Tony Blair voulait assassiner un président africain Lorsque - TopicsExpress



          

Tony Blair voulait assassiner un président africain Lorsque l’archevêque sud-africain Desmond Tutu, figure de la lutte contre l’apartheid, réclamait des poursuites contre Tony Blair et George Bush pour crimes de guerre en Irak, il était loin de se douter du désastre que l’ancien Premier ministre britannique réservait à l’Afrique. Dans une interview accordée à al-Jazeera, l’ancien Président sud-africain Thabo Mbeki révèle que Tony Blair avait ourdi un complot visant à « éliminer physiquement » le Président Zimbabwéen Robert Mugabe. Selon le successeur de Nelson Mandela, Tony Blair avait chargé un ancien officier des forces armées britanniques, Lord Charles Guthrie, d’« élaborer un plan militaire pour éliminer physiquement Robert Mugabe ». Un scenario qui aurait mis ce paisible pays à feu et à sang. A l’époque, de vives tensions opposaient le Royaume-Uni, ancienne puissance coloniale, au Zimbabwé au sujet notamment de l’affaire des « fermiers blancs » et de l’opposant Morgan Tsvangirai, soutenu par Londres. Harare avait effectivement flairé une menace de type militaire et avait mis son armée en alerte. Les Britanniques essayaient alors de convaincre les Sud-Africains, puissance régionale, de s’associer au plan visant à éliminer le Président Mugabe. Dans l’interview sur al-Jazzera, Thabo Mbeki dit se souvenir de la réponse qu’il adressa aux Britanniques : « Vous venez de Londres, vous n’aimez pas Robert Mugabe pour telle ou telle raison, et vous allez le destituer, ce qui signifie que vous allez placer quelqu’un d’autre à sa place [...] Pourquoi les Britanniques devraient-ils décider qui doit gouverner le peuple du Zimbabwé ? Donc nous avons dit : non, laissez les Zimbabwéens s’asseoir et s’accorder sur ce qu’ils font de leur pays ». ADVERTISEMENT Les révélations de Thabo Mbeki ont été reprises par le quotidien britannique The Guardian. Elles ont, naturellement, été démenties par le porte-parole de Tony Blair. Mais le Président sud-africain est revenu à la charge en affirmant, par la voix de son porte-parole, qu’il maintenait l’intégralité de ses propos. C’est donc « parole contre parole », mais entre les deux anciens dirigeants, il y en a un qui a plusieurs fois menti sur les armes de destruction massive.
Posted on: Sat, 30 Nov 2013 15:38:32 +0000

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