l’ancien Gouverneur de l’État de Bornou. Il passait régulièrement ses week end à N’Djaména (en villégiature, surtout à la recherche de la bonne chaire féminine). Dans la capitale tchadienne, il a beaucoup d’amis et d’obligés (Mahamat Ahmat Hadjara, Djibert Younous, et consorts). Petit à petit, il a tissé sa toile dans le microcosme N’djaménois pour monter jusqu’à Deby. Dès cet instant, les affaires sérieuses ont commencé : trafic de drogues et d’armes et beaucoup d’autres activités prohibés par la loi. Ils ont tellement gagné de l’argent qu’il a presque financé en totalité la dernière campagne présidentielle de Deby. Pour lui retourner l’ascenseur, Deby lui a donné un permis de recherche pétrolière dans le bassin d’Erdis. En fait, il serait plus juste de dire que Dey et SAS sont des associés dans cette affaire. Il faut aussi ajouter que ce permis est une couverture idéale pour les allers-retours incessants de SAS entre N’Djamena et Faya, la capitale de la région extrême nord du Tchad. Dans la réalité, SAS supervise le convoyage de la drogue en provenance de l’Afrique de l’Ouest par les éléments de Boko Haram dont la sanctuaire principal est le désert du Borkou avec une halte de 24 à 48h à Yarda à 80KM de Faya. L’appétit de SAS n’ayant pas de limites, il s’est mis dans la tête qu’il pouvait monter un petit groupe terroriste pour influer le Gouvernement fédéral du Nigéria pour qu’on lui trouve un poste plus important au sommet de l’État Nigérian. Il fit la demande à son intime ami Deby de lui procurer quelques kalachnikovs pour emmerder l’establishment d’Abuja. C’est ce qui fut fait immédiatement. Il a été largement servi, par Deby, au delà même de son espérance. Ainsi naquit le Boko Haram. Ce mouvement a donc deux géniteurs : SAS et Deby. La réaction du Gouvernement fédéral nigérian ne s’est pas fait attendre. Envoie de l’armée fédérale à Maiduguri pour traquer et tuer tout ce qui ressemblerait à un Boko Haram. Les dégâts collatéraux ont été tellement énormes que c’est l’effet contraire qui a été obtenu : au lieu que Boko Haram soit anéanti, son audience a largement grandi dépassant les frontières du Nigéria et faisant du coup de Boko Haram une organisation internationale liés à Aqmi et Al- Qaïda.Un des géniteurs de Boko Haram, à savoir le Senator Ali Shérif, alias SAS prit contact avec ses ouailles pour leur rappeler qu’ils ont dépassé les limites des actions initialement convenues et qu’il était temps qu’ils reviennent aux premiers fondamentaux du deal. Les Chefs du Boko Haram ont tellement mal pris cette démarche de SAS qu’ils ont décidé de le liquider physiquement. Ils lui ont envoyé une expédition punitive pour le neutraliser mais il l’a échappé belle mais son frère y laissa sa peau. SAS prit tellement peur qu’il vint se planquer à N’Djaména où il se cache jusqu’à maintenant, non sans avoir renoncé à ses amours initiaux: le trafic de la drogue. Avec la bénédiction de Deby, il a acquis la case de passage de la Cotontchad, à N’Djamena. Il y a rasé toutes les constructions et il est en train de bâtir, sur les lieux, un bunker sécurisé, pensant naïvement qu’il pourrait peut être ainsi échappé aux terribles enfants qu’il a co-
Posted on: Sat, 06 Jul 2013 20:56:36 +0000
Trending Topics
Recently Viewed Topics
© 2015