Pyrrhus remporta la victoire, Mais fit tant de morts que - TopicsExpress



          

Pyrrhus remporta la victoire, Mais fit tant de morts que l’Histoire Ne retint que sa cruauté Que vomit la postérité * Hélas, de ma sombre mémoire, Comme du néant d’une armoire Dont les battants claquent au vent, S’envola cet enseignement. * Venu d’où je ne sais sur terre, S’y faufila l’esprit de guerre. Berné par ce mauvais conseiller, Je me pris pour un vrai guerrier. * Je me crus même chef de bande Et n’exclus ni la contrebande, Ni pillages, ni exactions, Pour gaver mes futurs faucons. * Je pensai qu’ainsi la misère, Cette dégradante compère, Me délivrerait de ses liens Et ligoterait les seuls chiens. * Les chiens que sont les populaces Ainsi que les affreux rapaces, Truands dits milliardaires chics Qui pillaient tous les biens publics. * Ces semblables de la sangsue, Après toute leur honte bue, Osaient brandir à l’Etranger Leurs butins mis hors de danger. Je pensai surtout, pour l’Histoire, Après m’être couvert de gloire, D’or et de beaux diamants du sang, Supplanter le héros d’antan. * Que n’avais – je de la sagesse, Cette infaillible prophétesse, Suivi les conseils avisés Contre mes projets insensés ? * Que n’avais – je avec modestie, Accepté sans forfanterie Cette fonction que je reçus Après de longs débats ardus ? * J’eusse dû patiemment attendre, Sans attiser braise sous cendre, Que le Général s’en allât Après son finissant mandat. * Hélas, vers la fonction suprême, De toutes les fonctions la crème, Tel vers le feu le papillon, Je fonçai comme un tourbillon. * Vingt mil hères me rejoignirent Et dans ma folie me suivirent, Submergés par des talibans Et mercenaires terrifiants. * Ils mirent à sang les provinces Avant de prendre dans leurs pinces La capitale que fuyait Le Général d’Armée défait. * Sans casernes et sans salaires, Sans les rudiments militaires, Ils furent des fauves lâchés A l’assaut des hommes – gibiers * Rien n’échappa à leur furie : Meurtre, viol, vol et barbarie, Ecole, pasteur et prélat, Même destruction de l’Etat. La victoire fut très sanglante, Beau record d’ampleur délirante Que jalouse même Attila De son séjour de l’au – delà. * Une fois la victoire acquise Il fallut qu’on déchristianise Les adorateurs de Jésus, Ces infidèles vermoulus. * Je constituai des Seigneuries Confiées aux Seigneurs de tueries Qui perçurent les impôts Dans ces vastes eldorados. * Ces fonctions hautement juteuses Furent confiées aux ténébreuses Hordes de tueurs étrangers, « Généraux » de qui vous savez. * Ils se payèrent sur la bête Sans qu’un quidam ne les embête Et rapatrièrent chez eux Leurs justes butins ténébreux. * Prétendant sauver ma patrie, Je l’ai odieusement meurtrie. Débordé par mes éléments, J’ai couvert leurs égarements, * Tout comme ses poussins la poule, Contre la houle de la foule Que j’accuse cyniquement De m’accuser sans fondement. * Tous les Présidents me rejettent, A leurs caprices me soumettent, Avec un titre – castration Confiné à la Transition. Quand je rampe à leur domicile, Ils me servent du crocodile Pour m’assimiler à Ngando Ou carrément à Méphisto. * J’ai mis mon pays sous tutelle : Quelle félonie criminelle ! Je préside un vaste néant Aussi profond que l’océan. * Comme j’aimerais qu’elle s’ouvre Sous mes pieds, me happe et recouvre, Cette terre qu’indigne enfant J’ai souillée avec tant de sang ! ZARAMBAUD ASSINGAMBI La Haye (Hollande), le 10 Juillet 2013. « SI L’ON N’A RIEN DE MIEUX QUE LE SILENCE IL VAUT MIEUX SE TAIRE » C’est un adage chinois que mon excellent et regretté défunt confrère Jean-Pierre KABYLO aimait citer. En lisant certaines critiques malveillantes et insultes dont j’ai fait l’objet sur le site Centrafrique Presse, à la suite de mon communiqué de presse du 26 Mai 2013 relatif à la violation armée de mon domicile, je me suis remémoré aussi cet autre adage chinois du temps de la lutte de libération, selon lequel « celui qui n’a pas fait d’enquête n’a pas droit à la parole ». Bien entendu, toute critique objective et constructive est souhaitée et serait bienvenue. J’ai pèle – mêle été accusé de n’avoir rien fait sous tous les régimes, de KOLINGBA à BOZIZE, de n’avoir privilégié que mon propre cas, d’être un receleur et un grossier personnage, de n’être pas propriétaire de mon domicile à Bangui, d’être islamophobe, d’avoir appelé à la rébellion et d’être donc un délinquant, de ne pas connaître l’histoire du peuplement de la RCA et d’être