle, il a deux filles. Je vis avec ma mère. Mon père je le vois rarement d’ailleurs sa m’arrange. Où j’habite ? Si je vous dis HLM ? Vous me dîtes quoi ? Quartier ? Et non, je vis donc dans un HLM proche du centre ville, c’est très pratique. Ma mère ne gagne pas vraiment bien sa vie… J’ai eu mon bac, ma mère était fière de moi, pour elle il était impératif que je l’aie. Je croyais que j’aillais continuer mes études mais il y a eu un léger incident financier enfin un léger... Ma mère comptait sur mon père pour l’aidait à financer mes études qui restaient. Mais mon père n’a pas pu. Pourquoi ? Parce qu’il avait lui aussi « une famille à nourrir », ma mère a très mal réagi, elle voulait demander à ma grand-mère de l’aider, mais je n’ai pas voulu, je n’ai donc pas poursuivi mon parcours scolaire, car je savais que si c’était que ma mère qui allait payer, elle attendrait beaucoup de moi ce qui fait que j’allais stresser ! Ce qui est un sentiment, une sensation très désagréable. Donc j’ai décidé de travailler. Les premiers mois n’ont pas étaient très glorieux, au bout d’un an j’ai réussi à trouver un travail stable en tant que caissière ou pour être plus dans un supermarché. Ma mère a été déçu de mon choix mais elle ne plus rien y faire et puis c’est la seule solution fiable. https://facebook/pages/Chronique-de-Nedjma-Des-retrouvailles-arrangées/153083364887193?ref=stream&hc_location=timeline
Posted on: Sun, 28 Jul 2013 15:57:18 +0000
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