Un tournant historique Charte des valeurs québécoises : - TopicsExpress



          

Un tournant historique Charte des valeurs québécoises : assimilation ou affirmation Danielle Gagnon Tribune libre de Vigile vendredi 30 août 2013 207 visites 2 messages -------------------------------------------------------------------------------- La tempête que soulève la Charte des valeurs québécoises à deux semaines de son dépôt à l’Assemblée nationale secoue tout le Québec. Bien que le peuple québécois ait réussi à survivre en français sous la menace constante des politiques canadiennes malencontreuses et malgré l’attraction de l’écrasante anglophonie d’Amérique du Nord (34 millions de Canadiens et 313,9 millions d’États-Uniens), les Québécois (8 millions) sont plus que jamais en état d’alerte. Les immigrants réclament des droits égaux aux peuples fondateurs, se proclamant du muticulturalisme canadien qui n’a rien à voir avec le fait français du Québec. En permettant aux gens venus d’ailleurs de vivre sur la terre de nos ancêtres, nous leurs offrons de partager avec nous la sécurité civile, les soins de santé, l’éducation gratuite, la profusion des loisirs, la liberté de parole et de déplacement, le droit de travailler, le droit à la justice, le droit à la propriété, le droit de vote, la possibilité de conserver une deuxième nationalité, et quoi encore. Cette liste d’avantages impressionne par sa démesure à l’effort que le peuple québécois exige en échange : parler et afficher en français, s’abstenir de costumes et signes ostentatoires (autres que ceux que nous connaissons déjà par notre héritage chrétien) dans l’espace public. Si l’accoutrement et la langue des gens d’ici ne convient pas, la Canada est grand, le monde est vaste. Que représente la langue à côté de la liberté, quelle valeur accorder à une tradition vestimentaire à côté de l’accès gratuit à l’éducation et à la santé ? Les contraintes font parties des individus, des sociétés, des pays et de la vie humaine. Parmi les contraintes et les libertés nationales, il suffit de choisir le pays qui est le plus en accord avec les croyances personnelles, sachant qu’aucun ne pourra répondre à toutes les exigences. Le tollé soulevé par le dépôt prochain de la Charte des valeurs québécoises met le feu aux poudres à la tolérance proverbiale des Québécois. Chaque commentaire injurieux attise davantage la colère des premiers occupants européens que nous sommes. Abandonnés par la France, lésés par les pactes confédératifs, attaqués par les politiques canadiennes, minés de l’intérieur par une oligarchie de larbins, voici que le peuple fondateur doit se défendre pour conserver ses droits de majorité au Québec alors qu’il n’est pas reconnu comme minorité fragile fragile par le Canada et les États-Unis. Mais qui a raison ? Le peuple fondateur de s’entêter à parler en français, malgré la pauvreté de sa langue ? Les nouveaux arrivants de s’en remettre aux propagandes multiculturelles destinées aux immigrants potentiels ? Pourquoi y a-t-il toujours de l’opposition contre les Québécois au Canada ? Ingénieux, imaginatif, malgré leur petit nombre, des Québécois s’illustrent dans tous les domaines, partout à travers le monde. Sauf qu’il devient de plus en plus ardu pour un Québécois de vivre chez lui, de se faire soigner (21% des Québécois sans médecin) et de s’éduquer (49% de la population éprouve des difficultés en lecture), sur la terre que ses pères lui ont léguée. Alors que les coûts de l’immigration au Canada sont évalués à 20 milliards de dollars annuellement par l’Institut Fraser, avec pour résultat un faible taux d’intégration professionnelle. Ce qui donne à penser que les fonds pour l’éducation de base et la santé publique ont été détournés vainement vers l’accueil d’immigrants hautement qualifiés que les associations professionnelles québécoises et canadiennes dédaignent à l’instar de plusieurs autres pays. Les Québécois sont privés de leurs leviers de développement, les immigrants sont alléchés par de fausses promesses, qui gagnent à ce jeu là ? Les théories sur l’intégration des immigrants et le conditionnement gouverne/mental/ imposés aux citoyens par les deux paliers de gouvernement ne fonctionnent pas dans la réalité. Le peuple est floué, abusé, manipulé par les gouvernements du Québec et du Canada qui ne sont que des dictatures au service des intérêts de l’élite financière mondiale. L’heure des choix collectifs sonne. Il appartient à chaque citoyens de se prononcer sur la place des signes religieux en usage dans les espaces publics au Québec. Cette importante question des signes religieux doit faire l’objet d’un plébiscite comme plusieurs autres sujets au centre du développement de notre société. Il appartient au peuple de se prononcer sur la manière de vivre ensemble, et aussi sur le genre de services publics qu’ils veulent recevoir. Il appartient au peuple de donner les orientations économiques par lesquelles ils peuvent être utiles et s’épanouir et pourront s’enrichir collectivement. Il n’appartient pas à un groupe de personnes aliénées à un parti politique de décider pour l’ensemble des citoyens. L’euthanasie, la procréation assistée, les opérations trans-genres, l’acharnement thérapeutique, la langue des institutions publiques, les conditions de travail des élus sont des questions qui concernent tous les membres de la société, pas seulement les élus. Tout comme le développement économique et le préservation de nos richesses naturelles ainsi que notre autonomie alimentaire doivent faire l’objet de débats publics et de votes référendaires. Pour sortir du modèle de société imposé par les grandes industries et soutenu par nos gouvernements, pour que notre société témoigne des valeurs communes, il faut réformer nos systèmes parlementaires et électoraux. Le parlementarisme britannique repose sur les partis politiques ce qui constitue une brèche béante à la malversation et à la corruption des élus. Dans ce système, le Premier ministre acquiert le pouvoir d’un dictateur même si aussi peu que 34,6 % de la population s’est exprimée en sa faveur. Une réforme vers une démocratie directe permettant aux citoyens de discuter des enjeux de notre société et de guider nos élus à l’Assemblée nationale par des votes référendaires serait une garantie d’un développement social et économique qui reflète les valeurs des Québécois toutes origines confondues. La pression monte dans la marmite sociale québécoise, il est temps de se doter d’institutions démocratiques dont le peuple est souverain. Il faut choisir maintenant et une fois pour toute entre l’appartenance au multiculturalisme canadien en tant que province ou l’affirmation de l’identité québécoise en devenant un pays qui occuperait le 28० rang des États les plus riches au monde. Au rythme actuel de l’immigration (plus de 440 000 immigrants entre 2000 et 2010) , les Québécois sont en phase de devenir une minorité au Québec et de s’intégrer au multiculturalisme canadien plutôt que d’assimiler les immigrants à sa culture. Il reste encore une chance d’imprimer définitivement notre caractère français à notre territoire, mais c’est maintenant ou jamais. _
Posted on: Mon, 02 Sep 2013 09:37:25 +0000

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