Qui est la personne la plus importante dans votre vie ? “ Tu - TopicsExpress



          

Qui est la personne la plus importante dans votre vie ? “ Tu es, toi seul, le Très-Haut sur toute la terre ! ” — PS. 83:18. VOUS souvenez-vous de la première fois que vous avez vu le nom de Dieu ? Peut-être vous a-t-on montré Psaume 83:18, qui dit : “ Pour qu’on sache que toi, dont le nom est Jéhovah, tu es, toi seul, le Très-Haut sur toute la terre ! ” Depuis, sans doute avez-vous utilisé ce même verset pour faire connaître à d’autres Jéhovah, le Dieu d’amour. — Rom. 10:12, 13. 2 Il est capital de connaître le nom divin, mais cela ne suffit pas. Le psalmiste met en évidence une autre vérité qu’il nous faut admettre pour être sauvés lorsqu’il écrit : “ Tu es, toi seul, le Très-Haut sur toute la terre ! ” Jéhovah est effectivement la personne la plus importante de l’univers. Ayant créé toutes choses, il est en droit d’exiger de l’ensemble de ses créatures une soumission absolue (Rév. 4:11). Chacun de nous a donc intérêt à se demander : ‘ Qui est la personne la plus importante dans ma vie ? ’ Il est vital que nous prenions le temps de réfléchir attentivement à la réponse que nous apportons à cette question. Contestation dans le jardin d’Éden 3 Le caractère crucial de la question soulevée au paragraphe précédent ressort clairement de ce qui s’est passé dans le jardin d’Éden. L’ange rebelle qui serait plus tard appelé Satan le Diable a persuadé la première femme, Ève, de penser avant tout à ses désirs personnels plutôt qu’à l’interdiction divine de manger du fruit d’un certain arbre (Gen. 2:17 ; 2 Cor. 11:3). Ève a cédé à la tentation, montrant par là son manque de respect pour la souveraineté de Dieu. Jéhovah n’était pas la personne la plus importante dans sa vie. Mais comment Satan a-t-il réussi à la tromper ? 4 Il a usé d’artifices subtils. (Lire Genèse 3:1-5.) Premièrement, il n’a pas employé le nom Jéhovah mais le terme “ Dieu ”. On notera que, dans le premier verset du chapitre 3, le rédacteur de la Genèse, lui, a utilisé le nom personnel de Dieu. Deuxièmement, au lieu d’évoquer l’“ ordre ” de Dieu, Satan s’est juste enquis de ce qu’il avait “ dit ”. (Gen. 2:16.) Par ce biais, il a certainement cherché à minimiser la valeur de cet ordre. Troisièmement, alors qu’il ne s’adressait qu’à Ève, il a recouru au pronom pluriel “ vous ”. Qui sait s’il n’a pas tenté ainsi de flatter l’orgueil de la femme, de lui faire croire qu’elle était quelqu’un d’important — en somme qu’elle représentait son couple. Le stratagème a-t-il fonctionné ? À l’évidence, oui. Ève s’est manifestement arrogé le droit de parler pour elle et son mari puisqu’elle a répondu au serpent : “ Du fruit des arbres du jardin nous pouvons manger. ” 5 Satan a aussi déformé les faits. Il a insinué que Dieu était injuste en imposant à Adam et Ève de ne pas manger de “ tout arbre du jardin. ” Puis il a amené la femme à penser à sa propre personne et au moyen d’améliorer son sort, du moins en théorie, en devenant “ comme Dieu ”. Finalement, Ève a concentré son attention sur l’arbre et son fruit plutôt que sur les relations qu’elle entretenait avec Celui qui lui avait tout donné. (Lire Genèse 3:6.) Malheureusement, en mangeant du fruit, elle a montré que Jéhovah n’était pas la personne la plus importante dans sa vie. Contestation à l’époque de Job 6 Des siècles plus tard, le fidèle Job a eu l’occasion de révéler qui était la personne la plus importante dans sa vie. Quand Jéhovah a fait l’éloge de l’intégrité de Job, Satan a rétorqué : “ Est-ce pour rien que Job a craint Dieu ? ” (Lire Job 1:7-10.) Le Diable n’a pas nié que Job obéissait à Dieu, mais il a mis en doute ses mobiles. Il a sournoisement accusé cet homme de servir Jéhovah, non par amour, mais par intérêt. Seul Job pouvait apporter un démenti à cette accusation. 7 Jéhovah a permis à Satan de frapper Job d’une série de malheurs (Job 1:12-19). Comment Job a-t-il réagi à ce revirement de situation ? La Bible rapporte qu’il “ ne pécha pas et n’imputa rien d’indigne à Dieu ”. (Job 1:22.) Mais Satan n’avait pas dit son dernier mot. “ Peau pour peau, et tout ce qu’un homme a, il le donnera pour son âme* ”, a-t-il affirmé (Job 2:4). Selon lui, si Job souffrait dans sa chair, il reléguerait Jéhovah au second plan. 8 Job a été défiguré par une maladie répugnante. À un moment donné, sa femme lui a lancé : “ Maudis Dieu et meurs ! ” Par la suite, trois pseudo-consolateurs l’ont accusé de s’être mal conduit (Job 2:11-13 ; 8:2-6 ; 22:2, 3). Malgré toutes ses souffrances, Job a refusé de se départir de son intégrité. (Lire Job 2:9, 10.) Par son endurance fidèle, il a prouvé que Jéhovah était la personne la plus importante dans sa vie. Il a aussi prouvé qu’un humain imparfait, malgré ses limites, est capable d’apporter une réponse aux accusations mensongères du Diable. — Cf. Proverbes 27:11. La réponse parfaite de Jésus 9 Jésus venait de se faire baptiser lorsque Satan l’a incité à poursuivre ses intérêts personnels au lieu de considérer Jéhovah comme la personne la plus importante dans sa vie. Le Diable l’a soumis à trois tentations. D’abord, exploitant un besoin physique, il lui a suggéré de transformer des pierres en pain (Mat. 4:2, 3). Jésus était affamé, car il achevait tout juste un jeûne de 40 jours. Le Diable l’a donc encouragé à faire un usage contestable de ses pouvoirs miraculeux pour apaiser sa faim. Comment Jésus a-t-il réagi ? Contrairement à Ève, qui n’a pas suivi les instructions de Jéhovah, il s’est concentré sur la Parole de Dieu et a immédiatement rejeté la tentation. — Lire Matthieu 4:4. 