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retraite… Le maire d’Aboncourt refuse de signer une attestation de vie à une habitante âgée hospitalisée à Hayange et dont la retraite est suspendue. Notez cet article : 1 2 3 4 5 Vu 1444 fois Facebook Twitter Imprimer Envoyer Daniel Muller se démène avec le maire pour que sa maman puisse obtenir de nouveau sa pension de retraite. Photo Philippe NEU. Daniel Muller se démène avec le maire pour que sa maman puisse obtenir de nouveau sa pension de retraite. Photo Philippe NEU. C’est une histoire inouïe, une embrouille de village digne d’une cour de récré. En attendant, une vieille dame est à l’hôpital, privée d’une partie de sa pension de retraite. Le maire d’Aboncourt, non loin de Bouzonville, refuse de lui délivrer un certificat de… vie. « Âgée de 92 ans, ma maman en a besoin chaque année , explique Daniel Muller, son fils. À partir d’un certain âge, les caisses de retraite luxembourgeoises exigent une attestation de vie. » Seul le maire serait habilité à signer le papier. Hors cette année, impossible d’obtenir le paraphe de Raoul De Jong, élu en 2008. « Nos sommes fâchés avec lui , confie le fils Muller. Mais le différend n’a rien à voir avec la situation de ma mère. » Pour une sombre histoire de location immobilière donc, le maire d’Aboncourt est devenu réticent à signer l’attestation, simple formalité les autres années. « Quand nous sommes allés le voir, M. De Jong nous a renvoyé : votre mère est à l’hôpital à Hayange, elle n’est plus sur ma commune, je ne suis plus compétent. Nous lui avons donc proposé une attestation signée par les services hospitaliers. Il nous a dit que ce n’était pas une preuve. » Situation bloquée. En attendant, les Luxembourgeois ne se sont pas embarrassés : ils ont suspendu la pension de retraite il y a quelques jours. « Pas de service à rendre » Contacté par nos soins, le maire d’Aboncourt s’est montré peu loquace. « Je n’ai pas de service à rendre à M. Muller. J’ai contacté les juridictions administratives pour savoir quelles étaient mes obligations légales. J’attends la réponse. J’accomplirai les démarches réglementaires, rien de plus. » Dans l’attente de la réponse du premier magistrat, la famille Muller s’occupe de sa maman avec les moyens du bord : une maigre pension versée du côté français, 350 €. À peine de quoi payer un confort supplémentaire à l’hôpital. « Je ne sais pas si elle reviendra à Aboncourt, glisse Daniel. Nous avons accueilli maman pendant 17ans à la maison, avec un lit médicalisé. Maintenant ce n’est plus possible. Elle a Alzheimer, elle a un cancer. Parfois elle ne me reconnaît même plus. » Hubert GAMELON.
Posted on: Fri, 01 Nov 2013 07:35:45 +0000

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