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Tuesday, October 22, 2013 Home» SANTÉ» RDC : Près de 6 millions denfants souffrent de la malnutrition chronique 16/10/2013 11:26:00KongoTimes! Font size: Decrease font Enlarge font image Enfants Aujourdhui, mercredi 16 octobre, sous le thème principal : des systèmes alimentaires durables au service de la sécurité alimentaire et de la nutrition , la planète entière célèbre la journée mondiale de lalimentation. Une journée qui est célébrée dans un contexte de deuil international dû aux centaines de personnes mortes à Lampedusa, en Italie, en quête du bien-être, loin de ses terres. Près de 6 millions denfants congolais souffrent de la malnutrition chronique, selon les cris dalarme lancés conjointement par le Programme alimentaire mondial (PAM), le Fonds des Nations unies pour lenfance (Unicef), lOrganisation des Nations unies pour lalimentation et lagriculture (FAO) et le Programme national de nutrition (Pronanut) au cours dun café de presse organisé par le Bureau de la coordination des affaires humanitaires (Ocha). Près de la moitié des enfants de moins de cinq ans, soit plus de 5,8 millions denfants souffrent de la malnutrition chronique et plus dun enfant sur 10 est atteint de malnutrition chronique en République démocratique du Congo. Le PAM a en outre révélé quun quart des enfants de la RDC sont très maigres et que plus de 70% manquent de fer, sont donc anémiques. Pire, 18,5% des femmes en âge de procréer sont malnutries, alors que la santé infantile trouve son fondement dès la conception. Alors pouvons-nous nous réjouir calmement en célébrant la Journée mondiale de lalimentation alors quà côté de nous des millions denfants manquent à manger ? Pouvons-nous être contents pendant que nos mamans, nos femmes et nos sœurs ne se nourrissent pas assez pour se constituer assez déléments nutritifs susceptibles de les aider à bien allaiter leurs progénitures ? Il y a à peu près une semaine, deux drames ont secoué le monde entier en lespace dune semaine. Très loin de leurs terres, près de 400 migrants venus du continent noir, ont péri dans la mer après le naufrage de leur bateau. Ils avaient quitté les affres de la faim de leur pays pour se réfugier sous des cieux plus cléments, plus nourrissants en quête de la nourriture… Peut-on festoyer alors que des âmes sont en train dêtre inhumées loin, très loin de la terre de leurs ancêtres pour la simple et triste raison quils sont allés chercher à manger ailleurs? Alors que leur terre regorge de beaucoup de potentialités agricoles capables dassurer la sécurité alimentaire qui y fait encore défaut en ce XXIème siècle. Le peuple du monde doit-il célébrer cette journée, alors que son monde est divisé en deux pôles distinctes : les riches et les pauvres, ceux qui ont à manger et ceux qui meurent de faim, ceux qui cherchent de la place pour lexcédent de ce quils produisent et ceux qui cherchent des endroits où trouver à manger… ? En plein XXIème siècle, le monde doit-il continuer à accepter que les pauvres se contentent de dons, daides au développement de plus riches ? Alors que de grosses sommes dargent continuent à être dépensées pour lachat des armes, selon la FAO, 30 milliards de dollars supplémentaires seraient nécessaires pour régler une fois pour toutes le problème de la faim dans le monde. Ce qui nes pas impossible au regard des dépenses gastronomiques faites dans dautres secteurs par les pays riches. Quen est-il de la déclaration de Maputo ? En ce XXIème, le continent africain et ses nombreux enfants meurent de faim ; certains dans leurs propres pays, dautres loin. Et pourtant, ce ne sont les terres arables qui font défaut. En outre, ce ne sont pas non plus des initiatives qui manquent. Il y en a plusieurs prises par les dirigeants africains, mais qui souffrent de manque de suivi. En loccurrence la déclaration de Maputo, un véritable instrument de nature à capitaliser les potentialités quoffrent des milliers de terres arables de ce continent. Quen est-il de la déclaration de Maputo en 2003 de lUnion africaine qui, dans le cadre du Nepad a demandé à tous les Etats membres de lUnion africaine (UA) daccroître leurs investissements dans le secteur de lagriculture, à hauteur au moins de 10% de leur budget national avant 2008 pour garantir la disponibilité des ressources appropriées pour le projet dit PDDAA ? En effet, dimportants partenaires du secteur de lagriculture avaient approuvé le Programme détaillé de développement de lagriculture en Afrique (PDDAA) comme contribuant à la réduction de linsécurité alimentaire et de la pauvreté en Afrique, ainsi quà lun des objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD), qui est de réduire de moitié la pauvreté et la faim avant 2015. A ce sujet, un certain nombre dÉtats membres ont commencé à mettre en œuvre certaines des activités qui figurent dans la déclaration de Maputo, en particulier en sefforçant daccroître les contributions nationales au secteur agricole, en assurant la reprise dactivités des fonds de développement agricole et en offrant des mesures incitatives fiscales et autres pour mobiliser linvestissement dans ce secteur. Le sondage UA/NEPAD effectué en 2007 a conclu que 50% des pays avaient dépensé moins de 5% de leurs budgets nationaux dans le secteur agricole : ceci représente une baisse par rapport aux 57% de 2003. Près de 28% des pays : Bénin, Tchad, Mauritanie, Nigeria, Sao Tomé et Principe, Soudan, Swaziland, Ouganda, et Zambie - sont en bonne voie pour atteindre lobjectif. Ces pays se situent dans la catégorie 5% -10%. Cependant, en 2003, cette catégorie représentait 31% des pays dAfrique. Le même sondage a établi que 8 pays ont attribué plus de 10% de leur budget national à lagriculture, cest-à-dire qui se sont conformés à la Déclaration de Maputo. Cest le cas de lEthiopie, des Comores, de Madagascar, du Mali, du Malawi , du Niger, du Sénégal et du Zimbabwe. Six ans après, les pays membres de lUnion africaine se sont réunis à Monrovia au Libéria pour évaluer les progrès réalisés sur lapplication de la Déclaration de Maputo. Outre des progrès réalisés de manière globale, ils ont salué les progrès réalisés par quatre pays de la région (Mali, Burkina-Faso, Niger , Sénégal) qui ont dépensé effectivement sur la période 2003-2013 au moins 10% du budget national dans lagriculture. La RDC en guerre depuis plusieurs années, a été retardée par des conflits récurrents. Mais avec le gouvernement Matata, les choses sont en train dévoluer positivement. Un programme national agricole est en train de voir le jour dont la concrétisation est visible dans plusieurs provinces. Kléber Kungu
Posted on: Tue, 22 Oct 2013 18:18:34 +0000

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