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SALUT LA PLATEFORME EUROPÉENNE DE LA PAIX DE COLOMBIE * à la conférence de Berlin, 20.06.2013 Compagnons, Colombiennes et Colombiens, tous avec le désir indispensable d’atteindre la paix pour notre république souffrante En Colombie, on dit qu’avec tant de morts et de disparus on pourrait faire deux pays complets. Malheureusement, il n’y pas seulement que ces deux groupes-là, nous avons aussi un pays de marcheurs déterrés par toutes les décennies de guerre, un pays d’exilés qui s’élargit et se réduit au rythme des pétards des mitrailleuses et des avis de menaces, un pays de compatriotes à l’extérieur que essayent de chercher un meilleur avenir, comme professionnels qui laissent leur savoir et leurs expériences dans des autres latitudes, ou comme étudiants entassés dans des résidences et des restaurants bon marché, ou comme ouvriers que se vendent aux plus offrants. Incontestablement, nous pouvons affirmer que chacun de ces groupes est un pays différent, comme la trace la plus visible, que la guerre nous a laissée, est la désunion, la méfiance entre compatriotes parmi la devise antiéthique « sauve qui peut ». S’il y a quelque chose que la paix doit transformer dans la vie de tous les jours des Colombiennes et des Colombiens, cela doit être ce sens de solidarité, d’humanité et d’appartenance à notre peuple. Aujourd’hui, nous somme en face d’un moment très spécial dans la tragédie de notre Macondo attachant. Il semble que, finalement, un secteur du pouvoir traditionnel de notre société est d’accord avec les cris infatigables des secteurs démocratiques, et ce secteur a déclaré que la continuation du conflit est inacceptable et que « rien, absolument rien pourrait être plus important que passer la page du conflit ». L’effet reliant de cette coïncidence explique l’existence même de la Plateforme Européenne pour la Paix en Colombie. À quelques jours, presque quelques heures après l’annonce publique des dialogues, l’embryon de cette espace de rencontre que nous avons aujourd’hui et que nous vous présentons, s’est construit. Mais ce qui est nouveau ici ce n’est pas travail pour la paix de la Colombie dans les capitales et les villages européens, comme les Colombiennes et le Colombiens compromis avec cet idéal n’ont jamais démissionné de leur labeur. Ce qui est nouveau est précisément la tentative de faire tout cela ensemble, dans l’idéal d’enfin unir les Colombiens par naissance ou par conviction, qui se sont engagés dans cette entreprise indispensable, dans un tout. Comme l’a dit bien le représentant Iván Cepeda, dans cette appel d’unité célébré par nous tous, qui sommes en faveur de la paix du pays, nous sommes, avant d’être en face d’un moment final, en face d’un moment de fondation de la politique national. En Havane on ne joue pas à Dieu qui, en sept jours, construira un nouveau pays de rien, plutôt on se met d’accord sur des conditions juridiques y matérielles minimales pour garantir l’existence d’une démocratie réelle. Mais l’existence de ces conditions minimales, pour elles seules, ne garantissent pas la réalisation de l’objet final. Le procès de paix que nous sommes en train de vivre maintenant, commencera son étape décisive au moment de la signature de l’accord final, ce qui sera le dernier coup de feux que nous voulons entendre dans la politique colombienne et le commencement d’une carrière démocratique envers les vrais changements structurels qui garantissent une transformation beaucoup plus grande dans la réalité économique et social des Colombiens, quelque chose plus étendue et profonde que ce que la table de Havane nous peut offrir, la transformation profonde de la société colombienne. Cela doit être notre mandat, pas seulement chercher du support et fortifier les dialogues à Havane et saluer les initiatives comme celles d’Iván Cepeda et de tous ceux qui, en Colombie, travaillent pour la paix, sinon assumer la tâche nécessaire de connecter les Colombiens en Europe, de les unir dans l’idée de la paix, de récupérer le sens de pays dans le code de la démocratie et la solidarité pour garantir les changements profonds que le pays réclame et dont nous rêvons. En résumant, aujourd’hui nous sommes en face de la possibilité de transformer le pays et nous devons le faire ensemble. Cela est notre message et notre salutation avec la conviction de paix la plus profonde el l’admiration pour les efforts que vous entrepreniez et que nous espérons ne cesseront pas. * Lire par Maria Cepeda et proposé par Diego Marín
Posted on: Sat, 22 Jun 2013 20:29:12 +0000

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