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Un peu long à lire, mais instructif. Comment embaucher des bras cassés promus par la discrimination positive ? Par Philippe Le Routier Ceux qui me lisent ici savent que je suis co-gérant d’une petite entreprise de transports et que j’ai eu des soucis de santé, mais, si le corps est diminué, le cerveau lui marche plutôt bien. Et comme un Ami, concurrent mais Ami avait seulement besoin du cerveau, je lui ai offert 15 jours de mon temps. Le but ? Recruter du personnel pour sa boîte ; comme nous travaillons souvent ensemble il sait pouvoir me faire confiance pour ne pas retenir les « bras cassés » et au final de toute façon la décision d’embaucher, ou pas…va lui échoir à lui seul. MAIS, conditions économiques obligent, il a décidé d’accepter les offres de notre « gouvernement », discrimination positive et tutti-quanti, contrat première embauche etc. Moi, ces offres, j’avoue ne pas les connaître, mais lui a estimé que certaines d’entres elles pouvaient lui permettre de respirer un peu mieux côté financier. A moi de séparer le bon grain de l’ivraie. Les offres sont mises en lignes, pôle emploi est prévenu, ce coup-ci les « d’jeunes » des quartiers ont toutes les chances puisque les aides de toutes façons ne s’adressent qu’à eux. Postes à pourvoir, secrétaire en bureau d’affrètement, plus deux chauffeurs 40T ! Stage de six mois pour passer le permis payé par la maison. Quelle catastrophe ! Les candidats, je le répète, sont ciblés côté banlieues mais pas sur des origines ethniques, cela n’empêche pas que la proportion de sub-méditerranéens doit être de 70% au bas mot mais passons, il n’y a pas remplacement de la population, le « gouvernement » l’affirme. Les lettres de motivation (j’ai failli mettre des guillemets tant la motivation première semble être d’obéir aux injonctions de pôle emploi, PAS de décrocher un travail !) : entre les feuilles arrachées de cahiers à spirales et griffonnées à la va vite et les feuilles à peu près présentables, un point commun à quasiment TOUTES… LES FAUTES ! Oh, j’en fais aussi, il y en en déjà sûrement plusieurs au dessus, il y en aura ensuite, mais pas autant que j’ai pu en voir dans ces « lettres » (pas possible de ne pas mettre de guillemets finalement) mais certaines de ces « lettres » étaient envoyées par des titulaires du bac ! (j’ai pas le bac). Fautes, écriture illisible, abréviations mode sms, absence de formule de politesse finale…la poubelle était TRÈS tentante croyez moi ! MAIS, je fais front et je sélectionne les cas les moins graves. Prise de rendez vous. Rare, très rare celui ou celle qui décroche à 8h du matin avec un ton alerte, je m’y attendais, je note les heures ou les candidats ont ENFIN allumé leur téléphone. J’alterne entre téléphoner à ceux qui ne m’inspirent pas trop et ceux qui ont fait des efforts, si je n’avais gardé que les seconds j’aurais eu environ dix coups de fils à passer, guère plus, problème, je n’aurai presque contacté que des jeunes filles pour le poste de secrétaire… je me suis fait violence j’ai retenu trente candidates pour ce poste et CINQUANTE pour les chauffeurs. Certains ne répondront JAMAIS ! Mais ouf, les rendez vous sont pris. Le premier est une agréable surprise. Rendez vous à huit heures il est ponctuel à la minute près, un solide jeune homme, noir, 23 ans, bien vêtu, bien rasé, j’ai oublié sa formulation exacte mais il a réussi d’entrée de jeu à me remercier de l’avoir appelé malgré ses lacunes en orthographe (c’est pas lui pourtant qui avait fait le plus des fautes). Son CV (que j’ai vérifié au mieux) est impressionnant. QUE de l’intérim certes, mais quasiment pas d’inactivité, il en veut le bougre et je l’en félicite, sa réponse, dite comme une confession car je dois lui inspirer confiance me laisse sur le cul… Petit un, il est catholique et veut fuir la cité (« de plus en plus de musulmans mais ne le dites pas svp monsieur « ) Petit deux, un de ses jeunes frères semble prometteur et avoir un CDI lui permettrait de lui payer ses études. (lui, je l’ai recommandé ! C’est curieux d’ailleurs quand on y pense puisque je suis classé raciste et que lui est noir.) Chaque entretien est programmée sur 45 minutes et je m’octroie 15 minutes de pause pour préparer le suivant en relisant ce que j’ai sur elle ou lui…de neuf heures à midi… personne ne viendra ! 