QUI SONT LES FOUS ? Séismes, déluges, tsunamis, inondations, maladies, naufrages, assassinats, génocides, famines, sécheresses…, avec ces tragédies que connait l’humanité, je suis tenté d’imiter le cri de cœur de Robert Nesta MARLEY (Bob) dans sa chanson « SO MUCH TROUBLES IN THE LAND ». S’il est vrai que certains de ces maux qui menacent le bonheur déjà si fragile de l’homme, émanent de phénomènes naturels où l’homme semble être impuissant, car découlant d’un ordre supérieur, il n’en demeure pas moins que d’autres, comme les guerres, résultent de la main implacable de l’homme. Combien de foyers de tension pouvons-nous dénombrer dans ce monde rendu précaire par des conflits, des échauffourées, des guerres. Guerres entre nations, peuples, communautés, tribus, ethnies, religions et même entre des frères. Regardez ce qui se passe chez nos frères du Mali. Combien de personnes ont perdu la vie dans ces représailles qui n’épargnent personne et dont les plus malheureux sont des innocents. La mort des deux journalistes français Ghislaine DUPONT et Claude VERLON à Kidal est encore fraîche dans nos mémoires et pèse sur notre conscience. Des guerres dont le mobile cache mal des intérêts géo-politiques, géo-stratégiques et géo-économiques inavoués, des querelles de positionnement ou de simples questions de prestige. Bref, autant de raisons saugrenues qui poussent l’un à tuer l’autre, le puissant à écraser le faible. Ici, le héros sera celui qui aura tué le plus de personnes, celui qui aura créé le plus d’hécatombes. C’est le triomphe du carnage, une « véritable boucherie héroïque » comme l’appelait Voltaire. Ce n’est pas que l’homme soit devenu plus inexorable, mais c’est parce qu’il se développe, et avec quelle aisance, une intelligence technicienne du mal. Comment alors s’étonner si dans l’actualité de tous les jours, nous avons souvent recours au thème GUERRIER ? Même les institutions qui sont censées donner et protéger la vie n’échappent pas à la supercherie boulimique de l’homme. J’ai eu le privilège en Octobre 2007, dans le cadre d’une formation dont j’ai bénéficié en Israël, de visiter l’hôpital « Nahariya », situé à 5km de la frontière entre ce pays et le Liban. Un hôpital qui vit les stigmates impitoyables de la furie déferlante des ennemis. Ces photos qui suivent, montrent l’ampleur des dégâts du bombardement des terroristes du Hezbollah basé au Liban sur cet hôpital en 2006. Un hôpital dont une partie est construite dans le sous-sol par l’état hébreu pour sécuriser les blessés et les malades en temps de guerre. Quelle désolation ? Ceci amène à réfléchir sur les centaines de milliards qui sont alloués à la fabrication et à l’achat d’armes pour préparer, aller en guerre et massacrer, alors que le dixième de cette somme aurait suffit pour nourrir toute l’humanité. De grâce, prônons la PAIX, la JUSTICE SOCIALE et TRANSFORMONS LES CONFLITS pour que l’univers soit un HAVRE DE PAIX, dans la perspective d’un FUTUR MEILLEUR à tous les niveaux et pour tous. L’on est tenté de se demander, de se demander simplement : Entre les belligérants de ces guerres, ceux qui se disent sains d’esprit, intellectuels, intelligents, experts et ceux qui sont désignés du doigt dans la rue, ceux qui sont stigmatisés, discriminés, ou tout simplement qualifiés de déficients mentaux, qui sont les FOUS ? A méditer.
Posted on: Fri, 08 Nov 2013 15:00:19 +0000
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