"Une princesse dans les bras de son fils": Chapitres: 79 - - TopicsExpress



          

"Une princesse dans les bras de son fils": Chapitres: 79 - 80 Chapitre: 79 Chou Muna était désormais inscrit en politologie à l’université de Bonn. Ce fut encore que son premier semestre, au cours duquel il décida par ailleurs d’écrire la « Zwischenprufung » en telle discipline. Ce fut encore que facile. Il savait écrire un allemand moyen. Il avait des notions en sciences juridiques et politiques et même économiques, qu’autant dans de nombreuses autres langues. Il était capable de lire Thomas Hobbes, John Locke, et même Darwin que dans leur langue originelle, l’anglais, et comprendre l’essentiel en leurs écrits. Chou Muna était encore qu’étudiant dans la même université que celle que fréquenta Friedrich Nietzsche, qu’en effet, il ne pouvait ne pas le lire en allemand, la langue de sa culture, qu’autant, celle de Kant, celle de Hegel, celle de Karl Marx. Chou Muna pouvait aussi lire Niccolo Machievelli qu’en sa langue, l’italien. Il savait lire le français, la langue de Rousseau, Voltaire, et Montesquieu. Il ne pouvait connaître toute autre difficulté à lire Francisco Suarez qu’en sa propre langue, l’espagnol. Pour de si considérables atouts, la politologie ne lui semblait pas une chose inabordable. Cependant, Chou Muna fut parfois étonné de constater que certains enseignants n’avaient plus de retenu dans leurs propos, d’aussi certain que celui qui lui donnait des cours de philosophie politique à l’université de Bonn, lequel, cependant, devait encore tenir des propos à toute grande haine, pour tel que l’indexer et dire : « Der Feind ist unter uns », traduit en français par « l’ennemi est parmi nous ». Ce fut encore qu’inadmissible. Chou Muna n’était l’ennemi de personne, si ce n’est de tout mensonge dans lequel on l’avait laissé grandir, que forcé, qu’instruit, que construit, qu’entretenu, et de toute motivation que le garder permanent, qu’en effet, pour si vrai que la raison fut encore qu’essentielle, ce mensonge, pour autant, qu’une fois trahi, ne devait qu’en soi, aucunement être source de conflit, et cela, que d’étrange, si ce n’est point véritablement avec la personne de Chou Muna, sinon avec telle incohérence qui ne saurait indéfiniment encadrer ceux qui sont d’aussi logiquement que destinés à être exposé au sens de la vérité. Aussi, Chou Muna ne connut pas que des enseignants encore si ouvertement haineux. Il eut aussi le privilège qu’en politologie, et à l’université de Bonn, de faire la connaissance des enseignants se réclamant de la dimension de l’objet de leur conviction, d’aussi moindre exemple que celui qui donnait des cours de relations internationales, et qui permit à Chou Muna d’avoir le privilège de se retrouver assis dans un amphithéâtre d’une université européenne, et de toute circonstance qu’avoir en face de lui comme conférencier le sieur Hans-Dietrich Genscher, l’ancien Vice-chancelier de Helmut Kohl, et ministre des relations extérieures de 1974 à 1992. Ce fut encore qu’une bonne chose, que celle d’avoir en face de soi un homme, un politique qui avait été ministre sous la chancellerie de Willy Brandt, de Helmut Schmidt, qu’enfin celle de Helmut Kohl. En ce jour pourtant, Chou Muna ne put pas oublier, qu’il avait été en retard, lorsqu’il aborda enfin les marches qui conduisaient à l’amphithéâtre où devait se tenir le cours de politique internationale. Une fois à quelques mètres de la salle, n’ayant pas encore fini de gravir les marches y conduisant, il constata que tout le monde attendait encore, et qu’alors, lorsqu’on le vit venir, qu’enfin les gens s’exclamèrent, qu’en disant : « le voilà ». Après cette exclamation, Chou Muna observa le fait suivant lequel, que subitement, toutes ces personnes devant la salle étaient en mouvement, qu’en tel de pénétrer dans l’amphithéâtre et trouver des places. A l’immédiat, il ne voulut pas croire qu’on était entrain de l’attendre. Il ne pouvait pas se savoir si important, il ne devait pas l’admettre. Tout ce qu’il savait, était bien simple que se connaitre pour tel qui avait pu lire de nombreuses langues occidentales, qu’encore que moindre. Pendant la séance pourtant, celle encore proche d’une conférence, il prit encore la peine de bien écouter le sieur Hans-Dietrich Genscher. Le sieur Hans-Dietrich Genscher avait aussi naturellement expliqué la politique du monde, celles des nations fortes, celles des peuples aux premières lignes pendant l’existence des deux blocs, pour si simple qu’elle fut surtout conduite pendant tout le vingtième siècle, et que de bonne mémoire, pour avoir été l’un des acteurs essentiels dans la réalité qu’offre le monde de nos jours. Pour la part de Chou Muna, ce ne fut encore qu’un privilège, pour si normal que tel d’avoir été enseigné par un homme de ce rang, et d’encore exact, que sur la base de ce que fut sa propre expérience en qualité de ministre des affaires étrangères, homme de grande diplomatie, d’acteur véritable et réel en ces événements. A l’endroit de Chou Muna pourtant, le message fut bien clair. Le sieur Hans-Dietrich Genscher insista que longuement sur le fait suivant lequel, qu’encore exact, pour si simple qu’il le résuma : - Tout peuple est fondamentalement jaloux de son héritage culturel, qu’en effet sa survie ne dépend que de sa capacité à pouvoir le protéger de ceux qui n’en sont pas membres. Le message fut autant qu’un peu plus clair, surtout qu’encore, en l’enseignant, il ne dut pas un seul instant arrêter de poser un regard assez fort et froid sur la personne de Chou Muna. Chou Muna naturellement l’eut encore compris. Le sieur Hans-Dietrich Genscher quitta enfin l’amphithéâtre sous de si forts applaudissements de tous ces étudiants présents en telle matinée, et cela, que sous toute bonne escorte. Chou Muna garda encore l’image de l’homme, qu’autant l’objet de son instruction. Ce fut aussi une assez belle expérience. Ce fut autant un privilège, pour un homme de Nigritie assis dans un amphithéâtre d’une université allemande, et instruit par une véritable légende de la politique. Ce fut inoubliable, pour