tribaliste, de chercher à me faire nommer ministre par DJOTODIA - - - J’en passe et des pires ! Toutes ces accusations me semblent avoir été portées par une même personne ou par tout petit groupe de personnes courageusement calfeutrées derrière des pseudonymes et proférant les mêmes accusations sous diverses formes. Je n’incrimine pas le site. Je n’avais pas voulu réagir à ces « critiques », mais certaines réactions consécutives à mon article sur l’assassinat de l’étudiant de l’ENA et la tuerie consécutive de Gobongo m’y contraignent. N’avoir privilégié que mon propre cas en ne dénonçant que ce qui m’est arrivé ? Je n’ai jamais empêché qui que ce soit de dénoncer les exactions dont lui-même, ses parents, ses amis, ses connaissances et, plus généralement, le pays ont été et continuent à être victimes. L’appel poignant à la résistance et au départ des SELEKA tchadiens et soudanais que vient de lancer Daniel NDITIFEI, Président du MDI-PS est un exemple à suivre. Si, trahissant honteusement son peuple, l’on veut soutenir les exactions que SELEKA même avoue, quoiqu’en les attribuant à ses éléments prétendument incontrôlés, autant le faire ouvertement et nommément, et non sous pseudonyme, implicitement et insidieusement. Ayant pris le Pouvoir et s’entêtant à refuser d’intégrer les FACA ou de se transformer en parti politique, SELEKA à l’obligation impérieuse d’empêcher que des exactions soient perpétrées, que ce soit par ses éléments réguliers, ses éléments prétendument « incontrôlés », les zaraguinas, la LRA (Armée de Résistance du Seigneur de Joseph KONY) ou par tout autre individu. D’ailleurs, en ce qui concerne la LRA, le délai de 3 mois imparti par DJOTODIA pour la bouter hors du pays est expiré. Six jours seulement après la prise du pouvoir par SELEKA, je me suis rendu à Bangui et, ma ville natale de Mobaye ayant été investie, j’ai réuni des ressortissants de cette ville et nous avons publié une déclaration condamnant les exactions qui s’y commettaient. Le Ministre de la Communication ayant refusé la diffusion de ce communiqué à la radio nationale, j’ai publié un article intitulé « Le Ministre de la Communication inaugure sa fonction par la censure ». Encouragés, les ressortissants d’autres Sous-préfectures occupées bien longtemps auparavant ont à leur tour publié des déclarations de condamnations que le Ministre a été contraint de laisser lire à la radio nationale. Que le compatriote me fasse l’honneur de consulter ma page face book. N’être pas propriétaire de mon domicile ? Si tel est le cas, en quoi cela aurait – il dû m’empêcher de dénoncer les exactions de SELEKA ? Islamophobe ? Le compatriote a lui – même répondu à la question, puisqu’il a cité en partie, « à l’insu de son plein gré », une phrase figurant dans ma mise au point du 26 Mai 2013, à savoir « Les chrétiens et les musulmans ont toujours vécu en parfaite harmonie dans notre pays. Ils continueront à vivre ainsi, en dépit des manœuvres diaboliques de division SELEKA ». J’ai de nombreux parents et amis musulmans. Ignorer l’histoire du peuplement de la RCA et être xénophobe ? C’est hors sujet ; il ne faut par ailleurs pas travestir l’Histoire de la RCA en laissant croire que l’Oubangui – Chari était vide de toute population avant les grandes migrations. Dénoncer les SELEKA tchadiens qui tuent, violent et pillent, ce n’est nullement s’en prendre au paisible peuple tchadien frère. Bien au contraire, c’est s’opposer à ce qu’une horde de tueurs, de violeurs et de pilleurs salissent l’honneur et la réputation du peuple tchadien frère. La plupart des éléments SELEKA qui avaient investi mon domicile étaient tchadiens et parlaient l’arabe. Aurais – je dû mentir et dire qu’il s’agissait de Camerounais, de Congolais, de Gabonais ou d’Equato – Guinéens et qu’ils ne parlaient pas l’arabe ? 