Une tempête dans un verre deau, tout le monde espionne tout - TopicsExpress



          

Une tempête dans un verre deau, tout le monde espionne tout le monde, surtout ses amis, la différence cest que les USA ont les plus grandes oreilles...! VIDÉO - La France a mis la question des écoutes à lordre du jour du sommet européen qui se réunit jeudi à Bruxelles. Mais elle trouve peu dappuis, à part de lAllemagne. De notre correspondant à Bruxelles La France trouve peu dappuis en Europe lorsquelle réclame des comptes à la Maison-Blanche. Lundi, il ne sest trouvé que lAllemagne pour partager «la colère et lindignation» de lHexagone face aux écoutes téléphoniques massives lancées par la NSA. «Toute cette affaire doit être tirée au clair car elle ne concerne pas que la France, mais aussi dautres pays à commencer par la République fédérale, a martelé le chef de la diplomatie allemande, Guido Westerwelle, lors dun rendez-vous avec ses vingt-sept collègues de lUE. Il faudrait faire bien davantage pour que cela cesse.» Mais à Luxembourg, cest à peu près tout ce que Laurent Fabius a pu réunir comme soutien public. La question des écoutes téléphoniques de la NSA dépasse sans doute les frontières françaises, mais elle a été esquivée dans le huis clos des ministres des Affaires étrangères, daprès plusieurs participants. Depuis les premières confessions dEdward Snowden, en juin, le Vieux Continent a déjà multiplié les demandes officielles dexplication. Mais elles se sont toujours heurtées à un mur de silence aux États-Unis. Pour finir, Laurent Fabius a dû constater lundi que des «consultations» transatlantiques nouées à lété, afin de désamorcer le contentieux et dinciter Washington à mieux se comporter, ne mènent nulle part. «Ces réunions sont insuffisantes, elles nont pas donné de résultat, reconnaît le ministre français, nous demandons donc à lEurope de forcer lallure.» Jusquici, lappel est tombé à plat. «Même en cas de succès, ce nest pas ce qui changerait la donne», ajoute un responsable européen. LAllemagne, qui garde du nazisme et du communisme un rejet quasi viscéral des écoutes policières, est sans doute un allié de poids. Mais «au-delà, je ne crois pas quil y ait beaucoup de candidats en Europe pour aller chercher des noises aux Américains», avance de son côté leurodéputé Arnaud Danjean, ancien de la DGSE. Au bout du compte, tout front européen risque de se briser sur un ultime obstacle: le Royaume-Uni. Les services britanniques de renseignement et le GCHQ, héritier du fameux MI6, travaillent main dans la main avec la NSA ; quand ils ne jouent pas les sous-traitants. Ils ne veulent pas que lUE vienne mettre son nez dans leurs affaires… Coopération antiterroriste Au-delà de la gesticulation, la France na donc que deux cartes en main. Dabord, demander directement des comptes au plus haut niveau, comme Laurent Fabius compte le faire dès mardi matin, en voyant son homologue John Kerry, parce que, dit-il, «la coopération contre le terrorisme ne justifie pas tout». Ensuite, renvoyer laffaire au plus haut niveau européen, lors du sommet qui se réunit jeudi à Bruxelles. La question est inscrite à lordre du jour et François Hollande «demandera à lUE de se doter dun règlement sur la protection des données personnelles», a précisé le ministre des Affaires étrangères. À proprement parler, il sagit de légiférer au niveau européen sur des plates-formes Internet grand public comme Amazon, Google ou Facebook. Pas de faire plier Washington sur le sujet qui fâche lEurope autant quil la divise: lespionnage et les écoutes à grande échelle organisés par la NSA. jdd
Posted on: Tue, 22 Oct 2013 08:19:44 +0000

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