le petit homme de Nigritie qu’il était. Seulement, s’il devait tenir l’occasion dont sa qualité d’étudiant en politologie lui offrit, pour entendre des hommes, aussi grands, tel le sieur Hans-Dietrich Genscher, que d’autre nature, cependant, ses déboires pourtant ne furent encore que de bonne continuation. Pour tel dernier certificat qu’il dut encore nécessiter dans ses études d’italien, autre enseignant à l’université de Bonn l’amena encore à écrire un « fianal paper » sur un opéra italien composé par Guiseppe verdi. Ce fut encore qu’un opéra particulier, sujet à beaucoup de controverses et polémiques, si l’on s’en tenait uniquement à la pièce de théâtre à partir de laquelle son livret fut écrit. Ce fut l’opéra de Guiseppe Verdi intitulé « Rigoletto ». Ce fut un renvoi sur le romantisme, telle autre évolution en genre d’intellection qu’après le classicisme, que Chou Muna avait déjà connu, pendant ces instants difficiles qu’il vécut au moment où il fut étudiant à l’université de Köln, et d’autre temps, qu’en abordant l’œuvre de Manzoni, tel auteur tenu aussi pour l’une des grandes plumes du romantique italien. « Rigoletto », vraisemblablement, renvoyait absolument au théâtre de Victor Hugo, l’une des grandes figures du romantisme français du XIXe siècle. Ce fut encore difficile. Une fois de plus, il fut conduit à étudier un opéra qu’à travers un livret, lequel fut initié sur la nature d’une pièce de théâtre exceptionnelle parmi tant d’autres que compte l’œuvre de Victor Hugo. « Rigoletto » qu’en l’œuvre de Guiseppe Verdi fut composée qu’en adaptation du « Roi s’amuse » de Victor Hugo. D’autre étonnante occasion, qu’encore, Chou Muna devait constater qu’il fut une nouvelle fois contraint de dire sa pensée sur une œuvre interdite. D’aussi semblable que « The Romans in Britain », « Le Roi s’amuse » est une pièce de Victor Hugo qui ne fut jouée qu’une seule et unique fois, qu’en effet, le lendemain elle fut censurée, interdite de représentation, et de raison que d’être déclarée « immorale ». Simplement, du théâtre de Victor Hugo, Chou Muna n’apprit pas que le pouvoir de la censure, mais que davantage, pour tel qui fut un théâtre qui bouleversa surtout de nombreuses prescriptions qui régentaient ce genre littéraire. Chou Muna n’y comprit surtout de tout bien que le raisonnable de la continuité dans cette querelle des anciens, laquelle, que d’autre époque encore, opposait déjà Charles Perrault à Boileau. Ce fut aussi l’occasion pour Chou Muna de survoler « L’Art poétique » de Boileau. Il dut comprendre pourquoi ce poète définissait aussi fondamentalement l’essentiel qu’en la qualité morale de celui qui produit une œuvre. Ce fut aussi telle lecture au cours de laquelle la sagesse opérante qu’en dramaturgie aurait voulu tel respect strict des règles de bienséances, telles édictées pour de si longues traditions déjà, qu’en substance, celles des trois unités, pour lesquelles mention était surtout faite sur les temps, espace, action, et de toute exigence que le fait pour le poète de représenter l’idéal que porterait tout sens de l’honnête homme. Chou Muna découvrit encore combien « L’Art poétique » de Boileau n’accorda que condamnation au burlesque. De cette intelligence, pour autre conformité, ce fut encore qu’un impératif à défendre l’art académique. Seulement, loin d’opposer le classicisme au romantique, Chou Muna put encore saisir toute autre différence qu’il y avait justement qu’en cette querelle, et de comparaison que par tant de prescriptions. Ce fut encore telle lecture qu’autre moyen à partir duquel il dut se rendre compte du fait selon lequel, la dramaturgie romantique, d’aussi probable, en était encore une, de toute innovation que celle peu respectueuse de conventions, qu’autant restait de toutes les autres batailles et fronts, qu’en ce sens, et d’aussi simple qu’en telle rupture en laquelle, elle multiplia les lieux, les actions, et les temps, et par conséquent, offrait une encore variété de personnages, et de fait que pour la représentation, qu’encore, elle mêlait aussi ingénieusement le lyrique et le prosaïque, et d’entendement qu’en un assortiment de style haut et bas, et de participation commune par autre relation affirmant la fréquentation entre le sublime et le grotesque, qu’encore l’esthétique et l’inesthétique, le thétique et l’antithétique, le beau et l’affreux. En si moindre encore, Chou Muna, pour si moindre effort, s’accommoda tant bien que mal du romantisme de Victor Hugo. Simplement, d’autre réalité, Chou Muna était désormais étudiant à L’université de Bonn, et ce fut encore que la première fois qu’on lui exigea de faire un « final paper » sur un opéra, en l’occurrence, celui de Verdi, tel qui porta encore que pour titre « Rigolotto ». En telle préparation, il dut surtout apprendre que la cour de Mantoue, lieu de l’action en cet opéra de Guiseppe Verdi, à toute différence de la cour du palais du Louvres, sous François Ier de France, roi chevalier, qu’on retrouve pourtant dans le drame de Hugo, était encore ce lieu authentique où l’opéra naquit au XVIe siècle, que sous l’autorité du vrai duc de Mantoue répondant au nom de Vincenzo Gonzaga. Chou Muna fut un peu écœuré de savoir qu’on l’avait surtout amené à traiter d’un opéra que celui qui consacre encore que pour thématique le fait de la malédiction. Il le prit encore qu’avec mesure. En effet, il dut bien comprendre que « Rigoletto », qu’en terme de personnage, n’est rien d’autre que le bouffon d’un roi, et qu’en la royauté cependant, l’autorité par excellence en la personnification du pouvoir monarchique, aristocratique, de la noblesse, qu’en effet, la juste moralité ne serait pas celle d’un bouffon décidé à faire tuer le roi, son roi, par sentiment de vengeance contre le déshonneur apporté à sa fille, courtisée justement par le roi. En telle tentative de supprimer le roi, qu’après avoir engagé un sicaire, celui-ci livre au bouffon Rigoletto, sa propre enfant dans un sac où il pensait trouver son prince. Le dramatique est donc porté par Rigoletto, le bouffon qui finit en tout horrible soir par constater qu’il fit plutôt