10 Ensuite, Satan a cherché à piquer Jésus au vif pour qu’il se comporte égoïstement. Il lui a demandé de se jeter du parapet du temple, prétendant que, s’il s’en sortait indemne, cela prouverait qu’il était “ un fils de Dieu ”. (Mat. 4:5, 6). Qu’espérait Satan ? Vraisemblablement amener Jésus à se soucier outre mesure de sa réputation au point de se donner en spectacle. Le Diable sait que certains humains sont disposés à relever des défis périlleux, soit par orgueil soit pour sauver la face. En la circonstance, il a tordu le sens d’un verset. Mais Jésus ne s’est pas laissé abuser ; il comprenait parfaitement la Parole de Jéhovah. (Lire Matthieu 4:7.) En refusant de se plier à la volonté de Satan, Jésus a prouvé que Jéhovah était la personne la plus importante dans sa vie. 11 Dans une ultime tentative, Satan est allé jusqu’à offrir à Jésus tous les royaumes du monde (Mat. 4:8, 9). Jésus a aussitôt décliné l’offre, conscient que l’accepter revenait à rejeter la souveraineté divine — le droit qu’a Jéhovah, le Très-Haut, de diriger le monde. (Lire Matthieu 4:10.) Chaque fois, Jésus a répondu au Diable en citant des versets où figurait le nom personnel de Dieu. 12 Vers la fin de sa vie terrestre, Jésus s’est trouvé face à une situation des plus délicates. Tout au long de son ministère, il s’était déclaré prêt à donner sa vie en sacrifice (Mat. 20:17-19, 28 ; Luc 12:50 ; Jean 16:28). Cependant, il savait qu’il allait être accusé mensongèrement, reconnu coupable par la loi juive et mis à mort comme blasphémateur. Cet aspect des choses l’angoissait terriblement. Aussi a-t-il prié en ces termes : “ Mon Père, si c’est possible, que cette coupe passe loin de moi. ” Mais il a ajouté : “ Toutefois, non pas comme je veux, mais comme tu veux. ” (Mat. 26:39). En restant fidèle jusqu’à la mort, Jésus a révélé sans l’ombre d’un doute que Jéhovah était la personne la plus importante dans sa vie. Qui compte le plus pour nous ? 13 Résumons-nous. L’exemple d’Ève nous a rappelé que celui qui succombe à ses désirs égoïstes ou à l’orgueil montre que Jéhovah n’est pas la personne la plus importante dans sa vie. Du récit de Job il se dégage que des humains imparfaits peuvent montrer qu’ils accordent à Jéhovah la première place dans leur vie en endurant les épreuves — même quand ils ne comprennent pas totalement d’où elles viennent (Jacq. 5:11). Enfin, par son attitude, Jésus nous engage à accepter de subir la honte et à ne pas attacher trop d’importance à notre réputation (Héb. 12:2). Maintenant, comment appliquer ce que nous avons vu jusqu’à présent ? 14 Ne laissons jamais des tentations nous faire oublier Jéhovah. Ève a laissé son attention se fixer sur la tentation qui se présentait à elle. Elle a vu que le fruit “ était bon pour la nourriture et que c’était quelque chose d’enviable pour les yeux, oui l’arbre était désirable à regarder ”. (Gen. 3:6.) Jésus a eu une tout autre réaction. Il a toujours porté son regard au-delà de la tentation et a songé aux conséquences de ses actes. Il s’est appuyé sur la Parole de Jéhovah et a employé le nom divin. 15 Quand nous sommes tentés de faire quelque chose qui déplaît à Jéhovah, sur quoi concentrons-nous notre attention ? Plus nous pensons à l’objet de la tentation, plus le mauvais désir risque de s’intensifier (Jacq. 1:14, 15). Extirpons donc sans tarder ce désir, même si pareille mesure semble aussi radicale que de s’arracher un membre (Mat. 5:29, 30). Comme Jésus, réfléchissons aux conséquences de nos actes, à l’effet qu’ils auront sur nos relations avec Jéhovah. Et souvenons-nous de ce que dit la Bible. Nous prouverons de cette façon que Jéhovah est la personne la plus importante dans notre vie. 16 Ne laissons jamais des drames personnels nous aigrir contre Jéhovah (Prov. 19:3). À mesure qu’approche la fin de ce monde mauvais, de plus en plus de serviteurs de Jéhovah sont touchés par des catastrophes ou d’autres malheurs. Dans l’immédiat, nous ne nous attendons pas à être protégés miraculeusement. Reste que, comme Job, nous nous sentons certainement accablés quand nous perdons un être cher ou rencontrons des difficultés. 17 Job ne comprenait pas pourquoi Jéhovah permettait le mal, et nous pourrions nous aussi être perplexes. Avons-nous appris que des frères fidèles ont perdu la vie lors d’un tremblement de terre, comme à Haïti, ou lors de quelque autre catastrophe naturelle ? Connaissons-nous un compagnon intègre qui a été agressé ou est mort dans un terrible accident ? Sommes-nous en proie à l’adversité ou nous estimons-nous victimes d’injustices ? Notre cœur affligé a sans doute envie de crier : ‘ Pourquoi, Jéhovah ? Pourquoi moi ? Qu’ai-je fait de mal ? ’ (Hab. 1:2, 3). Qu’est-ce qui nous aidera à faire face ? 18 Gardons-nous d’interpréter ces malheurs comme des signes de la défaveur divine. Ce principe ressort de ce qu’a expliqué Jésus au sujet de deux drames qui ont eu lieu à son époque. (Lire Luc 13:1-5.) Beaucoup de malheurs sont le résultat de hasards et d’événements imprévus (Eccl. 9:11). Nous pourrons supporter notre peine, quelle qu’en soit la cause, si nous tournons nos regards vers “ le Dieu de toute consolation ”. C’est lui qui nous donnera la force de continuer à le servir fidèlement. — 2 Cor. 1:3-6. 