TEXTE EN VRAC Edulcoré, je me sens light, léger. Je - TopicsExpress



          

TEXTE EN VRAC Edulcoré, je me sens light, léger. Je picole, je décolle, mon âme à deux mètres du sol au dessus de mon crâne. Adieu les rades, je décale, recalé. Je déconne, alors je remballe ma came, mes tunes et mon alcool. Je fredonne des goûtes au dessus de mon thé sans trop de saveur, je sais ce quil me coûte dy avoir goûté. Jai cette pâleur des jours calés, je mencroûte sans trop de pudeur, ya plus de voûte au dessus de mon coeur. Edulcoré, je me sens light, léger. Dans ma nuit, ma night, elle vient me molester, me nuis, me blesse, mallèche. Cest trop de brèches, de failles à colmater. Alors troublé, je colle mon thé, jy mets du sucre décoloré. Je regarde monter, au crépuscule, ces corollaires au creux de mon verre, collier de ferraille au cou des femmes et quand je menflamme, jai cette image de la prochaine dame, alors je me calme, mamarre à ma trame et laisse couler… Le monde ne va pas sarrêter de tourner en rond, à coups de bastons, de basta, darrachages, de recherches et de crachas, les bastions se sont bien accrochés à la ronde pour que les roches de la Bastille seffondrent. Barricades embrigadées sous képis canonisés, capitales camisolées sous kéfiés capitonnés, ça torpille, vrille, virevolte, survolte ! Zone hertzienne, boîte crâniène, race arienne ! On vole ! Laérodynamique de mon oesophage saffole. Javale, digère et recrache. La boucle à ma gorge, la diégèse, la vie, le cycle, la mort, lincertain, toutes ses conneries quon gobe, je mâche! OK chef, en avant toute, marche ! Des haut-parleurs dans mon crâne et le son qui sisole, des ondes répercutées, répertoriées, récupérées, je suis déboussolé, ça tourne dans mon crâne, toujours la même image. Arrivé au mot WAR, ça me dépassse, je suis fâché, très énervé, toujours la même histoire. Je me réveille. Je passe ma journée à coup de cafés, de clopes et de rencontres intéressées, tout sest bien passé. Je me réveille, je mendors, tout sest bien passé, je me réveille, je mendors, cest bien passé, je me réveille, je mendors, tout se passe. Edulcoré, je me sens light, léger. Neutralisé, niveau de cervelle, zéro, capo, K.O. Session speed, faut que je courre, génération micro-onde, cellophane pas trop lourd. Vite vite vite, il me faut du fric ! Télé-transportation, crédit à la consommation, plat réchauffé, MacDo, Télé, voiture, TGV... Baiser vite fait, entre deux portes. Porte-monnaie troué, fuite dans les idées, à bout dabus, je suis muselé, musée dobus mis bout à bout, sans cadre, accumulés, ça devient tabou, des bombes, de la boue, éclaboussures qui tournent en boucles sans armures ni bouclier ! Alors je me dédouble. Je fais comme si cétait quelquun dautre que je regarde sur le lit den face. Elle est amoureuse, elle se tend vers lui, attend, en suspend. Lui ne veut plus, lui ne sen sort plus. Elle non plus mais elle voudrait, lui ne veut plus. Ça la bouffe, lui étouffe, elle souffle, cherche une tache, une attache, un point fixe, elle touche du flou. Il dit Rends moi lespace de ma sphère intime, ses pupilles sur la pointe de laiguille… Cest tout ? Rien, ça, ça et puis ça, tout se passe. Tous se passe, même si je nai pensé quelle. La rencontrer, la voir, lentendre, même pas peur. Le coeur à dix milles et une putain denvie de vomir mais même pas peur. Même pas peur davoir une pieuvre dans le ventre dés que je verrais son visage, même pas peur dapercevoir sa silhouette. Et je vais, je cherche, je prends, même pas peur. Mais la peur monte ouais... même pas peur quelle monte, allez vasy, vasy putain, MONTRES ta gueule ! et lorsquenfin… tout sest évanoui. Un sourire large pour maccueillir et puis plus rien, de la distance et de lincompréhension. Vide, rien à dire, regard, même pas, brut, rude, grave, bas, froid, trop tôt, trop tard, du pareil au même. Depuis, je ne pense plus, je pense quà, je ne pense que, et puis à quoi bon, je pense… Mademoiselle, une autre donzelle a pris le pas sur nos querelles, elles séchauffent, se battent à tire dailes contre ma silhouette attirée par elles, alors je méloigne et je regrette. Je traque et le silence seffondre. LISA PERETTI
Posted on: Fri, 01 Nov 2013 11:50:19 +0000

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