supprimer sa propre fille, cette unique créature objet de tous ces amours. En telle œuvre encore, Chou Muna comprit surtout qu’elle ne fut un opéra que pour démontrer combien le propos d’un humain peut s’accomplir, qu’en juste application que tenir valeur de prophétie. Cependant, pour telle malédiction qu’évoque encore cette œuvre qu’en l’oralité de « Saint Vallier », Chou Muna ne manqua de se demander si la mission d’un saint consistait entre autre à tenir une mauvaise parole, à prêcher le mal, pour autre affirmation que moyen à travers lequel on laisserait entendre raison? Une fois encore, le mal, qu’invoqué, qu’entrepris, n’est que fait de violence, qu’en rien une sagesse. En réalité, il fut bien difficile à Chou Muna de ne pas voir en cette œuvre un certain nombre de symétries. Il était homme originaire de Nigritie, lequel s’était retrouvé portant telle qualité que celle d’étudiant à l’université de Bonn. L’université de Bonn cependant, pour autre lieu où on le traitait désormais qu’à toute nature que celle qui approchait l’endurance d’un bouffon, était encore qu’une ancienne cours d’un pouvoir aristocratique transformé en bâtiment abritant une université. L’université que Chou Muna fréquentait, était encore, que du seul fait d’être tel château d’autre temps qu’en un d’une aristocratie allemande, autre valeur qui correspondait assez justement au cadre dramatique qu’en tel destin qu’on avait aussi injustement construit contre sa personne. Heureusement, qu’en l’œuvre de Verdi, Chou Muna, outre les souffrances qu’il additionnait, et de toute raison que par telle nécessité de se savoir libre, comprit encore combien l’opéra de Verdi restait surtout tel qui utilisait la voix, celle de l’humain, que naturellement, et d’entendement que d’essentiel medium à partir duquel, l’homme entrain d’une juste humanité tenait au vocal le principal moyen, qu’autre franche expression sur tant de passions qui animent son étant, et dont véritable thématique sur son parcours existentiel. D’aussi moindre que par tel subterfuge irréprochable, heureux encore seraient ceux qui amenèrent Chou Muna à tenir telle figure de bouffon en ce château de Bonn. Rien pourtant ne fut réparé, pendant qu’on lui exigea entre autre de découvrir autre opéra plein de sens que celui de Bizet portant ce fameux titre de « Carmen ». Chou Muna était déjà étudiant en latin, et cela, qu’en dépit de ses nombreuses difficultés en cette langue, et de justifié que pour des raisons qui ne restaient que celle de légitimation d’une violence assez organisée, qu’en effet, il dut encore saisir le sens de ce titre, celui d’un chant, d’une sentence, d’une prédiction, de paroles magiques, de formule, de maxime. Il avait encore entendu le chœur en tel opéra chanter ce fameux « prends garde à toi ». Si Chou Muna avait encore pensé qu’en terme d’amour, il aurait bien été réaliste que ne pas comprendre l’oiseau qui soit originellement que libre en tout vol, et de nature que pour ne pas avoir besoin d’y être rebelle. Malheureusement, devait-il encore constater, les faits humains étaient fondamentalement circonstanciels. L’instance encore les déterminait. L’erreur surtout consistait à leur accorder une valeur de constance. De motif que la rendre applicable, on l’empruntait aussi facilement à l’assistance. Ce ne fut pourtant que toute vraie réussite par le fait de l’insistance. L’humain pourtant, que d’autre discours à expliquer l’humanité qu’il porte, s’aventure malheureusement vers l’assistance qui ne semble toujours pas lui servir de délivrance. Il fut bien souvent dit que toute naissance en était encore qu’une. L’homme de Nigritie que restait Chou Muna devait encore s’observer, d’aussi soigneusement qu’en cette permanence qui l’animait de tout effort que par le bien fondé de la connaissance qui le pénétrait, qu’encore que, de juste sentiment, ce ne fut acquis que par la voie de toute souffrance. Du temps encore, il ne cessait d’apprendre, qu’en réalité il découvrait également que tel qui portait toute temporalité inconnue était surtout celui des anciens, qu’en concours et concurrence avec celui d’un présent que certains acteurs nommaient moderne. Ce fut encore que bel gain. Ce fut surtout meilleur que de réaliser combien le moderne ne renvoyait qu’au mode, et par conséquent à si moindre qu’une mesure, celle d’un seulement, celle d’un maintenant, celle d’un justement propre qu’à l’heure de la rencontre. Pour le reste, ce ne fut que tel qui demeura flou. Ce n’est pour toute permission qu’œuvre de spécularité. Il faudrait se soumettre à telle harmonie construite autour d’une faible espérance, par le miroir qui produit une image, toute chose qu’on devait observer, et pour moindre que la distance qu’elle impose par sa transparence. Ce fut pourtant peu rationnel que de s’en tenir à un spectre. Chou Muna, ne voulut pas que dessiner l’inconnu pour si incorrect que par la couleur que porterait un fantôme, lorsqu’en réalité autre héritage ne produisant pas absolument la vision exacte que porta un temps, ne sait manifestement pas le dire. Le temps pourtant qu’en telle fin d’année 2001, le conduisit encore qu’en France, en cet hiver. Il profita justement pour visiter le musé du Louvres, admirer les pyramides qui dominent désormais tel espace, et cela qu’en dépit du fait pour lequel il apprit déjà que ce fut encore que de fait que d’œuvres témoignant du pouvoir de la franc-maçonnerie qu’en ce lieu qui fut encore qu’une cour. Il aborda profondément l’Arc de Triomphe, pendant qu’il espéra y lire toute chose qui pouvait interpeller son intelligence. Il ne fut pas brillant en cette lecture lorsqu’il ne dut que constater cette litanie de noms, de villes, de lieux, de combattants. Il lui fut encore difficile d’admettre que, seul le fait de la guerre, l’art du métier des armées conduisait absolument au triomphe. Seulement, il s’interdit de traduire de façon erroné le temps que portait les valeurs défendues par une toute quelconque autre patrie. Simplement, il lui fut difficile de compter le nombre de tours qu’il dut encore effectuer autour de cette si fameuse tombe du soldat