19 Ne laissons jamais notre amour-propre ou la crainte du ridicule l’emporter. Du fait de son humilité, Jésus a accepté de se ‘ vider lui-même et de prendre une forme d’esclave ’. (Phil. 2:5-8.) Il a été capable d’endurer bien des humiliations parce qu’il s’appuyait sur Dieu (1 Pierre 2:23, 24). C’est ainsi qu’il a mis Jéhovah à la première place dans sa vie, ce qui lui a valu d’être élevé à une position supérieure (Phil. 2:9). Il a recommandé à ses disciples de marcher sur ses traces. — Mat. 23:11, 12 ; Luc 9:26. 20 Il peut arriver qu’en raison de notre foi nous nous retrouvions dans une situation embarrassante. Nous devons néanmoins avoir la même certitude que l’apôtre Paul, qui a déclaré : “ C’est pour ce motif que moi aussi je subis ces choses, mais je n’ai pas honte. Car je connais celui que j’ai cru, et j’ai la certitude qu’il est capable de garder jusqu’à ce jour-là ce que j’ai mis en dépôt chez lui. ” — 2 Tim. 1:12. 21 La Bible avait prédit qu’à notre époque les gens seraient “ amis d’eux-mêmes ”. (2 Tim. 3:2.) Nous ne sommes donc pas surpris par l’égocentrisme de la société actuelle. Ne laissons jamais cette tendance déteindre sur nous. Au contraire, face aux tentations, aux drames qui nous affectent ou aux tentatives visant à nous faire honte, soyons tous déterminés à prouver que Jéhovah est réellement la personne la plus importante dans notre vie. [Note] Pour certains biblistes, l’expression “ peau pour peau ” renfermerait l’idée que Job, par égoïsme, aurait été prêt à voir mourir ses enfants et ses animaux, pourvu qu’il puisse sauver sa peau. Pour d’autres, cette expression signifierait que l’humain est disposé à “ perdre un peu de peau ” si cela peut lui sauver la vie. Par exemple, une personne lèvera le bras pour éviter de prendre un coup à la tête, prête à “ perdre un peu de peau ” afin de sauver sa peau. Quel que soit le sens exact de cette expression, elle suggère que Job aurait accepté volontiers de tout perdre pour rester en vie. Quelles leçons tirer : • de la manière dont Satan a trompé Ève ? • de la façon dont Job a réagi à ses épreuves ? • de l’attitude de Jésus ? [Questions d’étude] 1, 2. Pourquoi ne suffit-il pas de connaître le nom de Dieu pour obtenir le salut ? 3, 4. a) Comment Satan a-t-il réussi à tromper Ève ? b) Que l’a-t-il incitée à faire ? 5. a) Sur quoi Satan a-t-il amené Ève à concentrer son attention ? b) Qu’a montré Ève en mangeant du fruit défendu ? 6. Qu’est-ce que Satan a mis en doute chez Job, et quelle occasion a été offerte à Job ? 7, 8. Quelles épreuves Job a-t-il supportées, et qu’a-t-il montré par son endurance fidèle ? 9. a) Qu’est-ce que Satan a d’abord exploité pour tenter Jésus ? b) Comment Jésus a-t-il réagi à cette tentation ? 10. Pourquoi Satan a-t-il demandé à Jésus de se jeter du parapet du temple ? 11. Pourquoi Jésus a-t-il décliné l’offre du Diable qui lui proposait tous les royaumes du monde ? 12. a) Face à quelle situation délicate Jésus s’est-il trouvé vers la fin de sa vie terrestre ? b) Que nous enseigne la façon dont il a géré cette situation ? 13. Que retenir des exemples d’Ève, de Job et de Jésus Christ ? 14, 15. a) Quelle réaction Jésus a-t-il eue face à la tentation, contrairement à Ève ? b) Comment imiter Jésus ? (Voir l’illustration de la page 18.) 16-18. a) Qu’est-ce qui peut nous accabler ? b) Qu’est-ce qui nous aidera à faire face aux épreuves ? 19, 20. Qu’est-ce qui a aidé Jésus à endurer les humiliations, et qu’est-ce qui nous aidera à faire de même ? 21. Bien que la société actuelle soit égocentrique, qu’êtes-vous déterminé à faire ? [Illustration, page 17] Ève n’a pas concentré son attention sur ses relations avec Jéhovah. [Illustration, page 18] Jésus a rejeté les tentations de Satan et s’est concentré sur l’accomplissement de la volonté de Jéhovah. [Illustrations, page 20] Prédication dans les tentes après le séisme à Haïti. Dans les épreuves, tournons nos regards vers “ le Dieu de toute consolation ”. Qui est la personne la plus importante dans votre vie ? “ Tu es, toi seul, le Très-Haut sur toute la terre ! ” — PS. 83:18. VOUS souvenez-vous de la première fois que vous avez vu le nom de Dieu ? Peut-être vous a-t-on montré Psaume 83:18, qui dit : “ Pour qu’on sache que toi, dont le nom est Jéhovah, tu es, toi seul, le Très-Haut sur toute la terre ! ” Depuis, sans doute avez-vous utilisé ce même verset pour faire connaître à d’autres Jéhovah, le Dieu d’amour. — Rom. 10:12, 13. 2 Il est capital de connaître le nom divin, mais cela ne suffit pas. Le psalmiste met en évidence une autre vérité qu’il nous faut admettre pour être sauvés lorsqu’il écrit : “ Tu es, toi seul, le Très-Haut sur toute la terre ! ” Jéhovah est effectivement la personne la plus importante de l’univers. Ayant créé toutes choses, il est en droit d’exiger de l’ensemble de ses créatures une soumission absolue (Rév. 4:11). Chacun de nous a donc intérêt à se demander : ‘ Qui est la personne la plus importante dans ma vie ? ’ Il est vital que nous prenions le temps de réfléchir attentivement à la réponse que nous apportons à cette question. Contestation dans le jardin d’Éden 3 Le caractère crucial de la question soulevée au paragraphe précédent ressort clairement de ce qui s’est passé dans le jardin d’Éden. L’ange rebelle qui serait plus tard appelé Satan le Diable a persuadé la première femme, Ève, de penser avant tout à ses désirs personnels plutôt qu’à l’interdiction divine de manger du fruit d’un certain arbre (Gen. 2:17 ; 2 Cor. 11:3). Ève a cédé à la tentation, montrant par là son manque de respect pour la souveraineté de Dieu. Jéhovah n’était pas la personne la plus importante dans sa vie. Mais comment Satan a-t-il réussi à la tromper ? 