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SOURCE MEDIAPART (prévisions des trois premiers un peu erronées) Le Régime de Transition, version Andry Nirina Rajoelina, compte ses derniers jours 27 octobre 2013 | Par Philippe DIVAY Le régime HAT ne survivra sans doute pas au raz-de-marée des anti-Rajoelina à l’occasion du premier tour de l’élection présidentielle. Le régime de Transition, version Andry Nirina Rajoelina, compte ses derniers jours. Non seulement, il est parvenu au pouvoir par un coup de force mais son bilan est complètement désastreux au cours de ses cinq ans de règne sans partage. Alors que le président de la Transition pensait trouver les moyens de perdurer au pouvoir en briguant, par exemple, le poste de Premier ministre à l’issue du processus électoral, la population tananarivienne lui a rappelé qu’il ne mérite plus de détenir un quelconque poste de responsabilité dans le pays. Les gens ne veulent plus entendre parler de lui que ce soit à Ambohitsorohitra ou à Mahazoarivo. Les candidats que Rajoelina a soutenus indirectement à l’occasion de l’élection présidentielle ont été désavoués par les électeurs. Les Malgaches se sont souvenus de toutes les inepties du régime transitoire durant les dernières années. Les trafics de bois de rose, les exportations illicites d’or, l’insécurité et le chômage en hausse constituent le lot des méfaits de la gouvernance Andry Rajoelina. Dans un proche avenir, ce régime va sans doute devoir s’en aller. Tous ceux qui sont parvenus au pouvoir par hasard en 2009 devraient commencer à plier bagage. Il y a peu de chance, même en cas de fraude massive, que le pouvoir HAT parvienne à survivre à la tendance générale actuelle. La colère de ceux qui ont été omis dans la liste électorale constitue déjà une épée de Damoclès pour les autorités. D’éventuels détournements de voix pourraient ensuite mettre le feu aux poudres. Car ce sera la meilleure occasion pour les adversaires du régime de déclencher les hostilités. C’est le début de la fin pour le régime Rajoelina. Soit le président de la Transition accepte de se conformer au verdict des urnes, soit il sera contraint de subir le courroux populaire. C’est également valable pour tous ceux qui ont collaboré avec le régime au cours des dernières années. Les pro-HAT n’ont plus qu’à se soumettre à la volonté populaire. Cela évitera une nouvelle crise postélectorale au pays. La majorité des habitants d’Antananarivo ont voté pour le Docteur Jean Louis Robinson parce que celui-ci a été le candidat qui a incarné Marc Ravalomanana, le principal adversaire du régime Rajoelina. Tous les dirigeants de la Transition, dont le ministre de la Communication, Rolly Mercia, s’étaient enfermés dans un cocon depuis leur accession au pouvoir par la force, en 2009. Ils ont voulu faire croire qu’ils bénéficient du soutien de la majorité de la population. Etant donné qu’il n’y a pas eu d’élection depuis 2007, la population n’avait pas encore eu l’occasion de démontrer son aversion vis-à-vis du régime Rajoelina. C’est maintenant chose faite. C’est un vote sanction sans appel que Tanà a réservé à l’équipe de Rajoelina. L’autre personnalité qui va devoir admettre le désaveu des habitants de la capitale c’est le général Ravalomanana. Il a également défendu bec et ongles le régime Rajoelina sans jamais prendre en compte l’impopularité de l’ancien DJ. Le verdict des urnes dans la capitale, c’est tout simplement le résultat des bombes lacrymogènes que le général Ravalomanana et sa troupe ont fait endurer à la population de la capitale depuis quatre ans et demi. Il s’est évertué à défendre un régime qui n’a aucune légitimité populaire. Il doit maintenant réfléchir, à la suite du camouflet que les habitants d’Antananarivo lui ont infligé hier. C’est essentiellement grâce à lui que Rajoelina a pu se maintenir au pouvoir. Sans le général Ravalomanana et les quelques militaires qui l’ont aidé, le régime de Transition est déjà tombé depuis bien longtemps. Mais ils ont su parfaitement jouer le rôle de dernier rempart pour l’équipe au pouvoir. A chaque tentative de mobilisation de la foule à Antananarivo, ce fut, à chaque fois, le général Ravalomanana qui se trouvait en première ligne pour défendre le régime. Mais en fait, il semble que la majorité des forces de l’ordre n’a pas voté pour le poulain d’Andry Rajoelina. Il n’y a peut-être que les généraux Richard