inconnu, qu’en réalité, il devait se rendre compte, qu’en tel lieu encore, que magistralement imposant d’une architecture de belle géométrie, reposait l’idée que porterait l’image du soldat inconnu. Manifestement devait-il encore se dire, l’inconnu était tel auquel on avait aussi élogieusement accordé le triomphe. Chou Muna admirait donc ce feu qui ne s’arrêtait de faire briller cette flamme d’un bleu limpide, qu’en réalité, il admira l’œuvre humaine, qu’avec le signe indiquant de son opéra. il revisita encore qu’une énième fois la tour Eifel. Il se promena sur la place de la Concorde, et contempla l’obélisque aussi majestueusement dressé que magnifique symbole principal du pouvoir pharaonique de l’Egypte grande de toute civilisation. Ce fut aussi l’occasion de lire ce que représenta cette place, face au destin que fut celui du Roi de France Louis XVI. Chou Muna ne se savait pas révolutionnaire, pour justement ne pas tenir un jugement face à l’histoire, et pour quelle appréciation il cesserait malheureusement de porter son intégrité d’homme de Nigritie, qu’encore, de si moindre que celle-là. Il se rendit encore à Versailles, et découvrit telle propriété. Pour autre temps, ce fut surtout de l’extraordinaire. Il apprécia l’art de ces hommes qui travaillèrent en ce lieu. Il admira les bonheurs qu’offre toute connaissance venant de la géométrie. Il regardait l’obélisque planté aux Amériques, à Paris, à Rome et autres lieux et se demandait où était l’originalité ? l’Egypte s’était-elle déplacée ? Il se rappelait même avoir vu en quelque endroit un obélisque au dessus duquel on fixa une croix. Il pouvait encore se souvenir de Grégoire, cet homme de Nigritie, demandeur d’asile politique en Allemagne, qui lui parlait de ce livre intouchable qui présentait autre souverain pour si exceptionnel qu’en tel récit qui en en fit tel de tout exemple d’humain que le plus riche de tous les temps. Grégoire disait qu’il était propriétaire de tant de richesses qui le rendait aussi propriétaire en tel patrimoine incomparable qui atteignait les minerais diamantifères du Zaïre, le Congo. Chou Muna put encore se rappeler du fait selon lequel quelqu’un d’autre demanda donc à Grégoire s’il n’y avait pas autre livre qui destinait ce personnage pour autre propriétaire que jusqu’aux minerais d’Afrique du Sud ? En telle question, ce fut encore le rire, le fait du fourbe. Chou Muna put encore se souvenir qu’au cours de cet entretien, il dut surtout entendre des mots qui résonnaient en bien étranges que, Hiram, Salomon, le temple, l’architecture, le mot de passe, la Franc-maçonnerie, la juiverie. Chou Muna avait aussi bien poser si simple question, qu’en demandant, qui est le maçon ? En tel jour, il dut admettre le fait propre à travers lequel il comprit que la véritable signification de ce mot échappe à tous ceux qui ne sont pas maçonniques. Voilà le secret, semblait encore lui dire Grégoire. « Know yourself » ne peut qu’être encore envisageable qu’avec la mort. Cependant, la mort, qui la connait en réalité, si ce n’est les Egyptiens pharaoniques qui y ont apporté tant de spéculations, lesquelles encore ne cessent d’inspirer de nombreux poètes. En tel jour surtout, Chou Muna n’avait pas le souvenir d’avoir entendu Grégoire parler de la chaise de Salomon, encore moins du siège du grand maitre, qu’en peu, il ne put pas évoquer le maillet, et de moindre, donner toute indication sur les qualités et mérites d’un officier. Ce fut encore qu’une fin d’année assez triste comme les dernières qu’il devait encore expérimenter. Chou Muna regagna l’Allemagne qu’en ce début du mois de janvier 2002. Dès les premiers jours de l’année déjà, il ne manque d’essuyer le mépris des étudiants venant d’Arménie, et de Géorgie, à l’université de Bonn. Pour les uns, cela était justifié par toute cause que celle d’avoir lu sur leur histoire, celle récente et tragique, et pour les autres, celle de s’être intéressé à leur écriture. Chou Muna ne put dire mot. Il était désormais tel être vulnérable dont le sort scellé était connu de tous. Les violences étant de plus en plus récurrentes, que de grave exacerbation, et de toute cause qu’en une injustice assez brutale dont on ne s’explique véritablement pas, il ne fut que bonne initiative à s’engager à les repousser, et de toute possibilité que ne pas se taire, en parler, les dénoncer, pour autre souhait que trahir l’inadmissible, qu’enfin arrêter l’insupportable. Il n’aurait été admissible d’y arriver que de toute bonne voie, par des plaintes formulées auprès des autorités diplomatiques du pays des origines auxquelles la victime appartient. Simplement, face à leur aveu d’impuissance, il aurait bien fallu que Chou Muna adresse ses souffrances à toute autre personne qui puisse au moins les attendre, entendre, qu’encore lui dire exactement ce qu’il fallait faire. En tel contexte, de forte perplexité, Chou Muna essaya encore de joindre Marlyse au téléphone. Chapitre: 80 Marlyse était une femme allemande, une infirmière qu’il connut dès ses premiers jours en Allemande, et cela, que par l’intermédiaire de Karl. - bonsoir Marlyse, lui dit encore chaleureusement Chou Muna - bonsoir Chou Muna. Comment te portes-tu ? il y a longtemps que j’attends ton coup de fil. La situation s’est-elle déjà améliorée ? - non pas du tout, elle va de mal en pire. Chaque jour n’apporte encore que de nouvelles violences. Elles sont permanentes, que faites de naissantes inventions et inspirations, lui répondit encore Chou Muna. - hum, c’est difficile. Ce problème est terrible. Pour qu’on puisse en parler, je t’invite donc à partager un repas ici chez moi demain soir. Après le repas nous pourrions trouver du temps et nous consacrer à l’analyse de ce problème. Ne penses-tu pas que cela serait une bonne idée ? - Certainement, Marlyse, cependant je suis bien obligé de te dire que je ne pourrai pas honorer à cette invitation, puisque je devrais assister demain à la conférence que devrait donner l’ancien Chancelier Helmut Kohl. Elle aura lieu aux mêmes heures. Il faudrait plutôt qu’on s’arrange à trouver un autre jour. Trouver une toute