4 Il a usé d’artifices subtils. (Lire Genèse 3:1-5.) Premièrement, il n’a pas employé le nom Jéhovah mais le terme “ Dieu ”. On notera que, dans le premier verset du chapitre 3, le rédacteur de la Genèse, lui, a utilisé le nom personnel de Dieu. Deuxièmement, au lieu d’évoquer l’“ ordre ” de Dieu, Satan s’est juste enquis de ce qu’il avait “ dit ”. (Gen. 2:16.) Par ce biais, il a certainement cherché à minimiser la valeur de cet ordre. Troisièmement, alors qu’il ne s’adressait qu’à Ève, il a recouru au pronom pluriel “ vous ”. Qui sait s’il n’a pas tenté ainsi de flatter l’orgueil de la femme, de lui faire croire qu’elle était quelqu’un d’important — en somme qu’elle représentait son couple. Le stratagème a-t-il fonctionné ? À l’évidence, oui. Ève s’est manifestement arrogé le droit de parler pour elle et son mari puisqu’elle a répondu au serpent : “ Du fruit des arbres du jardin nous pouvons manger. ” 5 Satan a aussi déformé les faits. Il a insinué que Dieu était injuste en imposant à Adam et Ève de ne pas manger de “ tout arbre du jardin. ” Puis il a amené la femme à penser à sa propre personne et au moyen d’améliorer son sort, du moins en théorie, en devenant “ comme Dieu ”. Finalement, Ève a concentré son attention sur l’arbre et son fruit plutôt que sur les relations qu’elle entretenait avec Celui qui lui avait tout donné. (Lire Genèse 3:6.) Malheureusement, en mangeant du fruit, elle a montré que Jéhovah n’était pas la personne la plus importante dans sa vie. Contestation à l’époque de Job 6 Des siècles plus tard, le fidèle Job a eu l’occasion de révéler qui était la personne la plus importante dans sa vie. Quand Jéhovah a fait l’éloge de l’intégrité de Job, Satan a rétorqué : “ Est-ce pour rien que Job a craint Dieu ? ” (Lire Job 1:7-10.) Le Diable n’a pas nié que Job obéissait à Dieu, mais il a mis en doute ses mobiles. Il a sournoisement accusé cet homme de servir Jéhovah, non par amour, mais par intérêt. Seul Job pouvait apporter un démenti à cette accusation. 7 Jéhovah a permis à Satan de frapper Job d’une série de malheurs (Job 1:12-19). Comment Job a-t-il réagi à ce revirement de situation ? La Bible rapporte qu’il “ ne pécha pas et n’imputa rien d’indigne à Dieu ”. (Job 1:22.) Mais Satan n’avait pas dit son dernier mot. “ Peau pour peau, et tout ce qu’un homme a, il le donnera pour son âme* ”, a-t-il affirmé (Job 2:4). Selon lui, si Job souffrait dans sa chair, il reléguerait Jéhovah au second plan. 8 Job a été défiguré par une maladie répugnante. À un moment donné, sa femme lui a lancé : “ Maudis Dieu et meurs ! ” Par la suite, trois pseudo-consolateurs l’ont accusé de s’être mal conduit (Job 2:11-13 ; 8:2-6 ; 22:2, 3). Malgré toutes ses souffrances, Job a refusé de se départir de son intégrité. (Lire Job 2:9, 10.) Par son endurance fidèle, il a prouvé que Jéhovah était la personne la plus importante dans sa vie. Il a aussi prouvé qu’un humain imparfait, malgré ses limites, est capable d’apporter une réponse aux accusations mensongères du Diable. — Cf. Proverbes 27:11. La réponse parfaite de Jésus 9 Jésus venait de se faire baptiser lorsque Satan l’a incité à poursuivre ses intérêts personnels au lieu de considérer Jéhovah comme la personne la plus importante dans sa vie. Le Diable l’a soumis à trois tentations. D’abord, exploitant un besoin physique, il lui a suggéré de transformer des pierres en pain (Mat. 4:2, 3). Jésus était affamé, car il achevait tout juste un jeûne de 40 jours. Le Diable l’a donc encouragé à faire un usage contestable de ses pouvoirs miraculeux pour apaiser sa faim. Comment Jésus a-t-il réagi ? Contrairement à Ève, qui n’a pas suivi les instructions de Jéhovah, il s’est concentré sur la Parole de Dieu et a immédiatement rejeté la tentation. — Lire Matthieu 4:4. 10 Ensuite, Satan a cherché à piquer Jésus au vif pour qu’il se comporte égoïstement. Il lui a demandé de se jeter du parapet du temple, prétendant que, s’il s’en sortait indemne, cela prouverait qu’il était “ un fils de Dieu ”. (Mat. 4:5, 6). Qu’espérait Satan ? Vraisemblablement amener Jésus à se soucier outre mesure de sa réputation au point de se donner en spectacle. Le Diable sait que certains humains sont disposés à relever des défis périlleux, soit par orgueil soit pour sauver la face. En la circonstance, il a tordu le sens d’un verset. Mais Jésus ne s’est pas laissé abuser ; il comprenait parfaitement la Parole de Jéhovah. (Lire Matthieu 4:7.) En refusant de se plier à la volonté de Satan, Jésus a prouvé que Jéhovah était la personne la plus importante dans sa vie. 11 Dans une ultime tentative, Satan est allé jusqu’à offrir à Jésus tous les royaumes du monde (Mat. 4:8, 9). Jésus a aussitôt décliné l’offre, conscient que l’accepter revenait à rejeter la souveraineté divine — le droit qu’a Jéhovah, le Très-Haut, de diriger le monde. (Lire Matthieu 4:10.) Chaque fois, Jésus a répondu au Diable en citant des versets où figurait le nom personnel de Dieu. 12 Vers la fin de sa vie terrestre, Jésus s’est trouvé face à une situation des plus délicates. Tout au long de son ministère, il s’était déclaré prêt à donner sa vie en sacrifice (Mat. 20:17-19, 28 ; Luc 12:50 ; Jean 16:28). Cependant, il savait qu’il allait être accusé mensongèrement, reconnu coupable par la loi juive et mis à mort comme blasphémateur. Cet aspect des choses l’angoissait terriblement. Aussi a-t-il prié en ces termes : “ Mon Père, si c’est possible, que cette coupe passe loin de moi. ” Mais il a ajouté : “ Toutefois, non pas comme je veux, mais comme tu veux. ” (Mat. 26:39). En restant fidèle jusqu’à la mort, Jésus a révélé sans l’ombre d’un doute que Jéhovah était la personne la plus importante dans sa vie. Qui compte le plus pour nous ? 