13h et VINGT MINUTES (de retard) arrive un « white » comme dirait Manuel Valls, sa lettre était un cauchemar, son look aussi…il parle la « téci » il pue la « téci » (et le cannabis également)… …écarté ! Les filles, jeunes femmes, black ou white (coucou manu) peu importe, la moitié de celles qui daignent venir sont voilées, je reste courtois mais j’écarte au final car même en faisant abstraction du voile, la cité transpire dessous avec cette nonchalance de m**** que je ne supporte pas. D’ailleurs le minimum syndical dans les cités semble être quinze minutes de retard, et au delà de cinq je perds patience sans compter qu’une secrétaire qui répondrait au téléphone en mode cité, avec l’accent cité ça semble juste impossible. Celles qui sont ponctuelles, celles qui n’ont pas opté pour le look « embauche canapé » doivent être cinq mais trois ont indiqué Allemand et Anglais en langues étrangères sans en parler un mot…recalées les deux étant indispensables. Deux ont passé le tamis mais le frère de celle qui avait ma préférence débarquera le lendemain avec quatre de ses potes pour « expliquer » que sa soeur ne travaillera PAS pour cette entreprise car… …elle partagerait le même bureau qu’un HOMME et ça c’est INTOLÉRABLE (sûrement un catholique intégriste) j’ai bien pensé leur faire avaler leurs dents malgré mes béquilles, mais ce coup de main étant devenu un enfer, une plongée dans la lie sociale, j’en ai marre, suis triste pour cette jeune fille mais tant pis, je présume que mon Ami préfère ne pas voir son entrepôt et ses camions prendre feu… Mais catastrophe, j’ai raté mon coup ! Celle qui sera embauchée ne vient pas d’une cité et n’appartient à aucune minorité visible…tant pis, pôle emploi n’avait qu’à pas m’envoyer les références d’une jeune campagnarde au chômage depuis 18 mois. Au final, à part mon jeune noir du début j’ai aucun autre candidat ou candidate à qui on aurait envie de payer un permis SPL, la formation durant six mois étant fort chère ça fait hésiter. MAIS, j’ai joué le jeu. Sincèrement j’estime que 45 minutes c’est quarante de plus qu’il n’en faut pour convaincre un recruteur. 9,54€ de l’heure plus les primes, plus les majorations heures de nuit, pénibilité, panier repas… ça permet de vivre bien pour celui ou celle qui ne compte pas ses heures, je plaide non coupable car ce n’est pas MOI qui ai fait de ces jeunes CE QU’ILS OU ELLES SONT ! « wesch wesch » tout les dix mots…navré, j’ai pas fait martien en troisième langue. Venir en survêtement avec un des bas de pantalon replié jusqu’au genou c’est peut-être tendance dehors pour ces jeunes pour moi c’est juste clownesque. La petite frappe de 50kg avec capuche PAR DESSUS la casquette, qui roule des mécaniques et s’affale sur son siège, navré, il est venu pour tuer le temps PAS pour chercher un emploi. La voilée qui me dit bonjour mais refuse de me serrer la main…je me censure. Le barbu dont les vêtements indiquent à qui sait regarder la province Afghane d’où il se réclame…il s’est trompé de pays, ici c’est pas Kaboul ! Le jeune Picard qui a eu le malheur de grandir dans ce merdier et qui a du faire siennes les habitudes et simagrées des exogènes que nos élus ont fait venir… lui il est carrément perdu car à vouloir être tout en même temps on fini par n’être plus rien ! Alors que nos élus se débrouillent ! Nous on trouvera notre deuxième futur routier, garçon ou fille qu’importe, on a l’expérience pour ça, MAIS, le CFP poids-lourds c’est intensif comme formation car la réglementation européenne de transports à apprendre en six mois PLUS la conduite…c’est pas si simple et j’affirme que les chouchous de nos cités sensibles lâcheraient avant la fin, nos politiques leur offrent déjà tellement, pourquoi iraient-t-ils faire des efforts eux qui sont incapables de sortir de leur cité sans la porter sur eux ? Messieurs dames z’elus zélés, c’est VOUS qui par vos décisions et culture de l’excuse perpétuelle avaient créé ces inadaptés à tout, alors un conseil, faites en des ministres c’est le seul « emploi » adapté à celles et ceux qui ne savent rien faire mais exigent des avantages de dingues. Oups, vous vouliez réserver les places à vos rejetons ? Ben alors il va vous falloir trouver un moyen de payer du chômage perpétuel à ces « d’jeunes » que vous aimez tant et aux 200 000 « migrants » que vous faites venir chaque année car NOUS, les patrons, vous voulez qu’on en fasse quoi ? ILS NE VEULENT NI NE SAVENT RIEN FAIRE ! Philippe Le Routier
Posted on: Sat, 09 Nov 2013 11:13:32 +0000

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