Tout pour préparer un entretien de recrutement. Pour réussir - TopicsExpress



          

Tout pour préparer un entretien de recrutement. Pour réussir un entretien de recrutement, il faut s’y préparer. Le but sera, à force de travail, d’être naturel. Pour être à l’écoute du recruteur. Pour le convaincre que vous êtes le bon candidat. « J’ai démissionné en juin 2011. Depuis, je me suis mis à 200 % dans ma recherche d’emploi ». Ismaël, ancien directeur d’usine, le précise lui-même : « J’avais deux handicaps : mon parcours atypique et mon âge ». A 52 ans, il aurait pu en rajouter un troisième avec ses origines maghrébines. Il a toujours refusé d’y penser. « En tout, j’ai passé une cinquantaine d’entretiens. En avril 2012, j’ai retrouvé un poste de dirigeant. Mon conseil en matière d’entretien ? Le préparer avec soin mais demeurer spontanée, concis et synthétique. Pas facile quand on a trente ans d’expérience ». La problématique de Jacques, 27 ans, est tout autre. Le jeune ingénieur diplômé en informatique de l’université de technologie de Troyes en 2008, teste régulièrement les recruteurs. « Je rafraichis régulièrement mon CV en ligne, précise-t-il. Suite à cela, en janvier 2012, j’ai reçu une vingtaine de propositions pour une vingtaine d’entretiens. Mon but est de me tenir au courant du marché pour « rechallenger » des propositions en interne et avoir toujours un temps d’avance sur l’employeur. Mon conseil en matière d’entretien de recrutement ? Définir très précisément ce que l’on recherche et mettre en avant sa personnalité ». Comme le montre ces deux exemples, les raisons de passer un entretien de recrutement sont nombreuses. Mais il faut savoir toujours respecter les mêmes règles. L’entretien est, au fond, un exercice de figures imposées. La première recommandation est de comprendre les enjeux du recrutement pour un employeur. « Pour le recruteur, précise Tania Gibot, consultante en mobilité à l’Apec Paris République, l’enjeu majeur est de ne pas se tromper dans son choix. Il est responsable de la réussite de cette embauche dans la durée. Alors le candidat doit comprendre qu’il n’est pas le seul à être inquiet ». L’entretien est alors un moment où il faut échanger le plus possible. Tout le monde doit poser des questions et tout le monde doit y répondre. Cela permet de remettre les choses à leur juste place et de placer le candidat comme interlocuteur de même niveau que le recruteur. « Maitriser son CV » Ceci précisé, le candidat doit préparer méticuleusement cet entretien. Il doit savoir, tout d’abord, quelle sera la qualité de son interlocuteur. Si c’est un opérationnel, la discussion portera sur le métier, l’immédiateté, la capacité à s’intégrer dans l’équipe. Si c’est un consultant ou un membre des ressources humaines, les questions tourneront autour du potentiel du candidat et les attentes professionnelles à long terme. « Ensuite, le candidat doit maitriser son CV sans avoir à le lire, rappelle Marie-Claire Lemaitre, directrice générale du cabinet de recrutement Mercuri Urval, l’une des structures les plus importantes de France. Il doit connaître son parcours. Constater qu’un candidat lit son curriculum est déstabilisant pour le recruteur. Cela prête à penser que le CV est arrangé ». Le candidat doit ensuite pouvoir répondre aux questions basiques et habituelles : pourquoi le poste l’intéresse, ses atouts pour le poste, sa dernière expérience, les raisons du départ. Le candidat aura aussi analysé les points forts et les points faibles de l’entreprise visée, son contexte, ses activités. Préparer un argumentaire L’entretien se prépare au niveau de la forme et au niveau du fonds. Sur la forme, la posture doit accompagner le verbe. Le candidat est souriant et manifeste l’intérêt d’être là. Il est à l’écoute et attentif. Certains signes montrent, par exemple, que l’interlocuteur perd patience. Il faudra les capter et raccourcir son discours. Sur le fond, il est impératif d’illustrer et de démontrer par des faits précis tout ce que l’on avance. Ainsi, le recruteur comprend et valide que le candidat possède telle ou telle compétence. Il est, aussi, intéressant de faire des projections dans le poste. Et de préciser que vous allez prendre telle ou telle décision à l’embauche. Le candidat doit aussi préparer un argumentaire pour expliquer en quoi ces lacunes pourront être comblées ou dépassées. Cela suppose, au préalable, de les avoir analysées… Parfois, la conversation peut devenir agressive au cours de l’entretien. Il faut alors désamorcer ces tensions au plus tôt. En les repérant tout de suite grâce à son écoute et en demandant régulièrement au recruteur si l’on répond bien aux questions posées. Si les interrogations du recruteur sortent du cadre d’un entretien d’embauche, il sera, ensuite, possible de lui signaler que l’on pourra en débattre ailleurs mais pas lors d’un entretien de recrutement. Un mail de remerciement En fin d’entretien, il faudra poser les questions préparées en avance si les réponses n’ont pas été faites avant. Cela montre que le candidat s’intéresse au poste proposé. Il est indispensable, in fine, de demander quelle sera la suite du processus et quel sera le délai pour la réponse. Après 48 heures, un mail de remerciement de 5 lignes sera le bienvenu. Le candidat sortira ainsi du lot. On précisera que l’entretien a permis de renforcer l’intérêt pour le poste et l’entreprise. Le postulant balaiera les conditions de la réussite de la collaboration en faisant une synthèse de ses atouts pour le poste. On fera une relance à l’issue du délai de réponse. Toujours sans agressivité et sans reproche signalant tout le plaisir pris lors de l’entretien et en précisant être à disposition pour apporter des informations complémentaires. A la fin de ce processus, systématiquement, le bon candidat réalise un compte rendu/bilan de chaque entretien en pointant les réponses pertinentes et en retravaillant les points qui ont posé problème. C’est ainsi qu’un candidat s’améliore et finit par trouver du travail.
Posted on: Thu, 12 Sep 2013 10:13:06 +0000

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