13 Résumons-nous. L’exemple d’Ève nous a rappelé que celui qui succombe à ses désirs égoïstes ou à l’orgueil montre que Jéhovah n’est pas la personne la plus importante dans sa vie. Du récit de Job il se dégage que des humains imparfaits peuvent montrer qu’ils accordent à Jéhovah la première place dans leur vie en endurant les épreuves — même quand ils ne comprennent pas totalement d’où elles viennent (Jacq. 5:11). Enfin, par son attitude, Jésus nous engage à accepter de subir la honte et à ne pas attacher trop d’importance à notre réputation (Héb. 12:2). Maintenant, comment appliquer ce que nous avons vu jusqu’à présent ? 14 Ne laissons jamais des tentations nous faire oublier Jéhovah. Ève a laissé son attention se fixer sur la tentation qui se présentait à elle. Elle a vu que le fruit “ était bon pour la nourriture et que c’était quelque chose d’enviable pour les yeux, oui l’arbre était désirable à regarder ”. (Gen. 3:6.) Jésus a eu une tout autre réaction. Il a toujours porté son regard au-delà de la tentation et a songé aux conséquences de ses actes. Il s’est appuyé sur la Parole de Jéhovah et a employé le nom divin. 15 Quand nous sommes tentés de faire quelque chose qui déplaît à Jéhovah, sur quoi concentrons-nous notre attention ? Plus nous pensons à l’objet de la tentation, plus le mauvais désir risque de s’intensifier (Jacq. 1:14, 15). Extirpons donc sans tarder ce désir, même si pareille mesure semble aussi radicale que de s’arracher un membre (Mat. 5:29, 30). Comme Jésus, réfléchissons aux conséquences de nos actes, à l’effet qu’ils auront sur nos relations avec Jéhovah. Et souvenons-nous de ce que dit la Bible. Nous prouverons de cette façon que Jéhovah est la personne la plus importante dans notre vie. 16 Ne laissons jamais des drames personnels nous aigrir contre Jéhovah (Prov. 19:3). À mesure qu’approche la fin de ce monde mauvais, de plus en plus de serviteurs de Jéhovah sont touchés par des catastrophes ou d’autres malheurs. Dans l’immédiat, nous ne nous attendons pas à être protégés miraculeusement. Reste que, comme Job, nous nous sentons certainement accablés quand nous perdons un être cher ou rencontrons des difficultés. 17 Job ne comprenait pas pourquoi Jéhovah permettait le mal, et nous pourrions nous aussi être perplexes. Avons-nous appris que des frères fidèles ont perdu la vie lors d’un tremblement de terre, comme à Haïti, ou lors de quelque autre catastrophe naturelle ? Connaissons-nous un compagnon intègre qui a été agressé ou est mort dans un terrible accident ? Sommes-nous en proie à l’adversité ou nous estimons-nous victimes d’injustices ? Notre cœur affligé a sans doute envie de crier : ‘ Pourquoi, Jéhovah ? Pourquoi moi ? Qu’ai-je fait de mal ? ’ (Hab. 1:2, 3). Qu’est-ce qui nous aidera à faire face ? 18 Gardons-nous d’interpréter ces malheurs comme des signes de la défaveur divine. Ce principe ressort de ce qu’a expliqué Jésus au sujet de deux drames qui ont eu lieu à son époque. (Lire Luc 13:1-5.) Beaucoup de malheurs sont le résultat de hasards et d’événements imprévus (Eccl. 9:11). Nous pourrons supporter notre peine, quelle qu’en soit la cause, si nous tournons nos regards vers “ le Dieu de toute consolation ”. C’est lui qui nous donnera la force de continuer à le servir fidèlement. — 2 Cor. 1:3-6. 19 Ne laissons jamais notre amour-propre ou la crainte du ridicule l’emporter. Du fait de son humilité, Jésus a accepté de se ‘ vider lui-même et de prendre une forme d’esclave ’. (Phil. 2:5-8.) Il a été capable d’endurer bien des humiliations parce qu’il s’appuyait sur Dieu (1 Pierre 2:23, 24). C’est ainsi qu’il a mis Jéhovah à la première place dans sa vie, ce qui lui a valu d’être élevé à une position supérieure (Phil. 2:9). Il a recommandé à ses disciples de marcher sur ses traces. — Mat. 23:11, 12 ; Luc 9:26. 20 Il peut arriver qu’en raison de notre foi nous nous retrouvions dans une situation embarrassante. Nous devons néanmoins avoir la même certitude que l’apôtre Paul, qui a déclaré : “ C’est pour ce motif que moi aussi je subis ces choses, mais je n’ai pas honte. Car je connais celui que j’ai cru, et j’ai la certitude qu’il est capable de garder jusqu’à ce jour-là ce que j’ai mis en dépôt chez lui. ” — 2 Tim. 1:12. 21 La Bible avait prédit qu’à notre époque les gens seraient “ amis d’eux-mêmes ”. (2 Tim. 3:2.) Nous ne sommes donc pas surpris par l’égocentrisme de la société actuelle. Ne laissons jamais cette tendance déteindre sur nous. Au contraire, face aux tentations, aux drames qui nous affectent ou aux tentatives visant à nous faire honte, soyons tous déterminés à prouver que Jéhovah est réellement la personne la plus importante dans notre vie. [Note] Pour certains biblistes, l’expression “ peau pour peau ” renfermerait l’idée que Job, par égoïsme, aurait été prêt à voir mourir ses enfants et ses animaux, pourvu qu’il puisse sauver sa peau. Pour d’autres, cette expression signifierait que l’humain est disposé à “ perdre un peu de peau ” si cela peut lui sauver la vie. Par exemple, une personne lèvera le bras pour éviter de prendre un coup à la tête, prête à “ perdre un peu de peau ” afin de sauver sa peau. Quel que soit le sens exact de cette expression, elle suggère que Job aurait accepté volontiers de tout perdre pour rester en vie. Quelles leçons tirer : • de la manière dont Satan a trompé Ève ? • de la façon dont Job a réagi à ses épreuves ? • de l’attitude de Jésus ? [Questions d’étude] 1, 2. Pourquoi ne suffit-il pas de connaître le nom de Dieu pour obtenir le salut ? 