autre date pour cette rencontre fut exactement ce que Marlyse et Chou Muna conclurent. Simplement, en telle conversation, qu’en allemand, Chou Muna désignant le chancelier Helmut Kohl, eut plutôt ces mots de « vieux chancelier », au lieu « d’ancien chancelier ». Lorsque le lundi 14 janvier 2002, la nuit étant tombée, qu’encore que par un temps d’hiver, Chou Muna se rendit à l’université de Bonn dans la soirée, pour toute raison que celle d’assister à la conférence de l’ancien Chancelier Helmut Kohl dont le thème ne fut encore que celui portant tel titre « L’Euro et l’avenir de l’Europe », il fut loin d’imaginer telle sentence qui l’y attendait. Une sentence par acclamation, par euphonie, par euphorie. En cette soirée, cela faisait déjà plus d’une heure que Chou Muna, confondu dans cette si soignée plèbe allemande de circonstance qu’abritait cette grande salle de musique de L’université de Bonn, et d’autres, que ce grand monde de l’intelligence de ces environs, la classe de bonnes gens, qu’encore que, tous attendaient manifestement l’arrivée de l’ancien chancelier Helmut Kohl. L’ancien Chancelier avait accusé du retard sur son horaire. Pour bien détendre l’assistance, un speaker s’empara du microphone, pour si moindre que s’excuser du retard que prenait le conférencier. Ce fut encore que tel qui était bien souvent qu’inhabituel chez les allemands. En effet, en cette besogne, le speaker eut justement trouvé des mots pour réchauffer ce monde en tel temps de plein hiver. Le speaker salua assez poliment la séance, qu’en ensuite, il lui annonça l’arrivée imminente du « vieux chancelier ». Une fois ces mots de « vieux chancelier prononcé », ce fut encore qu’une énorme liesse dans la salle. Les voix montèrent qu’en une symphonie qui résonna tout d’un coup que de façon d’extrême grande spontanéité, avec fracas, qu’ensemble encore : « le vieux étudiant, le vieux étudiant ». Puis, plus la tonalité de toutes ces voix prises ensemble baisait, retentissait encore que régulièrement d’autres voix assez individuelles, intervenant que chacune à son tour, cependant reprenant encore que ces mots de : « vieux étudiant ». Le comprendre, cela ne fut pas difficile à Chou Muna. Il était tel qu’on tenait pour « vieux étudiant ». Cela ne l’affecta pas particulièrement. L’émotion, il ne pouvait que la réserver pour tel instant pendant lequel il serait confronté au fait réel, pour lequel il devrait véritablement se rassurer qu’il tint encore telle expérience exceptionnelle, d’avoir écouté dans une grande salle de musique d’université européenne un homme politique de toute exceptionnelle carrure, de grande posture que l’ancien chancelier allemand Helmut Kohl. Chou Muna pensait que ce fut encore que cas d’énorme prestige pour tout signe d’endurance en cet effort de conquête de la chose rationnelle, l’objet de savoir et de connaissance. Autre expérience néfaste que celle d’être écouté, épié, suivit, surveillé, victime d’injustice, il n’y avait plus de raison d’en trouver autre preuve. Le contenu de sa conversation téléphonique de la veille suffisait déjà que pleinement pour le certifier. Cette fois déjà, on ne cachait même plus l’indigne vers lequel on l’avait déjà soumis, que depuis des années. Son calvaire, qu’autres acteurs en cette horrible machination contre sa personne furent désormais que toute chose nue. Ce fut encore dégoûtant que de voir cette situation inhumaine être aussi honteusement étalée qu’en telle circonstance pourtant mémorable. L’ancien Chancelier Helmut Kohl arriva quelques instants après, qu’accueilli et accompagné sur la scène que sous une si longue vague d’applaudissements, une ovation. Il tint encore sa conférence sur la monnaie européenne et son avenir, qu’indubitablement, cela le conduisit absolument à évoquer quelques moments forts de son œuvre, qu’en qualité d’ancien Chancelier de la République fédérale d’Allemagne. Chou Muna l’écoutait encore, estimant qu’il en était déjà d’une chose gagnée que d’avoir aussi naturellement vécu et écouté cet homme. Il ne l’admirait pas spécialement, n’étant qu’homme de Nigritie, et pas un chrétien, qu’en rien ne pas comprendre ce que valait un chrétien démocrate, cependant, il respectait le personnage, celui qui fut encore que désigné pour l’homme providentiel à telle tâche grande pour la réunification de l’Allemagne, autre lieu du grand théâtre du destin de l’humain qu’en tel siècle et millénaire derniers. Chou Muna écouta encore cet homme parler, et de toute attention, pour ne pas avoir manqué de saisir le sens de ces mots qu’il prononça qu’en portant aussi froidement son regard sur Chou Muna, pour si moindre que lui dire qu’il était ce concerné à l’endroit duquel ces mots étaient orientés. Chou Muna, par tel appel assez évident, figea donc son regard sur la personne de ce monument politique en face de lui, qu’alors, tout d’un coup, entendit subitement l’ancien Chancelier dire : - l’Euro ira bien loin, et bientôt atteindra même le Cameroun . Ces mots ne purent pas échapper à la bonne écoute de l’oreille de Chou Muna. Chou Muna avait écouté ces mots avec toute attention. Il observa d’ailleurs la réaction de cette plèbe, qui ne dut que manifester un soulagement, un enchantement. Ce fut pourtant dit. Il fallait comprendre. Il importait de l’admettre, qu’enfin, qu’à la somme de tant de souffrances, le verdict donc, était finalement tombé . Chou Muna n’avait désormais plus de destination que le Cameroun, pays dont il était originaire. Il ne fut pas difficile d’entendre le véritable sens de ces paroles. Tout avait déjà été fait pour qu’il n’en soit que de cette finalité. Rapidement Chou Muna admit l’évidence, cependant il avait encore de la peine à savoir que la personne de l’ancien Chancelier était encore que celle qui devait lui annoncer cette nouvelle. Il ne voulut pas l’accepter, puisqu’il ne s’estimait pas à telle qualité que celle de mériter telle annonce de bel code venant d’un homme aussi grand. Cependant, il avait naturellement compris. On l’invitait désormais à quitter l’Allemagne. Ce fut, déjà que bien avant, souhaité, toutefois, pas en des termes aussi