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SOUTIEN AU FROCCA ET AU Mouvement Révolutionnaire Populaire pour la Libération (MOREPOL) ACTE ADHÉSION AU FRONT POUR LE RETOUR A L’ORDRE CONSTITUTIONNEL EN CENTRAFRIQUE ( FROCCA) Centrafricaines, Centrafricains, Le 24 Mars 2013, contre toute attente et en violation flagrante des accords de Libreville du 11 Janvier 2013, les combattants majoritairement tchadiens et soudanais du mouvement rebelle dénommé « Coalition Séléka » appuyés par des éléments de l’armée tchadienne dépêchés par le Président Idriss Déby Itno pourtant garant desdits accords en sa qualité de Président en exercice de la CEEAC, ont lancé une offensive sanglante sur la capitale Bangui forçant le Président François BOZIZE à quitter le pays. Le lendemain, l’ordre constitutionnel a été remis en cause par monsieur Michel DJOTODIA qui, s’autoproclamant Chef de l’Etat, a aboli la Constitution du 27 Novembre 2004 et a dissout l’Assemblée Nationale. Dès lors, le peuple centrafricain, livré entre les mains des seigneurs de guerre tchadiens et soudanais de tendance islamiste à l’exemple des Talibans en Afganistan et des Shébabs en Somalie, vit la période la plus sombre et la plus cauchemardesque de son histoire. Échappant totalement au contrôle des dirigeants fantoches de la Séléka et du gouvernement de pantins établis à Bangui, ces criminels assoiffés de sang ont établi sur l’ensemble du territoire des zones de « non-droit » et font subir aux populations non musulmanes les traitements des plus inhumains et des plus humiliants. A l’annonce de la création du MOREPOL, vous étiez soulagés et de façon spontanée vous vous êtes levés pour organiser une résistance citoyenne et patriotique à cette barbarie importée du Tchad et du Soudan. Nos actions multiformes de résistance à la Séléka ont pu décider, quoique tardivement, la communauté internationale auparavant insensible et sceptique à cette tragédie de réagir et de pouvoir envoyer des missions d’information sur le terrain. Désormais, la Séléka est dans le colimateur de la justice internationale. Nous notons à ce jour l’existence de plusieurs autres mouvements décidés à mener, à leur manière, le même combat qui est et demeure celui de libérer notre pays et notre peuple martyrisé des griffes de la Séléka. Nous sommes persuadés de la nécessité de mutualiser nos efforts ainsi que nos énergies en vue d’oeuvrer au rétablissement, avec le concours de la communauté internationale, de la sécurité et de la légalité constitutionnelle dans notre pays, d’une part et de mettre définitivement hors d’état de nuire les criminels de la Séléka et leurs commanditaires, d’autre part. Le Conseil Politique du MOREPOL se félicite de la création, autour de la personnalité du Président François BOZIZE, du Front pour le Rétablissement de l’Ordre Constitutionnel (FROCCA). Par le présent acte, le MOREPOL déclare officiellement son adhésion au FROCCA et s’engage dès lors à mener toutes les actions sous sa banière. Le MOREPOL estime que le Président François BOZIZE demeure à ce jour le détenteur de la légitimité populaire pour l’exercice des fonctions de Président de la République Centrafricaine. Son retour au pouvoir n’est pas négociable au regard de la Constitution du 27 Novembre 2004 et des Accords de Libreville du 11 Janvier 2013. D’ailleurs, le peuple dans sa quasi-totalité réclame vivement son retour. C’est pourquoi, le Conseil Politique du MOREPOL invite donc tous les autres mouvements et tous les démocrates centrafricains à rejoindre sans tarder le FROCCA en vue d’une action collective, efficace et effisciente. L’ennemi commun étant l’organisation criminelle dénommée « Coalition Séléka », c’est donc dans la symbiose que nous devons le combattre. Le MOREPOL exhorte en outre la communauté internationale, l’ONU, l’Union Africaine et l’Union Européenne en particulier à tout mettre en oeuvre, à l’exemple du Mali, pour le rétablissement impératif de la légalité constitutionnelle en Centrafrique. Car, si au Mali, le Capitaine Amadou SANOGO qui n’était pas un chef rebelle a été rappelé à l’ordre par la communauté internationale, pourquoi hésitera-t-elle de rappeler à l’ordre l’usurpateur et le chef rebelle Michel DJOTODIA, rejeté par la population, en le sommant de remettre le pouvoir à qui de droit ? Elle doit donc éviter la pratique du « deux poids deux mesures » et faire justice au peuple centrafricain. La destruction systématique des registres de l’Etat-civil sur tout le territoire par la Séléka en perspective d’une islamisation programmée du pouvoir et du pays, la mise à sac des administrations ne peuvent permettre que des élections soient organisées à brève échéance. L’envisagée comme cela a été le cas au Mali relèverait de l’utopie. Une fois rétabli dans ses fonctions, le Président François BOZIZE devra tout mettre en oeuvre, avec le concours inconditionnel de de la communauté internationale pour rétablir l’autorité de l’Etat et la sécurité sur l’ensemble du pays. Face au désastre humanitaire qui se déroule depuis des mois en Centrafrique du fait de la Séléka, le Conseil de Sécurité des Nations Unies se doit d’engager sans tarder des poursuites contre les auteurs et les commanditaires des graves atteintes aux droits humains et crimes contre l’humanité commis depuis le 10 Décembre 2012. Prendre les dispositions qui s’imposent pour procéder à leur arrestation de peur qu’ils ne s’évanouissent dans la nature comme le Joseph KONY dont la capture reste hypothétique à ce jour. Enfin, le Conseil Politique du MOREPOL appelle tous les compatriotes de se mobiliser derrière le FROCCA en vue d’oeuvrer au rétablissement effectif à l’ordre constitutionnel en Centrafrique par le retour du Président François BOZIZE au sommet de l’Etat et la réhabilitation de la Constitution du 27 Novembre 2004. Fait le 15 Août 2013 Le Président Lévi YAKETE
Posted on: Fri, 16 Aug 2013 20:52:15 +0000

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