3, 4. a) Comment Satan a-t-il réussi à tromper Ève ? b) Que l’a-t-il incitée à faire ? 5. a) Sur quoi Satan a-t-il amené Ève à concentrer son attention ? b) Qu’a montré Ève en mangeant du fruit défendu ? 6. Qu’est-ce que Satan a mis en doute chez Job, et quelle occasion a été offerte à Job ? 7, 8. Quelles épreuves Job a-t-il supportées, et qu’a-t-il montré par son endurance fidèle ? 9. a) Qu’est-ce que Satan a d’abord exploité pour tenter Jésus ? b) Comment Jésus a-t-il réagi à cette tentation ? 10. Pourquoi Satan a-t-il demandé à Jésus de se jeter du parapet du temple ? 11. Pourquoi Jésus a-t-il décliné l’offre du Diable qui lui proposait tous les royaumes du monde ? 12. a) Face à quelle situation délicate Jésus s’est-il trouvé vers la fin de sa vie terrestre ? b) Que nous enseigne la façon dont il a géré cette situation ? 13. Que retenir des exemples d’Ève, de Job et de Jésus Christ ? 14, 15. a) Quelle réaction Jésus a-t-il eue face à la tentation, contrairement à Ève ? b) Comment imiter Jésus ? (Voir l’illustration de la page 18.) 16-18. a) Qu’est-ce qui peut nous accabler ? b) Qu’est-ce qui nous aidera à faire face aux épreuves ? 19, 20. Qu’est-ce qui a aidé Jésus à endurer les humiliations, et qu’est-ce qui nous aidera à faire de même ? 21. Bien que la société actuelle soit égocentrique, qu’êtes-vous déterminé à faire ? [Illustration, page 17] Ève n’a pas concentré son attention sur ses relations avec Jéhovah. [Illustration, page 18] Jésus a rejeté les tentations de Satan et s’est concentré sur l’accomplissement de la volonté de Jéhovah. [Illustrations, page 20] Prédication dans les tentes après le séisme à Haïti. Dans les épreuves, tournons nos regards vers “ le Dieu de toute consolation ”. Qui est la personne la plus importante dans votre vie ? “ Tu es, toi seul, le Très-Haut sur toute la terre ! ” — PS. 83:18. VOUS souvenez-vous de la première fois que vous avez vu le nom de Dieu ? Peut-être vous a-t-on montré Psaume 83:18, qui dit : “ Pour qu’on sache que toi, dont le nom est Jéhovah, tu es, toi seul, le Très-Haut sur toute la terre ! ” Depuis, sans doute avez-vous utilisé ce même verset pour faire connaître à d’autres Jéhovah, le Dieu d’amour. — Rom. 10:12, 13. 2 Il est capital de connaître le nom divin, mais cela ne suffit pas. Le psalmiste met en évidence une autre vérité qu’il nous faut admettre pour être sauvés lorsqu’il écrit : “ Tu es, toi seul, le Très-Haut sur toute la terre ! ” Jéhovah est effectivement la personne la plus importante de l’univers. Ayant créé toutes choses, il est en droit d’exiger de l’ensemble de ses créatures une soumission absolue (Rév. 4:11). Chacun de nous a donc intérêt à se demander : ‘ Qui est la personne la plus importante dans ma vie ? ’ Il est vital que nous prenions le temps de réfléchir attentivement à la réponse que nous apportons à cette question. Contestation dans le jardin d’Éden 3 Le caractère crucial de la question soulevée au paragraphe précédent ressort clairement de ce qui s’est passé dans le jardin d’Éden. L’ange rebelle qui serait plus tard appelé Satan le Diable a persuadé la première femme, Ève, de penser avant tout à ses désirs personnels plutôt qu’à l’interdiction divine de manger du fruit d’un certain arbre (Gen. 2:17 ; 2 Cor. 11:3). Ève a cédé à la tentation, montrant par là son manque de respect pour la souveraineté de Dieu. Jéhovah n’était pas la personne la plus importante dans sa vie. Mais comment Satan a-t-il réussi à la tromper ? 4 Il a usé d’artifices subtils. (Lire Genèse 3:1-5.) Premièrement, il n’a pas employé le nom Jéhovah mais le terme “ Dieu ”. On notera que, dans le premier verset du chapitre 3, le rédacteur de la Genèse, lui, a utilisé le nom personnel de Dieu. Deuxièmement, au lieu d’évoquer l’“ ordre ” de Dieu, Satan s’est juste enquis de ce qu’il avait “ dit ”. (Gen. 2:16.) Par ce biais, il a certainement cherché à minimiser la valeur de cet ordre. Troisièmement, alors qu’il ne s’adressait qu’à Ève, il a recouru au pronom pluriel “ vous ”. Qui sait s’il n’a pas tenté ainsi de flatter l’orgueil de la femme, de lui faire croire qu’elle était quelqu’un d’important — en somme qu’elle représentait son couple. Le stratagème a-t-il fonctionné ? À l’évidence, oui. Ève s’est manifestement arrogé le droit de parler pour elle et son mari puisqu’elle a répondu au serpent : “ Du fruit des arbres du jardin nous pouvons manger. ” 5 Satan a aussi déformé les faits. Il a insinué que Dieu était injuste en imposant à Adam et Ève de ne pas manger de “ tout arbre du jardin. ” Puis il a amené la femme à penser à sa propre personne et au moyen d’améliorer son sort, du moins en théorie, en devenant “ comme Dieu ”. Finalement, Ève a concentré son attention sur l’arbre et son fruit plutôt que sur les relations qu’elle entretenait avec Celui qui lui avait tout donné. (Lire Genèse 3:6.) Malheureusement, en mangeant du fruit, elle a montré que Jéhovah n’était pas la personne la plus importante dans sa vie. Contestation à l’époque de Job 6 Des siècles plus tard, le fidèle Job a eu l’occasion de révéler qui était la personne la plus importante dans sa vie. Quand Jéhovah a fait l’éloge de l’intégrité de Job, Satan a rétorqué : “ Est-ce pour rien que Job a craint Dieu ? ” (Lire Job 1:7-10.) Le Diable n’a pas nié que Job obéissait à Dieu, mais il a mis en doute ses mobiles. Il a sournoisement accusé cet homme de servir Jéhovah, non par amour, mais par intérêt. Seul Job pouvait apporter un démenti à cette accusation. 