de la réintégration, ascension, retour, remontée, etc. De - TopicsExpress



          

de la réintégration, ascension, retour, remontée, etc. De quelques interrogations Comment accepter comme possible l’union de l’homme (en fait l’humanité) et de Dieu ? L’union d’un homme et de Dieu est-elle possible ? Comment croire en ou vivre la possibilité d’une union entre l’esprit humain et le principe fondamental de l’être : autrement dit, connaître une des formes de l’extase , de la Joie. Comment supposer que l’extase puisse devenir un mode d’existence et de connaissance , qu’elle conduise à une forme de « bonheur » et à la « vérité ». Voyage au pays des philosophes connus ou inconnus Nombre de philosophies, dont celle de Platon sont en fait des théologies : Ainsi pour Platon, le Bien gouverne le monde, le Bien justifie le monde. Une telle philosophie est en premier une théologie qui aborde l’homme en fonction d’un principe premier (transcendant ou immanent) cause première et universelle dont les créatures manifestent la perfection en tentant de remonter (retourner) vers lui, donc de « réintégrer » ! Plotin, un philosophe néoplatonicien auquel lcsm est attaché, recommande l’ascension de l’âme vers Dieu comme principe de son maintien et de sa reconnaissance. Proclus, son disciple, considère le retour à Dieu comme accomplissement de l’âme Des chrétiens fondent leur foi en raison ; ils montrent aux autres chrétiens comment s’unir à Dieu, cause de la vie, cause de nos existences pour atteindre ce bonheur supposé le nôtre avant la chute originelle. Comprendre les éléments du jeu Mon âme Puisque nous avons une âme, que cette âme est censée retourner vers Dieu, qu’elle serait en chemin pour ce retour depuis le jour où elle a commencé à fonctionner, qu’est-ce que cette âme ? L’âme permettrait le contact du sensible avec le spirituel. L’âme s’attacherait au corps matériel pour lui faire produire ce qu’il doit produire. L’âme animerait le corps, l’illuminerait, et lui rendrait accès à la lumière. L’âme se lierait au corps et de ce fait perdrait certaines capacités, elle éprouverait des sensations. L’âme agirait en feu dévorant qui consumerait juste ce qui lui serait nécessaire. Elle connaîtrait et reconnaîtrait la chute dès qu’elle s’attache au corps, mais resterait capable de percevoir son origine. Selon l’initiation martiniste, la destinée de l’humanité consiste à récupérer son unité primitive en voyageant vers l’UN. Dans le monde profane, des hommes réclament et travaillent à un bonheur supposé nécessaire à leur vie, d’autres se complaisent dans le malheur qui leur permet de sentir la vie plus fortement présente en eux à travers souffrances et difficultés. En chemin L’âme prend conscience que pour opérer un retour, elle devra s’occuper de ce qui la constitue ici et maintenant. Sur la planète Terre, une partie spirituelle et une partie matérielle auxquelles elle s’est aliénée par un lien volontaire impliquent des prises de conscience de besoins incontournables. Le corps matériel aide notre âme dans son parcours par les difficultés qu’il lui offre. Il nous permet d’avoir des sensations de beauté, de connaissances-savoirs-sagesses, de force, en attendant d’être, après un parcours, Amour-Charité, Paix, Joie. La liberté de penser, l’accès à un penser libéré des carcans sociaux et conscient de la nécessité de la vie sociale, permet une forme de détachement de ce qui pèse sur nous inutilement. Nous accédons à des choix par des acceptations, en conscience lucide, de notre existence. Ce qui ne signifie pas pour autant que la machine à penser qui est en nous cesserait de penser à une vitesse très supérieure à la pensée consciente qui, elle, nécessite le raisonnement, l’imagination, la parole et toutes les formes d’accès à la communication des vécus. L’âme aime le corps suffisamment pour l’apaiser et lui permettre l’accès au spirituel. L’âme aime suffisamment le spirituel pour lui permettre d’éprouver la vie sensible. Vers la lumière Le chemin parcouru ou le rituel pratiqué impliquent donc une relation au corps physique telle que la place soit préparée pour recevoir « une visite ». En corollaire nous aurons un travail sur la liberté de penser par une remise en questions des données imposées tant par nos sens et leurs capacités que par l’enseignement social et les nécessités de la vie en société. Le tout implique d’autres points de vue sur la relation entre l’homme, la nature et Dieu. Le cheminement suppose un équilibre entre les besoins de la vie terrestre, l’acquisition de connaissances et une vie affective, donc nos trois points de vie. A l’inverse, et en complément, un déséquilibre génère un mouvement permanent pour ne pas se trouver en chute, l’action offre un premier point de vie. La vie de la pensée, la vie affective, la prise en compte des besoins de la vie quotidienne, l’action… permettent un dépassement nécessaire dans ce parcours du retour de l’âme à Dieu. Elle entre en contact avec les mondes spirituels, avec ce qui est appelé la Lumière. L’étape accomplie permet une prise de conscience d’une présence ou d’une Présence, le parcours exige notre présence à la vie quotidienne. De la lumière à l’Amour Quand l’amour aveugle, l’Amour nous ferme les yeux. Il permet l’accès à un autre système de perception . L’amour est l’intermédiaire entre l’homme de Désir et l’objet désiré. Il permet de prendre conscience de notre état : « ecce homo ». Etape suivante, le sujet et l’objet disparaisse, l’union entre l’âme et l’Un devient fusion, plasma , ni sujet, ni objet, ni être, ni avoir : « je suis celui qui est ». A suivre ?
Posted on: Thu, 04 Jul 2013 10:29:03 +0000

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