Un avocat tunisien entendu dans le cadre de lenquête sur un - TopicsExpress



          

Un avocat tunisien entendu dans le cadre de lenquête sur un financement libyen de la campagne de Sarkozy HuffPost Maghreb/AFPNov 09, 2013 Un avocat tunisien, Mohamed Baccar, a été entendu fin octobre par les policiers enquêtant sur les accusations de financement par la Libye de Kadhafi de la campagne de Nicolas Sarkozy en 2007, ont indiqué des sources concordantes, confirmant ainsi une information de la télévision M6. Contactés par lAFP, Mohamed Baccar et une source proche du dossier ont confirmé cette audition où, selon lavocat, a été notamment évoquée une audience le 25 octobre 2011 devant la cour dappel de Tunis sur lextradition de la Tunisie vers la Libye de lex-Premier ministre de Kadhafi, Baghdadi al-Mahmoudi. Dans les limites du secret de linstruction je peux vous dire que le 25 octobre 2011, Baghdadi al-Mahmoudi a répondu par laffirmative à la question sur sa connaissance dun financement occulte de la campagne de Nicolas Sarkozy, avait assuré vendredi à lAFP Mohamed Baccar, présent à cette audience. M6 a révélé vendredi le compte-rendu de cette audience, document authentifié samedi pour lAFP par une source judiciaire tunisienne, dans lequel la campagne de Nicolas Sarkozy est très brièvement évoquée: Interrogé sur son implication dans le financement de la campagne électorale de Sarkozy, il a confirmé. Sans produire ce compte-rendu que la justice française réclamait depuis plusieurs mois, des avocats tunisiens de lancien responsable libyen avaient déjà rapporté cette accusation, toutefois démentie par son conseil français de lépoque, Me Marcel Ceccaldi. Depuis, il y a eu plusieurs témoignages contradictoires dex-dignitaires du régime de Kadhafi. M. Mahmoudi, aujourdhui emprisonné en Libye après son extradition en 2012, ne sest jamais exprimé directement. Il faut rester prudent, relève sa défense française, assurée par le cabinet parisien de Pierre-Olivier Sur, qui précise quelle na jamais évoqué ce sujet avec (son) client et que M. Baccar ne fait plus partie des conseils de lex-Premier ministre depuis plus dun an. Nous avons longtemps réclamé ce compte-rendu daudience dont on nous assurait quil nexistait pas et dont lauthenticité devra être confirmée, a-t-on ajouté. Des juges parisiens et les policiers de la Direction nationale dinvestigations financières et fiscales (DNIFF) enquêtent sur ces accusations de financement occulte, notamment portées par lhomme daffaires franco-libanais Ziad Takieddine.
Posted on: Sun, 10 Nov 2013 14:32:45 +0000

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