Sied-il vraiment d’installer au sommet de l’un des Etats les - TopicsExpress



          

Sied-il vraiment d’installer au sommet de l’un des Etats les plus puissants du monde une équipe d’amateurs ? Cela vaut pour François Hollande... Richard Nixon, dans son livre « Leaders » décrit parfaitement la différence qui existe entre un président et un dirigeant d’entreprise : « un dirigeant d’entreprise doit faire bien les choses alors qu’un président doit faire les choses bonnes ». A travers ce jugement objectif, R. Nixon induit l’idée qu’un président n’a pas le droit à l’erreur, le différenciant ainsi d’un amateur. A ce stade de la réflexion, une question se pose : Sied-il vraiment d’installer au sommet de l’un des Etats les plus puissants du monde une équipe d’amateurs ? Car le seul mot qui qualifie réellement le gouvernement français est le mot amateurisme. Amateurisme car le gouvernement réagit à l’évènement au lieu d’en être l’instigateur. Le Général de Gaulle avait déclaré : « quand on est ministre, on ne craint pas les journaux, on ne les lit même pas on les écrit ». Cependant, c’est bien l’inverse qui se produit. Le gouvernement ne fait que suivre l’actualité lorsqu’il décide d’obliger la publication des patrimoines des ministres et des élus de la république, quitte à paraître ridicule, à l’exemple de Christiane Taubira qui déclare trois vélos Decathlon. Amateurisme lorsque Hollande désire jouer les va-t’en guerre en Syrie sans même attendre les réactions de ses alliés, sans même prendre le temps de réfléchir sur les conséquences néfastes d’une guerre aussi complexe que celle qui se présente. Le capitaine de pédalo a décidé de partir à la tête de sa flotte pour punir Bachar El Assad tout en omettant de consulter ses amis David et Barack qui sont restés sur la plage tandis que lui s’éloigne au grand large. Est-il vraiment opportun d’aller combattre sur le sol syrien alors que la situation dans ce pays est plus que confuse et qu’une intervention militaire risquerait de profiter aux islamistes… que la France est allée combattre il y a quelques mois au Mali ? Nicolas Sarkozy, que l’on accusait d’hyperactivité n’aurait jamais pris une décision aussi hâtive que celle qu’Hollande a prise. L’hyperactivité, lorsqu’elle est au service du pays, n’est pas un tort ; en revanche, le manque de réflexion en est un. Mais l’amateurisme de notre gouvernement s’étend à tous les niveaux, même au plan économique. Le gouvernement ne tente rien, il essaie. Comme chacun le sait, qui ne tente rien n’a rien. Le capitaine de pédalo essaie de mener son frêle esquif bien usé contre vents et marées tout en s’efforçant de concilier les différentes sensibilités politiques au sein de sa majorité afin de préparer les prochaines échéances électorales. Mais ce n’est pas en essayant différentes directions que l’on résoudra la crise. Il faut choisir un cap, celui de la baisse du chômage et du retour à la croissance qui passe inéluctablement par une hausse de la compétitivité française, durement frappée par les 35 heures. Mais une nouvelle fois, on se heurte au principal problème qu’est l’amateurisme et le sectarisme d’un capitaine de pédalo égaré au milieu d’une tempête, sans boussole. On peut bien sûr se demander : comment un tel niveau d’amateurisme est-il possible ? C’est pourtant très simple. Car la gauche, qui s’est plaint de ne pas avoir disposé du pouvoir pendant 10 ans, s’est complu dans une forme d’opposition stérile qui consiste à refuser tout ce que propose le pouvoir en place, quitte à sacrifier ses convictions. Certains changent de parti pour l’amour de leurs convictions, d’autres changent de convictions pour l’amour de leur parti et du pouvoir. Le parti socialiste a semble-t-il choisi la deuxième option. Et voilà ce qui arrive, de retour au pouvoir, ils n’ont aucun projet pour ce grand pays qu’est la France. Voilà pourquoi la droite ne doit pas tomber dans le même piège. La situation économique, qui risque fort de se détériorer si le gouvernement n’engage pas de grandes réformes économiques, pourrait être propice à une reconquête des territoires perdus par la droite d’ici à 2017. Mais attention à celle-ci de ne pas se complaire dans l’oisiveté et le confort que procure l’opposition: elle se doit de chercher avant tout l’intérêt du pays et non les siens-propres. Nul sacrifice n’est assez grand pour la France, pas même celui du pouvoir.
Posted on: Mon, 09 Sep 2013 07:13:37 +0000

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