contextuels que venant d’un acteur si grand en tel monde. Lorsque l’ancien Chancelier quitta la salle, la conférence étant terminée, qu’encore de nombreux regards se posant sur Chou Muna qu’à titre de l’interroger, et de grands muscles qu’en l’interpellant à faire preuve de bonne intelligence, par toute habilité que traduire véritablement de réelle justesse l’entendement des mots qu’il venait de suivre, Chou Muna, que d’homme averti, resta encore lucide en tel pas qu’il prenait pour sortir de cette salle de musique. Heureusement, ce fut encore sans émotion. En cette sommation, il n’exprima aucun affolement. Il n’avait rien à se reprocher, qui soit tel l’induisant à magnifier un trouble qui le rendrait coupable de toute chose que décider d’aller à la rencontre de l’inconnu que fut l’autre. Il ne savait rien se reprocher pour ne pas affronter le jugement venant de ce même inconnu que ne demeure déjà que sa propre personne dont il ne cesse de découvrir, et cela, que par circonstance. Chou Muna quitta la cour de ce château par la grande porte principale portant des inscriptions en latin. Il longea son mur qu’en direction du sud, traversa la rue, et prit sa marche qu’en empruntant la voie conduisant vers la grande place de Bonn qui abrite le monument adressé au génie de Beethoven, lequel représentait encore tout qui soit d’aussi neutre que par telle symbolique qu’il indique. Devant cette statue, Chou Muna dut encore se souvenir que ce fut ce musicien qu’il écouta en tel exceptionnel jour lorsqu’il fut établi que l’injustice subie à l’université de Köln était toute chose qui œuvrait à briser sa vie. Devant cette statue, Chou Muna devait encore se rappeler des sonorités assez merveilleuses que produisit cet homme qu’en se servant, pour la plus part du temps, de cet instrument qu’il admirait tant, le piano. Il devait se souvenir qu’en italien, telle sonorité indiquait sur le fait de la vitesse, celle d’un doucement, le doux dont il se réclamait parfois lorsqu’il était bien souvent à tout exercice de cognition. Il se rappela qu’il comporte assez souvent des touches blanches et noires. Il pensa aussi que profondément sur la symbolique qui voulut que son œuvre soit celle de l’hymne européen. D’aussi grand musicien, qu’à la fois classique que romantique, pour autre que d’un temps, Chou Muna ne dut pas manquer de se rappeler qu’il fut encore qu’un génie qui perdit l’ouïe. Sans ouïe, cependant, que musicien, il ne cessa d’écouter, et même d’entendre. Chou Muna, admira une dernière fois la statue de Beethoven, et décida de regagner son abri a pied qu’en affrontant cet hiver. En marche, il dut encore se rappeler qu’il était un être possédant telle qualité à la respiration autant que l’est l’ancien Chancelier Helmut Kohl. Il ne dut pas manquer de se souvenir que l’ancien Chancelier Helmut Kohl fut aussi désigné pour un homme ayant commis des fautes pendant l’exercice de ses fonctions. On lui reprochait d’avoir organisé toute une machine sombre, à tout but que celui de collecter des fonds d’origine inconnue. Chou Muna se rappela combien cette affaire avait autant touché l’ancien Chancelier Helmut Kohl, qu’encore que dans son orgueil d’homme ayant aussi grandement travaillé pour le bonheur de sa patrie. Chou Muna se rappela également qu’il était surtout question d’une affaire qui tournait autour de l’argent. Chou Muna ne manquait d’ailleurs pas de se souvenir du fait selon lequel, pour le tenir peu responsable de cette organisation presque clandestine, son ancien ministre de l’intérieur, Herr Kanter, qu’on nommait, qu’à l’époque, pour « Shérif noir », « der Schwarze Sherrif » avait justement désigné les juifs comme étant les pourvoyeurs de ces fonds obscures, cependant abondants. Chou Muna se rappela encore combien cette déclaration de Herr Kanter avait été aussi rapidement que balayée du revers de la main et grandement contestée. Simplement, que d’y penser, et de voir l’acteur qui fut encore accusé de bien sombres maux qu’en tel autre temps, Chou Muna fut encore que décisif à accepter le verdict, pour tel qu’il fut prononcé. Il était hors de question de reculer devant le son encore que fondamentalement vrai de la raison qu’il portait, et qui l’animait à endurer toute souffrance. Le christianisme était définitivement derrière lui, et jamais plus il ne pouvait être un homme d’une quelconque religion, ce parti, il l’avait à jamais exclu de sa réalité d’homme de Nigritie. Lorsqu’il dut encore caresser son oreiller qu’en ayant l’impression d’entendre au plus profond de son cœur ces mots prononcés par l’ancien chancelier, il n’eut d’ultime motivation que celle de réussir à l’examen de la « Zwischenprufung » en politologie annoncée pour les jours qui devaient suivre. Il écrivit encore cet examen et l’obtint heureusement. Ce fut peut-être encore qu’un cadeau. De tout mérite peut-être, cependant, il l’accepta volontiers. Simplement, cela ne lui apporta aucun changement sur son parcours. Son sort avait encore été déjà annoncé. Chou Muna s’était encore arrangé à payer toutes ces dettes auprès de la société d’assurance qui l’avait exclu de la liste de ses clients. Malgré le fait qu’il ne pouvait plus réintégrer cette compagnie d’assurance, et bien que endetté d’une somme de prêt de 2000 euros, Chou Muna s’engagea quand même à rembourser toutes les sommes qu’on lui réclamait. Il solda tous ces comptes auprès de cette société. Il ne fut pourtant pas obligé de le faire, puisqu’il était déjà exclu de la compagnie d’assurance. Cependant, il paya quand même ces sommes qu’on lui avait réclamées. Désormais, il était encore inscrit comme étudiant, cependant n’avait plus d’assurance maladie. Ce ne fut encore qu’une situation pénible. Pendant ces moments difficiles de grande souffrance qu’il traversait, il put profondément être étonné de la nature de la violence qui endeuilla de nombreuses familles allemandes, lorsqu’un lycéen, pour des raisons dues au traitement qu’on lui réserva dans son lycée, perdit la tête et massacra de nombreux enseignants et élèves. Jamais, il n’avait cautionné un tel acte, cependant, pour si moindre qu’il