9-1. Personnellement, au Tchad comme dans les autres pays africains francophones, j’ai des camarades et frères. Dans ces pays, y compris le Tchad, ces camarades m’offrent le gîte et le couvert (le coucher et le manger) sans bourse délier (sans payer). N’avoir rien dénoncé sous tous les régimes et n’avoir rien dit sur l’incendie du magasin Rayan et sur le camp de Guantanamo ? Le compatriote ignore sans doute que je me suis battu avec d’autres confrères dans la fameuse affaire RAIKINA et autres, déportés à Guantanamo après avoir été relaxés par le Tribunal Correctionnel de Bangui. Il ignore sans doute également que je suis le conseil du compatriote Jean Daniel DENGOU, « expulsé » de Bangui 2000 avec sa société ADMN dans l’affaire de l’incendie du magasin RAYAN, ainsi que de ses employés et des boubanguérés qui n’avaient comme seul tort que d’exercer leur modique commerce devant le magasin RAYAN. Sous le régime KOLINGBA, après la tentative de Coup d’Etat radiophonique du Général BOZIZE en 1982, de nombreux membres éminents du MLPC avaient été emprisonnés au Camp KASSAÏ. Peu de parents, amis et membres du parti osaient leur rendre visite. J’étais l’avocat de nombre d’entre eux. J’avais entre autres défendu feu le Général NDJADDER. J’avais décliné la fonction de Secrétaire Général de la Présidence de la République avec rang et prérogatives de Ministre d’Etat. Sous le régime PATASSE, j’avais été l’avocat de la plupart des militants du RDC, ainsi que des militants du MLPC tombés en disgrâce, notamment du colonel MASSI. J’avais constamment dénoncé les dérives de ce régime, bienque PATASSE fût mon bel oncle. En ce qui concerne la Transition 2003 – 2005, ma nomination au Gouvernement n’était nullement un cadeau. C’était la juste reconnaissance de la lutte acharnée que j’avais menée à visage découvert sous le régime déchu. Cette lutte, faut – il le rappeler, avait entraîné mon embastillement pendant 3 mois durant, en geôle, puis en cellule, suivi de ma suspension verbale de l’exercice de ma profession d’avocat pendant un an. La rébellion du Général BOZIZE ayant tiré les marrons du feu au moment où le régime PATASSE était chancelant sous les coups de boutoir de la lutte patriotique et pacifique, il me fallait, à moi et aux autres patriotes, avec en tête feu le grand patriote Abel GOUMBA, continuer la lutte au sommet de l’Etat, pour le retour à la légalité constitutionnelle. 13-1. C’est ainsi qu’avec le CNT, présidé par le Bâtonnier TIANGAYE, nous avions réussi à faire adopter la Constitution du 27 Décembre 2004, ainsi que le code électoral et à organiser les élections présidentielle et législative. Au poste de Ministre de la Justice, j’avais doté les Tribunaux de commerce qui fonctionnaient sans base légale d’une loi portant leur organisation et leur fonctionnement. J’avais ordonné le transfèrement de DOGO à la prison de Ngaragba et j’avais pris à témoin l’Ambassade de France et le BONUCA. 13-2. Après les élections, je n’avais pas été reconduit au Gouvernement, comme d’autres patriotes considérés comme des empêcheurs de poursuite des exactions et de violations de la loi. Aurais – je dû pour autant me taire, sous prétexte de ne pas paraître aigri, lorsque j’avais appris que NGAÏKOSSET avait massacré simultanément les 3 enfants de l’ancien combattant d’Indochine Simon YALESSEM, avait publiquement coupé l’oreille gauche du jeune TELLOT Junior, que le colonel MASSI avait été assassiné, lorsque le Président BOZIZE s’était cumulativement nommé Ministre de la Défense Nationale, en violation de la Constitution ? Pour utiliser la grandiloquence du Président, n’eussé – je pas dû dénoncer toutes ces exactions, et saisir le Conseil d’Etat, ainsi que la Cour Constitutionnelle en annulation du décret et en destitution du Président de la République comme je l’avais fait, à mes risque et péril ? L’opinion publique m’avait soutenu. Je ne m’étais aucunement « fourvoyé avec BOZIZE », comme m’en a accusé un courageux anonyme nostalgique du régime PATASSE, mais que je considère comme patriote. Je le connais et comprends qu’il se réfugie derrière l’anonymat pour combattre SELEKA puisqu’il fait des allées et venues entre Paris et Bangui. On est jamais trop prudent. Grossier personnage ? J’aurais cru que ce qui scandaliserait ce compatriote et le révolterait, ce serait le fait que des éléments SELEKA aient proféré des insanités, qui plus est, contre le Premier Ministre, devant de nombreuses personnes, dont des mineurs, et non le fait pour moi d’avoir textuellement rapporté ces insanités, afin que les opinions publiques nationale et internationale connaissent la nature des individus qui terrorisent et humilient notre peuple. La question est donc de savoir si les éléments SELEKA ont proféré des insanités ou non. On ne peut reprocher à un thermomètre d’avoir révélé une fièvre. Appeler à la rébellion ? En quoi demander à la population de protester avec des concerts de casseroles et de sifflets lorsque des éléments de SELEKA viennent la piller constitue – t – il un appel à la rébellion ? Faut – il donc que la population se taise quand SELEKA vient