7 Jéhovah a permis à Satan de frapper Job d’une série de malheurs (Job 1:12-19). Comment Job a-t-il réagi à ce revirement de situation ? La Bible rapporte qu’il “ ne pécha pas et n’imputa rien d’indigne à Dieu ”. (Job 1:22.) Mais Satan n’avait pas dit son dernier mot. “ Peau pour peau, et tout ce qu’un homme a, il le donnera pour son âme* ”, a-t-il affirmé (Job 2:4). Selon lui, si Job souffrait dans sa chair, il reléguerait Jéhovah au second plan. 8 Job a été défiguré par une maladie répugnante. À un moment donné, sa femme lui a lancé : “ Maudis Dieu et meurs ! ” Par la suite, trois pseudo-consolateurs l’ont accusé de s’être mal conduit (Job 2:11-13 ; 8:2-6 ; 22:2, 3). Malgré toutes ses souffrances, Job a refusé de se départir de son intégrité. (Lire Job 2:9, 10.) Par son endurance fidèle, il a prouvé que Jéhovah était la personne la plus importante dans sa vie. Il a aussi prouvé qu’un humain imparfait, malgré ses limites, est capable d’apporter une réponse aux accusations mensongères du Diable. — Cf. Proverbes 27:11. La réponse parfaite de Jésus 9 Jésus venait de se faire baptiser lorsque Satan l’a incité à poursuivre ses intérêts personnels au lieu de considérer Jéhovah comme la personne la plus importante dans sa vie. Le Diable l’a soumis à trois tentations. D’abord, exploitant un besoin physique, il lui a suggéré de transformer des pierres en pain (Mat. 4:2, 3). Jésus était affamé, car il achevait tout juste un jeûne de 40 jours. Le Diable l’a donc encouragé à faire un usage contestable de ses pouvoirs miraculeux pour apaiser sa faim. Comment Jésus a-t-il réagi ? Contrairement à Ève, qui n’a pas suivi les instructions de Jéhovah, il s’est concentré sur la Parole de Dieu et a immédiatement rejeté la tentation. — Lire Matthieu 4:4. 10 Ensuite, Satan a cherché à piquer Jésus au vif pour qu’il se comporte égoïstement. Il lui a demandé de se jeter du parapet du temple, prétendant que, s’il s’en sortait indemne, cela prouverait qu’il était “ un fils de Dieu ”. (Mat. 4:5, 6). Qu’espérait Satan ? Vraisemblablement amener Jésus à se soucier outre mesure de sa réputation au point de se donner en spectacle. Le Diable sait que certains humains sont disposés à relever des défis périlleux, soit par orgueil soit pour sauver la face. En la circonstance, il a tordu le sens d’un verset. Mais Jésus ne s’est pas laissé abuser ; il comprenait parfaitement la Parole de Jéhovah. (Lire Matthieu 4:7.) En refusant de se plier à la volonté de Satan, Jésus a prouvé que Jéhovah était la personne la plus importante dans sa vie. 11 Dans une ultime tentative, Satan est allé jusqu’à offrir à Jésus tous les royaumes du monde (Mat. 4:8, 9). Jésus a aussitôt décliné l’offre, conscient que l’accepter revenait à rejeter la souveraineté divine — le droit qu’a Jéhovah, le Très-Haut, de diriger le monde. (Lire Matthieu 4:10.) Chaque fois, Jésus a répondu au Diable en citant des versets où figurait le nom personnel de Dieu. 12 Vers la fin de sa vie terrestre, Jésus s’est trouvé face à une situation des plus délicates. Tout au long de son ministère, il s’était déclaré prêt à donner sa vie en sacrifice (Mat. 20:17-19, 28 ; Luc 12:50 ; Jean 16:28). Cependant, il savait qu’il allait être accusé mensongèrement, reconnu coupable par la loi juive et mis à mort comme blasphémateur. Cet aspect des choses l’angoissait terriblement. Aussi a-t-il prié en ces termes : “ Mon Père, si c’est possible, que cette coupe passe loin de moi. ” Mais il a ajouté : “ Toutefois, non pas comme je veux, mais comme tu veux. ” (Mat. 26:39). En restant fidèle jusqu’à la mort, Jésus a révélé sans l’ombre d’un doute que Jéhovah était la personne la plus importante dans sa vie. Qui compte le plus pour nous ? 13 Résumons-nous. L’exemple d’Ève nous a rappelé que celui qui succombe à ses désirs égoïstes ou à l’orgueil montre que Jéhovah n’est pas la personne la plus importante dans sa vie. Du récit de Job il se dégage que des humains imparfaits peuvent montrer qu’ils accordent à Jéhovah la première place dans leur vie en endurant les épreuves — même quand ils ne comprennent pas totalement d’où elles viennent (Jacq. 5:11). Enfin, par son attitude, Jésus nous engage à accepter de subir la honte et à ne pas attacher trop d’importance à notre réputation (Héb. 12:2). Maintenant, comment appliquer ce que nous avons vu jusqu’à présent ? 14 Ne laissons jamais des tentations nous faire oublier Jéhovah. Ève a laissé son attention se fixer sur la tentation qui se présentait à elle. Elle a vu que le fruit “ était bon pour la nourriture et que c’était quelque chose d’enviable pour les yeux, oui l’arbre était désirable à regarder ”. (Gen. 3:6.) Jésus a eu une tout autre réaction. Il a toujours porté son regard au-delà de la tentation et a songé aux conséquences de ses actes. Il s’est appuyé sur la Parole de Jéhovah et a employé le nom divin. 15 Quand nous sommes tentés de faire quelque chose qui déplaît à Jéhovah, sur quoi concentrons-nous notre attention ? Plus nous pensons à l’objet de la tentation, plus le mauvais désir risque de s’intensifier (Jacq. 1:14, 15). Extirpons donc sans tarder ce désir, même si pareille mesure semble aussi radicale que de s’arracher un membre (Mat. 5:29, 30). Comme Jésus, réfléchissons aux conséquences de nos actes, à l’effet qu’ils auront sur nos relations avec Jéhovah. Et souvenons-nous de ce que dit la Bible. Nous prouverons de cette façon que Jéhovah est la personne la plus importante dans notre vie. 16 Ne laissons jamais des drames personnels nous aigrir contre Jéhovah (Prov. 19:3). À mesure qu’approche la fin de ce monde mauvais, de plus en plus de serviteurs de Jéhovah sont touchés par des catastrophes ou d’autres malheurs. Dans l’immédiat, nous ne nous attendons pas à être protégés miraculeusement. Reste que, comme Job, nous nous sentons certainement accablés quand nous perdons un être cher ou rencontrons des difficultés. 