vivait, s’il l’avait encore imaginé chez quelqu’un d’autre, il ne pouvait savoir quel aurait pu en être l’issue. De toutes les façons, lui, pour si moindre qui fut de son concerné, estima qu’il y avait surement meilleur à affaire qu’exprimer une si énorme violence. La violence, il l’avait totalement rejetée, déjà qu’à Köln, qu’encore il se promettait de l’ignorer pendant tel séjour à Bonn. Le travail de l’aéroport vint encore qu’à sa fin. Naviguant parfois entre la ville de Bonn et de Köln, pour tel qui fut encore qu’un trajet qu’il empruntait lorsqu’il voulait boire une boisson dans un café fréquenté par de nombreuses personnes originaires de Nigritie, il dut bien souvent encaisser des réflexions, tels que : « vous ne savez pas fabriquer des armes. Vous les nègres, vous resteriez éternellement condamnés ». Toutefois, écoutant encore ces raisonnements, il estimait que ceux qui les portaient n’avaient pas totalement tort. Cela lui rappela encore ces dernières occasions, lorsqu’il se rendit dans un magasin de « Kaufhalle », très probablement « Kaufhof », cherchant du matériel électronique, il dut par inattention s’approcher du niveau dans lequel étaient exposées des armes. Il ne s’en rendit d’ailleurs pas compte qu’à l’immédiat, cependant, il découvrit combien il était déjà presque cerné de tous les cotés, qu’alors il se demanda ce qui se passait. Il regarda autour de lui, et constata qu’il y avait des armes et des munitions dans des cadres en verre. Ce fut encore que toute chose qui l’amusa. Quelques années déjà que par le passé, qu’au Danemark, on voulut bien le confondre qu’en une histoire d’armes, qu’en effet, il estimait combien cela avait pourtant du suffire pour leur laisser entendre qu’il s’intéressait davantage aux langues, qu’en réalité il ne savait jamais dire aucun intérêt pour un instrument de tout symbolique que celui de la grande violence. Ce fut encore que tel moment pendant lequel on le faisait aussi indignement passer pour un musulman, et d’ignoble comédie humaine, venant des hommes d’Occident, piètre dernier recours pour le rendre indésirable, infréquentable, pas du tout écouté sur les plaintes et souffrances qu’on lui infligeait, et de toute animation que rappeler qu’il avait écrit un nom musulman, Mustapha, sur sa tenue, pendant qu’il était au secondaire en Nigritie. Il s’en moquait qu’encore que grandement, puisqu’il n’y avait jamais eu d’école dont les registres pourraient l’identifier en tel nom. De tout son secondaire, il n’avait jamais été tel qui s’occupait de ses inscriptions, sinon sa sœur ainée Franzyska, qu’en effet, elle lui trouva toujours une place d’école qu’en conformité avec sa minute. On l’avait toujours inscrit à l’école que sous cet unique nom qu’il n’avait jamais cessé de porter. Pour information, ce fut encore que dégueulasse. Il se rendait enfin compte combien la machine de destruction courant derrière lui avait de la longueur qu’en fouillant dans sa vie, et cela, de certain qu’avec la complicité des hommes du pays dont il était originaire. Seulement, sentant encore la déchéance arriver, la pression devenant de plus en plus forte, chassé presque chaque jour, il s’arrangea encore à acheter des livres qu’il pourrait lire une fois qu’il devait quitter l’Allemagne. Il imaginait déjà combien ces instants, l’après-Allemagne, allaient être un véritable calvaire, un énorme cauchemar pour lui, qu’en effet, il projetait de se reconstruire pour si moindre que n’avoir d’échappatoire que dans des livres qu’il pourrait lire pendant ces moments d’autre grande souffrance qui allaient l’attendre en Nigritie. L’ancien Chancelier Helmut Kohl, dans ses mots, avait été un peu plus que clair. Pour ces derniers temps, il s’était aussi rendu chez Bouvier, telle librairie qui faisait face à l’université de Bonn. Il dut y découvrir un dictionnaire bouddhiste qui coutait bon prix. Il l’acheta, et se mit en rang pour la caisse, qu’alors il ne manquait d’entre certaines jeunes filles dirent : - mais, tu es déjà juif, pourquoi achètes-tu encore des livres traitant d’une autre religion ? Il avait encore écouté ces jeunes dames répéter assez régulièrement ces annonces, qu’en effet, il ne manquait de rire. Un jour on le tenait pour musulman, et d’indigne, qu’un autre encore, pour tout signe que celui de s’instruire davantage, on le désignait pour juif. Ce fut d’ailleurs la première fois qu’il l’entendait. Il dut finalement admettre qu’on ne parlait pas de lui, ou du moins ces petites annonces qu’en si belles bonnes petites voix, d’un ton bas, ne lui étaient pas destinées. Cela ne changea d’ailleurs pas tant que cela la stratégie de ces hommes qui lui furent à toutes les poursuites, puisque, quelques instants après, elles furent encore les mêmes qui le rejoignirent dans la rue, l’insultèrent et lui présentèrent le drapeau palestinien, qu’en lui disant, - voilà tel que tu devais dessiner. Toutes les fois qu’on lui présentait ce drapeau, cela l’étonnait toujours, puisqu’il admettait, qu’il n’avait entendu parler d’Israël, depuis son enfance, que d’un royaume, d’un temps, bien lointain, pour ne pas savoir s’il avait été celui correspondant à l’antiquité, ou encore autre qu’on ne sut jamais nommer. Il n’était que persuadé du combien les uns et autres s’étaient aussi profondément trompés sur son ignorance. Il se préparait, puisqu’il comprit que cette issue était la seule possible. S’en aller, comme on le lui exigeait encore, qu’en douceur, par des manières de toute civilité, semblait être telle chose qu’il devait tenir pour ultime gain. Il assista à son dernier « Seminar » en politologie. Il porta sur les fascisme, totalitarisme, extrémisme, et terrorisme. Pour des questions de temps et de bonne préparation, il choisit plutôt le dernier thème. Il avait assez de temps pour le préparer. Ce « Seminar » fut encore que diriger par le doyen de la faculté de politologie, le Prof. Dr Manfred Funke. Il fut encore qu’un des enseignants qui marqua assez profondément Chou Muna pendant son séjour en telle université. En effet, au cours d’une séance de travaux en tel « Seminar », de nombreux étudiants