Résultats de fin d’année Des chiffres qui flattent Mois de juillet 2O13 au Bénin, mois de proclamation des résultats de fin d’année. Pour les admis, c’est la joie, la gaieté, l’émotion et bien d’autres expression de sentiment heureux. Par contre, pour d’autres, c’est la désolation totale, l’amertume, les pleurs et le désarroi parce que recaler cette année. Mais ce qui est inquiétant pour un observateur averti, c’est le taux de réussite des candidats qui ne reflète aucunement pas le niveau de nos candidats. Conséquence, les apprenants sont de moins en moins aguerris. Josaphat DAH-BOLINON Le bal des résultats a démarré depuis le début de la semaine écoulée. Les différents candidats aux différents examens connaissent ainsi leur sort. Du Certificat d’Etude Primaire au Baccalauréat en passant par le Brevet d’Etude du Premier Cycle (BEPC), tout a été mise en œuvre pour la délibération et la proclamation des résultats. Et comme on pouvait l’en douter, le taux de réussite force l’admiration. 86,4% au CEP, 49% au BEPC et 32 % au Bac, des taux qui à vrai dire réjouissent les parents et les candidats et même les acteurs du secteur éducatif, mais qui en réalité ne sont que des chiffres flatteurs. Ceci s’explique par le simple fait que la réalité n’est nullement pas la même sur le terrain. Le ver est dans le fruit et il faut vraiment s’en méfier. Regardons pour une fois la vérité en face. Le constat fait en général est que l’apprenant béninois est moins outillé et aguerri pour représenter valablement un enfant issu d’un quartier latin, nom par lequel on connait le Bénin. Plus rien ne va avec l’intelligentsia béninoise aujourd’hui et l’on s’inquiète de la relève de demain dans notre pays le Bénin. Difficile de mener des discussions pendant un certain moment dans la langue officielle, le Français. Niveau bas en culture général ou même inexistant. C’est le triste tableau que révèle le sondage mené sur le terrain dans le monde scolaire et universitaire. Etonnant dans cette affaire, le taux de réussite aux différents examens ne cesse d’impressionner. Pourquoi un accroissement chaque année ? Ou que nous cachent éventuellement les acteurs du système éducatif ? Tout semble indiquer que les dirigeants sont sous une influence quelconque et cela conduit malheureusement nos pays sur une dérive. D’aucuns pourraient décrier les programmes d’études exécutés dans nos centres de formation. Mais, le véritable problème est que les autorités auraient certainement manqué d’une politique d’adaptation du système à nos réalités socioculturelles.
Posted on: Sun, 14 Jul 2013 17:57:45 +0000
Trending Topics
Recently Viewed Topics
© 2015