ZONARD TU ES NE, ZONARD TU RESTERAS.6 Au fil des jours Dédé et - TopicsExpress



          

ZONARD TU ES NE, ZONARD TU RESTERAS.6 Au fil des jours Dédé et moi apprenons à nous connaitre . Jean-Pierre blessé, un autre est venu Patrick .F. Nous n’avons pas le temps de lui enseigner les règles de prudence, qu’il va enfoncer son pied dans le ‘brulis’ et ce jusqu’aux genoux -.Patrick ne peux pas marcher tant il souffre, il me faut le tirer pour le sortir du trou, une fois arriver en haut je le prends sur mon dos, et péniblement je prends le chemin de la cité. Lorsque je passe devant les cabanes je l’assied sur une chaise et pénètre dans la cabane pour prendre de l’eau, afin qu’il se désaltère, et mettre de l’eau sur les plaies. Dédé entendant les cris de souffrance de Patrick, a quitté le coin de carrière ou il biffait. Quand il est prés de nous, il regarde la blessure de Patrick. - C’n’est pas beau, il à fait ça, vers le souffre ? -oui comment tu le sais ? - les chairs continuent de cuire, il faut lui tremper la jambe dans une bassine et la laisser dedans. Va à la cité, pour avertir les pompiers, pendant ce temps, je vais décharger la remorque, et transporter ton pote jusque la route. Le temps d’aller a la cité, de prévenir le gardien, puis les parents de Patrick, ensuite je retourne en courant, vers la décharge. A mi-chemin je retrouve Dédé, il transporte Patrick, sur ses épaules. - j’aurai mis trop de temps à décharger la carriole. il ne me dira pas un mot de plus. Patrick va rester de nombreux mois hospitalisé, il faudra aux médecins, réaliser de multiples greffes. Plus jamais il ne montera à la décharge. Le lendemain, je remerciais Dédé pour son aide, il balayera d’un revers de mains mes remerciements. Nous allons être seuls des journées entières à ‘biffer’ Le père de Jean-Pierre et le mien monterons de moins en moins souvent. Sans nous concerter, des que nous rencontrons quelqu’un, ou lorsque nous arrivons a la cité, nous nous ignorons .Dédé le manouche, va être le premier ami que je connaitrais en dehors de notre bande.je devais avoir 12 ou 13 ans quand je l’ai rencontré, lui une quinzaine. Dédé est très secret, il parle peu, il peut même rester, une journée, en n’ayant prononcé que bonjour, et.. …à demain. Quand nous sommes aux baraques, à trier nos métaux, quelque fois il se lâche. Il n’est pas né manouche .De sa mère il ne parlera jamais. Son père, bon mécano fréquente le milieu manouche .Un jour, il a environ 8 ans son père lui annonce qu’il part, mais, que lui, reste chez son ‘oncle ‘ . Il n’a pas été abandonné, non juste confié à ces gens là, son père viendra quelque fois le voir. Chose incroyable Dédé le manouche est honnête, il n’est pas grossier, il parle posément, calmement. A 15 ans Dédé le manouche n’a jamais volé, cela désespère sa famille d’adoption. Je vais être celui, qui va l’entrainer dans le mauvais chemin .Il me suivra, pour une seule raison, veiller sur moi, ne pas me laisser seul. Pourtant, c’est à moi que l’on donnera toutes les excuses, et à lui tout les tords. Il devra pour ne pas me trahir, sans mots dire sans endosser toutes les hontes. A cela une seule raison. Dédé est un . . . . . manouche. Son amitié va être entière, il va me suivre, sans jamais rechigner, alors qu’il n’approuve pas le chemin que je m’apprête a suivre. Dédé le manouche n’a jamais été un voleur. 14 ans, année du certificat, nous sommes les seuls Jean-Pierre T. et moi à l’avoir. Fini la décharge un mois plus tard, mois de juillet 1965, je commence mon premier emploi, comme manutentionnaire dans un commerce d’alimentation, à Enghien les bains. 2 mois plus tard, alors que je circule à mobylette, je suis victime d’un accident de la route. Un mois de plâtre, plusieurs mois de rééducation. Dédé vient me voir à la maison. Quand je vais aller mieux, il vient me prendre le matin, grimpé dans la carriole, je vais avec lui à la ‘’biffe’’. Je ne peux pas, aller au cul des camions, alors Dédé, me porte les métaux, que je trie, déferre, et les fils de cuivre que je brule. Nous sommes en hiver. La nuit de noël nous la passerons ensemble, là haut dans notre baraque .Nous allons avoir froid. Au petit matin nous redescendrons frigorifiés, mais heureux. En janvier je retourne travailler au magasin d’alimentation.mon travail, consiste à aider les livreurs, à vider leur chargement, puis ensuite ranger les marchandises. Dans la boutique je dois veiller à ce que les rayons soient bien achalandés. Etre enfermé, ne me plait pas trop, mais souvent, je vais livrer chez les clients, je me retrouve sur le trottoir à l’air libre, et puis .. . . . . .Je me fais des pourboires. J’ai, entre autres clients, une petite usine qui se trouve, à environ 500 mètres de la boutique. Je vais surtout pour y livrer des bouteilles d’eau et de jus de fruits, qui sont destinées aux ouvrières qui y travaille. Tout le personnel est gentil, et ma gouaille de titi parisien, les fait rire. Cette entreprise s’appelle J EU elle à entre autre actionnaire, M Guy Lux célèbre présentateur de jeux télévisés, qui a eu la bonne idée d’adapter tous les jeux de la télévision en jeux de société,(le mot le plus long, intervilles, le jeux des mille franc , des chiffres et des lettres etc. ….. Il m’arrive de le voir, alors que je livre à l’usine. Fin février 1966 : alors que je suis entrain de ré-achalander, les rayons, la patronne, me demande de préparer, une commande et de la livrer immédiatement aux J.E.U. Je suis à peine arrivé, que Madame Leclerc qui était à la réception, me demande de ne pas décharger de suite car le patron, désire me voir dans son bureau. - Me voir dans son bureau ? Comment peut il savoir que je suis là, il y a 15 minutes je ne savais même pas que je venais. -Je ne sais pas Roger, Mr Lux est venu est venu ce matin, il m’a demandé ou tu travaillais, et m’a dit de passer immédiatement une commande, en insistant pour que ce soi toi qui la livre.
Posted on: Mon, 29 Jul 2013 05:54:34 +0000

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