étant en quelque sorte exacerbés par des calomnies de toute nature sur la personne de Chou Muna, notamment, que celle pour laquelle on l’accusa d’avoir voulu passer pour un juif, et qu’en tel de s’être intéressé à l’histoire tournant autour du mot Israël, qu’en effet, de toute occasion par ce « Seminar », ces étudiants posèrent la question au Prof. Dr Manfred Funke de savoir ce qui put justifier cette situation. Pour tel de leur trouver une réponse, Prof. Dr Manfred Funke n’emprunta pas la langue du comédien, qu’en réalité, il put leur dire la vérité, et de bel langage, qu’en leur faisant savoir qu’il n’en était d’effet que par toute cause qu’on pouvait attribuer à la bible, laquelle est aussi indignement enseignée et imposée aux hommes de Nigritie. Une fois cette explication apportée, Chou Muna entendit toute la séance s’exclamer qu’en ce mot de : - Oooh, Oooh, Oooh». Prof. Dr Manfred Funke avait été aussi honnête qu’à l’endroit de cette jeunesse qu’il formait. Cela pourtant n’avait pas participé à changer le regard qu’on portait sur Chou Muna. On l’invitait toujours à partir. Il assista à ce « Seminar », et cela jusqu’à sa fin. Ce fut encore qu’au cours de ce même « Seminar » que Prof. Dr Manfred Funke fit savoir aux étudiants le fait suivant lequel, le territoire qu’on comptait donner aux juifs du monde entier au cours du XXe siècle fut encore l’île de Madagascar. Cette information étonna profondément Chou Muna, puisqu’il s’avait que l’ile de Madagascar avait longtemps été aux mains des français. Bref, il avait bien été dans la salle. Il écouta aussi soigneusement Prof. Dr Manfred Funke autant que le firent également bien d’autres étudiants. En effet, il comprit que si cela avait été réalisé, une fois encore, ce ne put qu’être l’accomplissement de la volonté humaine. Simplement, il ne manqua de s’interroger, se demandant ce qu’on aurait encore fait des populations présentes sur cette île, lorsqu’on en était venu à rendre possible cette volonté ? Qu’encore, il se questionna, qu’aussi bien que chercher à comprendre si cette île serait également devenue une terre sainte ? Tout cela ne fut encore que difficile pour lui. Il ne dut que se taire pour bien manquer des réponses. De toute justesse, ce ne fut encore qu’un « Seminar », auquel il participa, qu’enfin, il rendit son travail sur le thème portant sur le terrorisme, qu’en commun avec d’autres étudiants allemands. Il devait encore se rappeler du fait selon lequel, Prof. Dr Manfred Funke, pour le traitement de ce thème avait encore insister qu’en exigeant aux étudiants de ne pas aller sur internet. Cela, Chou Muna ne l’avait pas respecté. Il avait quand même essayé d’y aller, d’ailleurs sur proposition d’un de ses camarades, qu’en effet, il fut encore surpris, qu’en une image, lorsqu’on abordait la question du terrorisme, pour tel qui soit des plus anciennes écritures sur ce sujet, qu’en effet, telle page appréciait encore les exploits du prophète hébraïque Moise comme étant les plus anciens cas de terrorisme connus dans la narration d’une certaine histoire en l’évolution de l’humain. Ce ne fut encore que tel que Chou Muna eut lu. Il ne l’avait pas inventé. Une fois cela lu, pour ce qui pouvait être offensant pour la culture des uns, il comprit rapidement pourquoi on lui demanda de ne pas aller lire tout sujet de terrorisme sur le net. Curieusement, il eut encore comme vive impression que Prof. Dr Manfred Funke sut qu’il avait lu cette partie relative au terrorisme sur Internet. Ce ne fut pas étrange. Il était quotidiennement surveillé. Tout ce qu’il pouvait lire, dire, que parfois penser était su. Néanmoins, et malgré les difficultés dues à la langue, il vint à présenter son exposé sur le risque que courait le monde pendant qu’il était sous la menace du terrorisme biologique et nucléaire. Ce fut encore que bizarre d’imaginer qu’un homme venant de Nigritie s’exprimait sur la terreur qui pouvait provenir des vertus biologiques qu’autant celles attachées au fait du nucléaire. Il le fit, cependant, qu’à sa manière, et réalisa combien l’humanité était face à des menaces encore grandes qu’il ne l’imaginait par le passé. Il en prit aussi un mauvais sentiment, puisqu’il trainait toujours cette maladie qui lui rongeait la peau. En effet, on n’arrivait plus à le soigner. Il essaya encore de procéder à de nouveaux dépistages, et tous furent encore que négatifs. Il restait hébété devant l’inexplicable. La pression était encore que de plus en plus forte. Il devait vivre autre forme de violence inacceptable que celle pour laquelle, un matin, qu’au vu et au su de tous les étudiants ayant pris place autour de la table, il vit un jeune homme quitter sa place, s’amener vers lui, se retourner et faire le pet dans sa bouche. Chou Muna voulut réagir, par des coups de poings, cependant, il parvint à dominer sa colère, resta un long moment muet, qu’écoutant encore ces nombreux rires qui accompagnaient l’humiliation que ce jeune homme allemand venait de lui adresser, qu’alors il se calma. Les rires se turent. Puis tout d’un coup, une jeune femme allemande, se mit à lui balancer la boite de Coca-cola en face. Réellement, il ne devait pas savoir ce que cela portait comme signe. Pour autre temps, il savait simplement qu’on désignait Coca-cola comme une multinationale capable de renverser de nombreux gouvernements de part le monde, lorsque ses intérêts étaient menacés. Chou Muna pourtant était encore que tel homme qui avait continué à boire du Coca-cola qu’en telle époque où on conseilla aux consommateurs de ne pas le boire, et cela qu’en différents pays d’Europe. Chou Muna, qu’en telle époque, s’était encore arrangé à le boire ouvertement qu’au vu de tous, publiquement, qu’en bravant les consignes qui avaient été pourtant données, et d’étrange, aussi rigoureusement suivies chez certains. En réalité, balancer devant lui la boite de coca-cola n’interrogeait pas son intelligence. Cette symbolique, il l’ignorait. Jamais il n’avait eu de problème avec la marque Coca-cola.
Posted on: Thu, 19 Sep 2013 16:12:16 +0000

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