la piller ? Je n’ai jamais mené que des luttes pacifiques, avec pour seules armes ma langue et ma plume. Chercher à me faire nommer Ministre ? Je suis suffisamment occupé et honoré par la défense des intérêts des victimes des Banyamulengés devant la CPI pour y penser. Lorsque j’étais Ministre en 2003 – 2005, soit pendant seulement 2 ans, je totalisais 30 ans dans la profession d’avocat et habitais une maison dont j’étais et suis toujours propriétaire. Je n’ai nullement besoin d’être Ministre pour subvenir aux besoins de ma famille et soutenir le club ZARASCLO que j’ai créé et que je finance depuis 1990. Je n’ai pas non plus besoin d’être au gouvernement pour être « au bord de la mangeoire ». j’en ai plusieurs à la maison. Je me contente de contribuer modestement à galvaniser la conscience de la jeunesse et des intellectuels, et subséquemment celle du peuple afin de les aider à vaincre la peur et à oser lutter pacifiquement, sans intention d’être candidat à quoi que ce soit. « Sia, gnimba » ? Me traitant implicitement de tribaliste, le compatriote soutient que sous le régime KOLINGBA, je n’avais que cette expression à la bouche. Moi dont la dulcinée née RECKIAN qui partage la vie depuis 1976 est de l’ethnie Souma, le tribalisme n’a jamais ne serait – ce qu’effleuré l’esprit. Quoiqu’il en soit, bienque cette expression n’ait jamais été ma tasse de thé, tout centrafricain peut librement parler sa langue maternelle lorsqu’il s’adresse à des membres de son ethnie, sans pour autant faire du tribalisme. La diversité ethnique est une richesse, et non une tare. « Recel » de la voiture de Madame KELEFIO ? Sans vouloir asséner une leçon de droit, on ne peut receler que le produit d’une infraction, en toute connaissance de l’origine frauduleuse de ce produit. Par ailleurs, la responsabilité pénale est strictement individuelle. Or, au moment de ce qui n’est autre que le pillage de sa voiture Peugeot 407 d’occasion à mon domicile, Madame KELEFIO ne faisait l’objet d’aucune procédure pénale avec saisie conservatoire. Chacun sait pertinemment que ces pillages sont faits, non pas aux fins de ventes aux enchères au profit de l’Etat, mais d’appropriations privées. 19-1. L’amitié de ma famille depuis 1980 avec Madame KELEFIO dont j’étais l’avocat du mari après la tentative de Coup d’Etat radiophonique du Général BOZIZE en 1982 n’a rien à voir avec le fait que ce dernier est devenu Président de la République en 2003, soit 23 ans plus tard. Soyons unis : Aujourd’hui, tous les Centrafricains, soit directement, soit indirectement, ont été ou continuent à être victimes des exactions que SELEKA a perpétrées et continue de perpétrer. Ces derniers temps, SELEKA ne se fatigue plus à piller, ce qui la contraint à l’éreintant travail de transbordements des butins dans ses véhicules, quoiqu’elle avait fini par faire faire ces transbordements par les victimes. Elle a trouvé une « solution » encore plus radicale. Comme au quartier 36 Villas, ses éléments chassent purement et simplement les habitants de leurs maisons et les squattent. Ils continuent également à profaner les églises catholiques et les temples protestants, même en pleines messes et en pleins cultes. Les patriotes, en citoyens et citoyennes pacifiques, doivent organiser des villes mortes, des concerts de casseroles et de sifflets et demander officiellement à organiser des marches pacifiques, quitte à ce que SELEKA prenne la responsabilité anti-démocratique de ne pas les y autoriser, révélant une fois de plus sa nature foncièrement tyrannique. Ils doivent de même exiger le départ immédiat et inconditionnel des SELEKA tchadiens et soudanais. KENNEDY : Selon le mot fameux de feu le Président KENNEDY, « Ne demande pas ce que ton pays peut faire pour toi, demande ce que tu peux faire pour ton pays ». « Mutatis mutandis » (en changeant ce qui doit l’être), ne te contente pas de demander ce que Maître ZARAMBAUD, qui n’est qu’un simple citoyen comme toi, a fait pour notre pays, mais demande ce que tu as fait ou peux faire toi-même. Si ce que Maître ZARAMBAUD a fait te paraît insuffisant, ajoute ton grain de sel ou fais mieux. Si ce qu’il a fait en toute bonne foi te paraît blâmable, remets-le patriotiquement dans le droit chemin, au lieu de l’insulter et de l’accuser de choses imaginaires. Maître ZARAMBAUD Assingambi La Haye (Hollande) le 11 Juillet 2013.
Posted on: Thu, 25 Jul 2013 18:57:21 +0000

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