17 Job ne comprenait pas pourquoi Jéhovah permettait le mal, et nous pourrions nous aussi être perplexes. Avons-nous appris que des frères fidèles ont perdu la vie lors d’un tremblement de terre, comme à Haïti, ou lors de quelque autre catastrophe naturelle ? Connaissons-nous un compagnon intègre qui a été agressé ou est mort dans un terrible accident ? Sommes-nous en proie à l’adversité ou nous estimons-nous victimes d’injustices ? Notre cœur affligé a sans doute envie de crier : ‘ Pourquoi, Jéhovah ? Pourquoi moi ? Qu’ai-je fait de mal ? ’ (Hab. 1:2, 3). Qu’est-ce qui nous aidera à faire face ? 18 Gardons-nous d’interpréter ces malheurs comme des signes de la défaveur divine. Ce principe ressort de ce qu’a expliqué Jésus au sujet de deux drames qui ont eu lieu à son époque. (Lire Luc 13:1-5.) Beaucoup de malheurs sont le résultat de hasards et d’événements imprévus (Eccl. 9:11). Nous pourrons supporter notre peine, quelle qu’en soit la cause, si nous tournons nos regards vers “ le Dieu de toute consolation ”. C’est lui qui nous donnera la force de continuer à le servir fidèlement. — 2 Cor. 1:3-6. 19 Ne laissons jamais notre amour-propre ou la crainte du ridicule l’emporter. Du fait de son humilité, Jésus a accepté de se ‘ vider lui-même et de prendre une forme d’esclave ’. (Phil. 2:5-8.) Il a été capable d’endurer bien des humiliations parce qu’il s’appuyait sur Dieu (1 Pierre 2:23, 24). C’est ainsi qu’il a mis Jéhovah à la première place dans sa vie, ce qui lui a valu d’être élevé à une position supérieure (Phil. 2:9). Il a recommandé à ses disciples de marcher sur ses traces. — Mat. 23:11, 12 ; Luc 9:26. 20 Il peut arriver qu’en raison de notre foi nous nous retrouvions dans une situation embarrassante. Nous devons néanmoins avoir la même certitude que l’apôtre Paul, qui a déclaré : “ C’est pour ce motif que moi aussi je subis ces choses, mais je n’ai pas honte. Car je connais celui que j’ai cru, et j’ai la certitude qu’il est capable de garder jusqu’à ce jour-là ce que j’ai mis en dépôt chez lui. ” — 2 Tim. 1:12. 21 La Bible avait prédit qu’à notre époque les gens seraient “ amis d’eux-mêmes ”. (2 Tim. 3:2.) Nous ne sommes donc pas surpris par l’égocentrisme de la société actuelle. Ne laissons jamais cette tendance déteindre sur nous. Au contraire, face aux tentations, aux drames qui nous affectent ou aux tentatives visant à nous faire honte, soyons tous déterminés à prouver que Jéhovah est réellement la personne la plus importante dans notre vie. [Note] Pour certains biblistes, l’expression “ peau pour peau ” renfermerait l’idée que Job, par égoïsme, aurait été prêt à voir mourir ses enfants et ses animaux, pourvu qu’il puisse sauver sa peau. Pour d’autres, cette expression signifierait que l’humain est disposé à “ perdre un peu de peau ” si cela peut lui sauver la vie. Par exemple, une personne lèvera le bras pour éviter de prendre un coup à la tête, prête à “ perdre un peu de peau ” afin de sauver sa peau. Quel que soit le sens exact de cette expression, elle suggère que Job aurait accepté volontiers de tout perdre pour rester en vie. Quelles leçons tirer : • de la manière dont Satan a trompé Ève ? • de la façon dont Job a réagi à ses épreuves ? • de l’attitude de Jésus ? [Questions d’étude] 1, 2. Pourquoi ne suffit-il pas de connaître le nom de Dieu pour obtenir le salut ? 3, 4. a) Comment Satan a-t-il réussi à tromper Ève ? b) Que l’a-t-il incitée à faire ? 5. a) Sur quoi Satan a-t-il amené Ève à concentrer son attention ? b) Qu’a montré Ève en mangeant du fruit défendu ? 6. Qu’est-ce que Satan a mis en doute chez Job, et quelle occasion a été offerte à Job ? 7, 8. Quelles épreuves Job a-t-il supportées, et qu’a-t-il montré par son endurance fidèle ? 9. a) Qu’est-ce que Satan a d’abord exploité pour tenter Jésus ? b) Comment Jésus a-t-il réagi à cette tentation ? 10. Pourquoi Satan a-t-il demandé à Jésus de se jeter du parapet du temple ? 11. Pourquoi Jésus a-t-il décliné l’offre du Diable qui lui proposait tous les royaumes du monde ? 12. a) Face à quelle situation délicate Jésus s’est-il trouvé vers la fin de sa vie terrestre ? b) Que nous enseigne la façon dont il a géré cette situation ? 13. Que retenir des exemples d’Ève, de Job et de Jésus Christ ? 14, 15. a) Quelle réaction Jésus a-t-il eue face à la tentation, contrairement à Ève ? b) Comment imiter Jésus ? (Voir l’illustration de la page 18.) 16-18. a) Qu’est-ce qui peut nous accabler ? b) Qu’est-ce qui nous aidera à faire face aux épreuves ? 19, 20. Qu’est-ce qui a aidé Jésus à endurer les humiliations, et qu’est-ce qui nous aidera à faire de même ? 21. Bien que la société actuelle soit égocentrique, qu’êtes-vous déterminé à faire ? [Illustration, page 17] Ève n’a pas concentré son attention sur ses relations avec Jéhovah. [Illustration, page 18] Jésus a rejeté les tentations de Satan et s’est concentré sur l’accomplissement de la volonté de Jéhovah. [Illustrations, page 20] Prédication dans les tentes après le séisme à Haïti. Dans les épreuves, tournons nos regards vers “ le Dieu de toute consolation ”. Révérend Pasteur SINTILUS Jamcy Adasms Samuel Sintilus
Posted on: Tue, 03 Dec 2013 18:29:08 +0000

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