Vous qui me jugez, vous n’êtes rien pour moi. J’ai trop - TopicsExpress



          

Vous qui me jugez, vous n’êtes rien pour moi. J’ai trop contemplé les ombres infinies. Je n’ai point l’orgueil de vos fleurs, ni l’effroi De vos calomnies. Vous ne saurez point ternir la pitié De ma passion pour la beauté des femmes, Changeantes ainsi que les couchants d’été, Les flots et les flammes. Rien ne souillera les fronts éblouissants Que frôlent mes chants brisés et mon haleine. Comme une Statue au milieu des passants, J’ai l’âme sereine. poeme de renée vivien
Posted on: Fri, 21 Jun 2013 10:51:34 +0000

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