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AFRIQUE AUSTRALE Les Malgaches votaient vendredi pour sortir de près de 5 ans de crise politique 25/10/2013 | ANTANANARIVO (Xinhua) - A cause du territoire national vaste (592.000 km2) et enclavé, le verdict des urnes ne sera pas connu avant plusieurs jours. Les électeurs malgaches estimés à plus de 7,8 millions dinscrits se rendaient massivement aux urnes vendredi pour élire leur futur président pour les cinq années à venir lors dun scrutin par lequel ils espèrent mettre un terme à près de cinq ans de crise politique engendrée par le coup dEtat dAndry Rajoelina de janvier 2009 contre Marc Ravalomanana. Ouverts pour la plupart à lheure prévue de 6h00 locales (3h GMT), les 20.001 bureaux de vote créés par la Commission nationale électorale indépendante pour la transition (CENI-T) présidée par la magistrate Béatrice Atallah narrêtaient pas de recevoir des longs rangs de votants à quelques heures de la clôture des opérations de vote fixée à 17h 00(14h00 GMT). Dans la capitale Antananarivo qui enregistre plus de 2,7 millions délecteurs inscrits dont une partie des 33 candidats en lice pour le Palais de Mahazoarivo, le scrutin se déroulait dans lensemble sans heurts, malgré la déception exprimée par certains habitants de ne pas retrouver leurs noms sur les listes électorales. Le même sentiment était aussi perçu chez dautres personnes qui, nayant pu pour diverses raisons retirer les fameux documents avant le jour du vote, se plaignaient pour leur part de ne pas pouvoir rentrer en possession de leur carte délecteur. Ceux-ci dénonçaient une confusion dans la distribution des cartes par les autorités électorales. Tout se passe bien jusquà maintenant, sauf quelques irrégularités constatées. Certains électeurs narrivent pas à voter parce quils ne retrouvent pas leur carte. Il y a un lot important de cartes qui sont en souffrance ici, alors que leurs titulaires ont été inscrits ailleurs, a observé à Xinhua Etienne Ratefiarivololona, médiateur de lInstitut pour la gouvernance électorale en Afrique (EISA) rencontré au centre de vote dIsoty. Cette agglomération de la commune du 1er arrondissement de la capitale malgache concentre une population de condition modeste et abrite un grand marché qui, comme ailleurs dans la ville, est resté ouvert avec ses innombrables étals dachalandage de friperie attirant tout aussi bien des foules dacheteurs. Avec leurs marchandises qui encombraient les différentes rues qui le traversent et rendaient la circulation automobile difficile, les commerçants de ce marché apparaissaient comme des laissés pour compte non intéressés par la vie politique de leur pays et sattribuant le statut dexclus volontaires du système électoral. Avec lappui des partenaires au développement dont les Nations Unies qui se sont chargées dassurer la coordination dun Programme dappui au cycle électoral à Madagascar (PACEM) financé avec dautres bailleurs de fonds à hauteur de plus de 26 millions de dollars sur 60 millions de budget global, la CENI-T a pourtant mené une importante campagne de sensibilisation de la population au sujet de cette élection. Cest une opération qui visait à susciter une participation nombreuse à ce rendez-vous électoral quune grande majorité de Malgaches jugent crucial pour une sortie de crise. Cest lavis du jeune Maholy Ravoninjanaharg, étudiant de 22 ans en 3e année détudes de commerce international, qui a déclaré voter pour lavenir de mon pays et du peuple malgache et attendre du futur président élu quil se mette au travail pour doter Madagascar des hôpitaux, des écoles, des espaces de loisir, créer des emplois et donner à manger aux pauvres. On espère quaprès cette élection la paix va sinstaller et la sécurité va saméliorer. Cette élection est comme une libération de la crise, une revendication de tous les droits quon nous a enlevés, par exemple la liberté dexpression qui est bafouée à travers la répression des grèves. Les violences faites aux femmes ont augmenté, a noté de son côté Nirina Andriamandamina, jeune femme exerçant comme agent commercial et marketing à Anatananarivo. Pour sa soeur cadette Mbolasoa Andriamandamina, parce que dans le chaos, notre souci cest de se relever. Il y a linsécurité qui sest aggravée avec la crise. Si on vote, ce nest pas pour nous ; cest pour lavenir. Une crise qui, a fait remarquer aussi Aimé Rama, fonctionnaire à la retraite, a entraîné la cherté de la vie, parce que le pays ne fonctionne pas. Les Malgaches devront désigner leur futur président parmi 33 candidats au rang desquels figurent deux femmes. Une dizaine dentre ceux-ci ont la faveur des sondages. Cette élection, cest lespoir de Madagascar, a résumé Denis Rasamiarison avant destimer que cest encore difficile de faire un pronostic fiable. Mais ceux quon présente comme les grands favoris seront déçus. Ils ont distribué beaucoup dargent pendant la campagne. Cela ne va pour autant pas amener les Malgaches à changer leur choix déjà arrêté. Ils sont comme ça, ils prennent ce quon leur donne parce quils sont pauvres, mais leur avis reste intact . A cause du territoire national vaste (592.000 km2) et enclavé, le verdict des urnes ne sera pas connu avant plusieurs jours. Il a été annoncé par la présidente de la CENI-T pour une date située autour 5 novembre. Au cas où aucun candidat nobtient la majorité de plus de 50% des voix requise, un second tour est prévu le 20 décembre, couplé à des élections législatives
Posted on: Fri, 25 Oct 2013 19:20:22 +0000

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