Shekh as shahid sayyid qutb(taqablaho allah): Les savants, les - TopicsExpress



          

Shekh as shahid sayyid qutb(taqablaho allah): Les savants, les prêcheurs et les réformistes qui par sincérité envers Allah donnent leur vie, sont élevés haut dans le cœur des gens. Parmi ces penseurs et prêcheurs se trouve Sayid Qutb – Qu’Allah lui fasse miséricorde. La nouvelle de sa pendaison laissa une marque profonde à ceux qui le côtoyèrent et connurent la foi ferme qu’il détenait. Parmi ceux qui furent affectés par sa mort, se trouvent deux policiers qui furent témoins de son exécution (en 1966). L’un des deux est le narrateur de l’histoire qui suit : "Il y a des choses auxquelles nous n’avions jamais pensé et qui provoquèrent un changement total dans nos vies. Toutes les nuits, à la prison militaire, nous recevions des personnes ou des groupes de gens, jeunes ou âgés, ainsi que des femmes. On nous disait alors qu’il s’agissait de traîtres qui coopéraient avec les juifs et qu’il était de notre devoir de les faire parler en les laissant divulguer leur secret. Le seul moyen d’y parvenir passait par une sévère torture ! Il suffisait, à l’aide de bâtons et de fouets, de changer la couleur de leurs corps. Nous faisions cela avec la ferme conviction d’accomplir un devoir sacré. Cependant, nous nous trouvâmes bientôt face à d’incroyables faits. Nous constations que ces « traîtres » pratiquaient assidument leurs prières durant la nuit et répétaient sans cesse, même durant la torture, le nom d’Allah. Certains d’entre eux moururent sous les fouets, ou encore pendant l’attaque de chiens sauvages, alors qu’ils souriaient et mentionnaient le nom d’Allah. Nous commençâmes alors à douter au sujet de ce que l’on nous rapportait. Il était inconcevable que de tels croyants, dévoués, puissent avoir collaboré pour les maudits d’Allah. Moi et mes frères nous étions secrètement accordés sur le fait de leur causer le moins de mal possible et de leur fournir le plus d’assistance que nous pourrions. Grâce à Allah, notre présence dans cette prison ne dura pas. Notre dernière assignation fut de garder la cellule où l’un d’entre eux fut confiné. Il nous avait été décrit comme le plus dangereux de tous, leur maître à penser et leur voie à suivre. Il se nommait Sayid Qutb. L’homme, tant blessé par les tortures, pouvait à peine se tenir sur ses jambes. Ils l’emmenaient régulièrement au Tribunal militaire pour examiner son cas. Une nuit, la sentence décrétée fut la condamnation à mort par pendaison. Ils lui envoyèrent un Shaikh pour lui remémorer Allah avant l’exécution. Tôt, le matin suivant, nous -mon frère et moi- le prirent par les bras et le conduisîmes jusqu’à une voiture où d’autres détenus étaient emmenés. Quelques instants plus tard, la voiture arriva au lieu d’exécution. Derrière nous se trouvaient des véhicules militaires, surplombés d’hommes armés pour surveiller les détenus. Sans perdre de temps, chaque homme armé prit la place qui lui était déterminée. Les officiers avaient tout préparé, jusqu’au soldat pour le condamné. Là, une corde fut mise autour de chaque cou, et le bourreau attendait l’ordre de pousser l’appui sur lequel le détenu était perché. Sous un drapeau noir, se dressait le soldat désigné pour le hisser au moment de l’exécution. Le plus époustouflant, furent les mots prononcés par les condamnés. Chacun se tourna vers son frère voisin, tous s’annonçant mutuellement la bonne nouvelle de leur rencontre au paradis, ensemble avec le Prophète Muhamad et ses compagnons. Ces paroles se terminèrent par des pleurs touchants et ces mots: « Allah est le plus grand, louange à Lui » A cet instant trempé d’effroi, nous entendîmes une voiture approcher. Les lourdes portes gardées s’ouvrirent et émergea un officier haut-gradé qui, d’une forte voix donna l’ordre aux bourreaux de cesser. Il s’avança en direction de Sayid et ordonna que la corde fût retirée ainsi que le bandeau qui recouvrait ses yeux. Puis il s’adressa à lui d’une voix tremblante : « Mon frère, Sayid, je viens t’apporter le cadeau de la vie de la part du patient et miséricordieux Président. Une phrase te vaudra le pardon à toi et à tes frères. » Il n’attendit pas la réponse et ouvrit le bloc-notes qu’il tenait et dit : « Ecris mon frère, seulement cette phrase, (J’étais dans l’erreur et je présente mes excuses) ». Sayid regarda vers le haut avec ses yeux clairs. Un sourire qui ne peut être décrit apparu sur son visage. Il dit à l’officier d’un ton étonnement calme : « Jamais. Je n’échangerai pas cette vie éphémère contre la Vie d’Eternité ». L’officier dit d’un ton triste : « Mais ceci signifierait la mort, Sayid ! » Sayid répliqua : « Bienvenue à la mort dans le Sentier d’Allah, Allah est le plus grand ! » Ceci montre de quelle force était l’attache à sa foi. Il était impossible de continuer ce dialogue. L’officier signala la remise en route de l’exécution. Peu après, le corps de Sayid et de ses frères se balancèrent. La langue de chacun venait juste d’achever ces paroles que nous ne saurions oublier, ni l’impact que nous ressentîmes à ce moment, « Il n’y a pas de divinité digne d’adoration en dehors d’Allah, Muhamad est son Messager » Après ceci, nous devînmes pieux et fîmes envahis de la crainte d’Allah. Nous demandons à Allah de nous préserver tel que nous sommes, fidèle à Lui." [1]
Posted on: Sun, 08 Sep 2013 02:26:20 +0000

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