Vous êtes prêt a être triste, car autant vous le dire de suite - TopicsExpress



          

Vous êtes prêt a être triste, car autant vous le dire de suite ce chapitre est sponsorisé par clinex XD plus de sérieux chapitre triste sniff :( bonne lecture :) Chapitre 18 : 15 Je bouge de mon banc et vois Claire et Nathan arriver. Je n’ai pas la force de leur parler et capitule, je pars malgré leur venue. C : Benjamin ! Attends s’il te plait. B : Attendre quoi ? Que vous me disiez que je ne dois pas avoir honte, que je dois être fier ? N : Non, tu fais ce que tu veux. On est juste là pour te dire que nous sommes avec toi et que nous serons toujours avec toi. Que tu sois gay ou pas ! B : MAIS JE SUIS PAS GAY ! Je m’effondre sur le sol et me met directement en position fœtale, les larmes coules, ça fait des années que je n’ai pas pleuré. Des images d’Alek et moi apparaissent dans ma tête. B : N…non je pe…peux pas ! Je veux une fa…famille… Je sanglote comme un bébé, en plein milieu des couloirs, j’ai honte mais je m’en fou. Je prie de tout mon cœur pour que ce soit un long cauchemar. Je ne peux pas, il doit repartir maintenant ! Je ne veux plus le voir ! C : Ecoutes Benji… viens avec moi. Elle me tend sa main. Je la regarde, inactif. Je décide de me relever. B : Où…où est Maxence ? N : Il… C : Il ne veux plus te parler. Je suis désolée Ben. B : Sa ne fait rien faut mieux être seul que mal accompagné. Nous poursuivons notre route et Claire m’amène dans la coure. Personne ne me regarde d’une façon bizarre. L’info est pas encore passée. Je scrute chaque recoin pour trouver celui qui a fait de ma vie un désastre en 3 secondes et 5 mots. Je le vois, c’est bon. Non ! C’est pas bon…il est dans les bras de Sam. Qu’est-ce qu’il fou là lui ? Qu’est-ce qu’il fait dans les bras de mon… d’Alek ? Nan mais je rêve ! La sonnerie retentit je n’ai pas le temps d’aller taper mon scandale. Je n’ai vraiment pas envie de rentrer en cours, d’être à côté de lui, d’être obligé de le regarder, de le sentir, de le toucher. Je sais que chacun de ses gestes va me faire souffrir. Pourtant… Je suis obligé. Je n’y peux rien. On va devant la salle de cours, quelques élèves sont déjà là mais ne disent rien, ils me regardent bizarrement, ma vie d’homo a commencée bien malgré moi. Un groupe de gars vient alors. Et les remarques fusent. Comme si chaque coup de fouet verbal rapportait des points. ? : Alors, on aime son correspondant ? B : JE NE L’AIME PAS ! Je me retourne alors et le voit. Il est là et a entendu ce que j’ai dit. Ses yeux verts change, l’intensité de son regard aussi et je perçois son aura de colère jusqu’ici. Il se met alors à crier comme un malade. A : Мудак, лгун, трус ! Бедный парень ! (Mudak , lgun, trus ! Bednyĭ parenʹ ! – Connard, menteur, trouillard ! Pauvre mec !) B : A… A : SOUKA ! ? : Première dispute de couple ! Waouh ! Quel honneur. B : FERMES-LA GREGORY ! Je ne sais plus quoi faire ! Je ne sais plus ce qu’il se passe. Je suis perdu. Je ne sais pas ce que me disais Alek mais vu sa façon de le dire ça ne devait pas être glorieux. Je m’en veux. Plus que tout. Mais il est trop tard. La porte de mon ancienne vie est fermée me laissant seul. **Tu n’aurai pas dû parler comme ça à Alek, il croyait que…** J’en ai marre ! Il croit, je sais ! Mais là il a trop cru ! J’étais pas prêt à faire une sorte de coming out. Et franchement, je n’ai pas envie d’aimer les mecs. **Je te comprends. Et je t’oblige à rien. Tu as encore le choix. Mais je peux te dire que les gars qui s’occupent de la partie la plus sensible de ton cerveaux, ceux qui s’occupe de tes sentiments et émotions ne pensent qu’à Alek.** Je… **Essaye de lui parler calmement, à la sortie du lycée par exemple.** Je… je vais essayer. **Allez, courage Ben.** Les cours du matin se passent mal, on devait sans douter. Mon morale ne chute pas. Et Alek ne va pas beaucoup mieux. Notre journée scolaire est terminée. Le moment tant attendu est arrivé. Mais Alek fonce direct vers l’arrêt de tram. B : ALEK ! A : VAS T’EN ! JE NE VEUX PLUS TE PAR… BOUM ! Une voiture lui a foncé dessus. Il est a 10 mètres plus loin. Tout le monde regarde. Je m’écroule. Et cours vers le corps inerte de mon petit copain. B : ALEK ! ALEK ! OUVRES LES YEUX ! REPONDS-MOI ! FAIS QUELQUE CHOSE ! Je muche ma tête dans son cou et recommence à sangloter. POURQUOI MOI ! QUELQU’UN M’EN VEUT ! QU’EST-CE QUE J’AI FAIT ! S’IL NE VIT PLUS JE ME TUERAI ! JE ME TUERAI ! C(onducteur) : Oh ! Jeune homme ! Désolé je ne l’ai pas vu ! Je roulais… B : JE M’EN FOU ! APPELLEZ UNE AMBULANCE ! VITE ! C : Je n’ai pas de portable… B : C’est pas vrai…prenez le mien ! VITE IL PEUT MOURIR ! C : C’est quel numéro ? B : LE 15 BORDEL ! 1 ET 5 ! Il s’execute…je prends son pouls enfin j’essaye de le prendre… je ne sens rien. Aucune pulsations. #Sofios
Posted on: Mon, 28 Oct 2013 11:11:39 +0000

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