Ravalomanana, Lucien Rakotoarimasy, Randrianazary, André Ndriarijaona et Arsène Rakotondrazaka, ainsi que le colonel Florens Rakotomahanina (CIRGN Antananarivo) A partir des premières tendances en provenance de toute l’île, mais au vu surtout du verdict des urnes des alentours de la capitale, le Dr Jean Louis Robinson caracole en tête des résultats. Les donnes peuvent toujours changer, mais par élimination à partir des piètres scores décevants des Hery Rajaonarimampianina, Hajo Andrianainarivelo, Roland Ratsiraka, Edgar Razafindravahy, les observateurs avisés penchent déjà vers un duel entre le poulain de la mouvance Marc Ravalomanana et l’ancien Premier ministre Camille Vital pour second tour qui sera inévitablement marqué par les votes ethniques. A la question de savoir la date du retour de Marc Ravalomanana, le candidat n°33 affirme en faire une affaire personnelle et s’est engagé à le ramener au pays après les votes d’hier. Parole d’un prétendant à la succession de l’homme d’Imerikasinina, il a intérêt à tenir sa promesse car le deuxième tour va se jouer sur sa capacité de persuasion à deux niveaux. D’un côté le succès final de sa course à la magistrature suprême dépendra en tout et pour tout de la confiance qui lui sera accordé à fond par l’illustre exilé au pays Mandela, cette unique voix toujours prépondérante auprès de ses ouailles de Magro et du TIM, soutenues à fond par leurs alliés du MFM et du TEZA. De l’autre l’opinion d’Antananarivo, cette capitale frondeuse ne laissera pas passer une pareille occasion pour sanctionner une fois pour toute la bande de conjurés qui, pendant plus de 4 ans maintenant, ont tout fait pour faire courber l’échine à tout un peuple. La traduction des votes des électeurs d’Antananarivo est un flagrant camouflet en direction de la cour de rapaces au service des profits illicites et condamnables de quelques nouveaux riches valets de la haute finance internationale aux aguets des multiples ressources naturelles, minières et halieutiques de Madagascar, de véritable traîtres à la nation. Avec le recul, force est de constater que les émeutes de 2009 n’étaient qu’un mouvement de déstabilisation qui n’avaient rien à voir avec un sursaut populaire contre Marc Ravalomanana, les chiffres sont là têtus en faveur du Dr Jean Louis Robinson… Qui aurait pu croire qu’un tel retournement de la situation pouvait être possible en faveur de celui que le général Richard Ravalomanana et les militaires félons de toujours, craignent de regarder en face, les yeux dans les yeux… Et pour cause, une sale histoire de gros sous qui a provoqué des drames entre les patrons de la Gendarmerie et les éléments du FIGN. A l’allure où vont les choses politiques, la situation en générale de ce processus électoral sur lequel, une certaine Communauté internationale a tant misé, malgré ses côtés négatifs quant à l’esprit et aux préparatifs, semble donner l’illusion d’un véritable choix populaire. Toutefois, quelque soit les chiffres des taux de participation, les pourcentages obtenus par les rares favoris qui émergent du lot, des canassons boiteux ne permettent guère d’ergoter sur la tenue d’un illusoire processus électoral à grand spectacle avec une forte participation de figurants étrangers pour faire plus vrai. Sinon que penser de ces défections volontaires ou provoqués dans un mauvais esprit pour éloigner les électeurs douteux des urnes pour donner le maximum de chance aux candidats du TGV ? Les réclamations et récriminations des simples citoyens écartés d’office et avec finesse au niveau des saisies des donnees informatisées lors de rédaction des listes électorales et de la confection des cartes d’électeurs, représentent autant de preuves pour justifier l’existence d’une mauvaise intention ou disons d’une négligence coupable fort préjudiciable pour l’objectif visé : la réalisation d’une élection juste, crédible, transparente et acceptée par tous. Telle qu’une forte frange de la population l’a vécue : l’élection du 25 octobre 2013 a été un véritable fiasco. Tout le reste n’est que manipulations médiatiques à l’échelle de la planète pour sauver la face et faire croire au reste du monde que mission a été accomplie pour les intervenants étrangers. N’est-ce pas Mesdames et Messieurs les magiciens de la géopolitique ? Philippe DIVAY
Posted on: Tue, 29 Oct 2013 07:15:15 +0000

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